Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Nouvelle donne en Corée du Nord - Coggle Diagram
Nouvelle donne en Corée du Nord
Présentation
Souffrant de sanctions sévères, mais le régime est solide et intransigeant, l'effondrement du régime reste hypothétique, mais permettrait une réunification de la péninsule
Discours menaçant, acteur perturbateur des relations internationales
Pays le plus fermé de la planète
Un régime autoritaire et opaque
Institutions politiques
Sous la direction de ce Comité central sont placés le bureau politique, le secrétariat et la Commission d'enquête centrale
Plus important organe dirigeant : Comité central qui se réunit tous les 6 mois.
Presque toutes les décisions prises par le Comité central le sont par le praesidium du bureau politique qui ne compte qu'un membre : Kim Jong-un.
Le bureau du comité central est chargé d'organiser les programmes et activités du parti si les sessions du Comité central ne sont pas tenues. Il est composé de 10 membres permanents et 8 membres non permanents
Le secrétariat est chargé d'exécuter les décisions du parti. Il est composé de 10 membres et d'un secrétaire général qui est le deuxième poste clé du régime
Organe principal du parti : Congrès du parti qui doit se réunir tous les 5 ans, mais en réalité ne l'a fait qu'une seule fois depuis sa 6ème session en 1980, en 2016
Se donne pour objectif de ramener le Sud dans le droit chemin
Cas unique de régime communiste avec des dirigeants de la même lignée
Caractérisé par le pouvoir absolu du parti communiste, appelé Parti des travailleurs de Corée, et de son dirigeant qui formule toutes les politiques de l'État, c'est un système d'"État-parti"
Armée
Armée de plus de 1 million de soldats et même 7,5 millions si on compte les réservistes, pays le plus densément armé du monde
Commission centrale militaire du parti à la tête de l'armée
En temps de paix, la direction est assuré par le ministère des Forces armées du peuple, sous la juridiction du Comité de la défense nationale. Ce dernier, dirigé par Kim Jong-un prend les commandes en temps de guerre
Kim Jong-un
Alterne des discours apaisants en appelant à la réconciliation avec la Corée du Sud en 2013 et des mesures confortant le camp des conservateurs comme lors de l'exécution de son oncle, le réformateur Jiang Song-taek en 2013
Nécessité de s'imposer en interne pour maintenir le régime en vie
Pratique la surenchère sur ses capacités nucléaires et balistiques pour faire pression sur ses voisins et la communauté internationale, marchande ses capacités de nuisance
Le chantage nucléaire
Après cette montée des tensions, tentative de trouver un compromis dans des pourparlers à six, conduits par la Chine, avec la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon, la Russie et les États-Unis
Malgré les discussions, a lieu le premier essai nucléaire en 2006 jusqu'à en totaliser six en 2017.
Tension retombée jusqu'à l'arrivée de George W.Bush qui l'a qualifiée dans l''axe du mal", l'accusant d'avoir poursuivi des activités nucléaires illicites.
Plus grande ouverture au dialogue après l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, mais avec des effets limités
Durcissement du ton avec Donald Trump, puis une politique d'ouverture et de dialogue s'est entamée à partir de 2018. C'est à cette occasion qu'il y eut les premiers pourparlers entre les deux Corées et la présence symbolique d'athlètes nord-coréens aux JO d'hiver de 2018 en Corée du Sud
Arrêt de cette stratégie de chantage en 1994 avec les accords de la Korean Energy Development Organization (KEDO) de 1994, acceptant de démanteler ses installations en échange d'une aide financière et énergétique et de l'envoi de la nourriture
Avancées importantes avec la premier déplacement de Kim Jong-un à l'étranger, la rencontre historique à Panmunjeon entre ce dernier et Moon Jae-in et la rencontre historique entre le leader nord-coréen et Donald Trump à Singapour où a été abordé la possibilité d'un traité de paix et d'une dénucléarisation dans la péninsule. Mais ces rencontres restent symboliques.
Après la chute de l'URSS, s'est rapidement trouvée confrontée à la survie du régime
La concrétisation des promesses évoquées se fait attendre, c'est réellement la Chine qui joue ce rôle de médiateur sur le nucléaire
Un environnement régional hostile
L'Asie du Nord-Est, seule région au monde ne disposant d'aucune architecture régionale en matière de sécurité, de libre d'échange ou de circulation des personnes
Tant que le régime refusera de réaliser un compromis sur ses activités nucléaires et d'ouvrir le pays, toute intégration régionale, tant politique qu'économique, sera quasi impossible
Ne pose pas qu'un problème sécuritaire majeur à l'échelle de la péninsule, mais aussi à échelle régionale et même internationale
Le Japon apparait fréquemment comme le frein à toute initiative en faveur d'un compromis dans les pourparlers à six.
Avec le Japon, la tension sécuritaire se double de la question des otages japonais. De nombreux citoyens japonais ont ainsi été enlevés dans l'archipel par la Corée du Nord jusque dans les années 1980 et le Japon réclame leur retour au paix.
Différend avec la Corée du Sud reste très fort et l'absence d'un traité de paix rend difficile toute forme de dialogue