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Les archétypes sur l'Afrique et les Africains - Coggle Diagram
Les archétypes sur l'Afrique et les Africains
L'évolution des archétypes
Différenciation entre la sauvagerie, la barbarie et la civilisation au XIXe siècle
La reconnaissance qu'il n'y avait pas de races fondées sur des caractères communs héréditaires et que les différences visibles résultaient d'une proportion infinitésimale de génomes humains a conduit à mettre l'accent sur les identités culturelles
Apparition de l'image du bon sauvage ou le frère dans la philosophie des Lumières au XVIIIe siècle.
Découverte de l'Afrique par les Occidentaux a mélangé la peur, la fascination, la compassion et le prosélytisme : les images du barbare, du bon sauvage, du frère, de l'esclave, du pauvre
Classification en races, tribus ou ethnies durant la période coloniale
Mythe fondateur de l'homme, mais aussi de miroir renvoyant l'image inversée de la modernité (tradition, magie, sorcellerie, divination)
Développement de l'image de l'esclave et de l'exploité par le courant marxiste
Réappropriation de l'histoire, des dynamiques sociales et politiques et des modes d'action populaire durant la période préparatoire de la décolonisation
Critique du discours colonial pour mettre en avant la non-universalité des valeurs et sur les différences de représentations
Dans sa relations de dominé, les alternatives pour le colonisé étaient celles de l'assimilation (citoyenneté), de l'affirmation de sa différence (négritude), de l'opposition ou de l'affirmation d'une double appartenance
A l'époque coloniale, on opposait les races (civilisés, lois) aux tribus (non civilisés, coutumes)
Le panafricanisme privilégiait à l'origine un référent négro-africain, la reconnaissance de statut d'Africains aux Blancs d'Afrique du Sud, aux Libanais de l'Afrique de l'Ouest ou aux Indiens d'Afrique orientale est longtemps demeurée l'objet d'un débat
Réappropriation de l'analyse de leur propre société par de nombreux intellectuels africain, soit en élaborant une science sociale "africaine" fondée sur un discours identitaire, soit en élaborant un contre-discours montrant en quoi les maux de l'Afrique viennent de l'extérieur
Ethnocentrisme et hétérocentrisme
Le couple colonisation/communautés fait place au couple mondialisation/référents identitaires
Comment sortir des idées reçues oscillant entre une Afrique sous-développée, attardée, engluée dans ses traditions venues du fond des âges et celle d'une victime aliénée, exploitée, justifiant l'approche humanitariste de compassion ou militante d'anticolonialisme
La découverte de l'autre dans sa différence a également un "effet loupe" de grossissement des traits et de miroir vis-à-vis de soi. Le barbare est celui qui croit à la barbarie et désigne ainsi l'autre.
Toutes les sociétés se représentent comme le centre du monde. Les représentations des sciences sociales sont à la fois ethnocentristes (se définir comme le référent) et hétérocentristes (penser les différences et relativiser les centres)