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LA PERCEPTION, Théorie indirecte de la perception, Habituation sensorielle…

- - - - Les stimuli intenses, nouveaux, contrastant, mouvants ou répétitifs attirent plus notre attention ( donc celle du cerveau ). Le milieu a donc beaucoup d'importance dans le choix de sélection.
        
        :pencil2: Exemple : L'enfant sera plus attiré par des jouets de couleurs fortes que par des jouets gris.
      - La motivation et/ou besoins personnels vont aussi participer à la sélection du stimuli.
        
        :pencil2: Exemple : Le psychomotricien propose un jeu à l'un de ses patients âgées. Il est préoccupé par la santé de sa mémoire, il ne s'intéressa au jeu que lorsque le psychomotricien expliqua que cela renforçait la mémoire.
    - - (Viberg 1984) Il y a une hiérarchie dans l'importance de nos 5 sens, dans la culture occidentale. La vision et l'audition sont les plus hautes
      - Perception visuelle : On peut la manipuler : ouvrir et fermer les yeux ; Cela permet d'avoir des perceptions répétés et prolongé d'un même stimulus. :pencil2: Exemple : Le psychomotricien demande à des enfants de regarder une lumière qui clignotent puis de reproduire le même effet avec une lampe normale. Ils doivent reproduire l'effet " allumé - éteint " en clignant des yeux très vite.
      - Perception auditive : On perçoit de manière auditive des humains, animés ou inanimés qui produisent des bruits. Plus restrictive que la perception visuelle, elle est moins direct. :pencil2: Exemple : Le psychomotricien demande à l'enfant de frapper sur différentes surfaces avec les yeux bandés. Le bruit de chaque surface est différent.
      - Privation sensorielle : Les bébés ont besoin de stimulations sensorielles, dès la naissance. Si ce n'est pas le cas, il y a un risque de perturber les mécanismes sensorielles de manière permanente. Même en grandissant, l'être humain à besoin de stimulations sensorielles, c'est indispensable. :pencil2: Exemple : Un bébé qui grandit sans être pris dans les bras, sans stimulations visuelles ou auditive dans son environnement, etc, risque d'avoir des troubles, comme de l'anxiété.
      - Surcharge d'information : Une trop grande stimulation peut mener à la fatigue ou la confusion mentale, dans ces cas le cerveau fait une sélection, une attention sélective. :pencil2: Exemple : Si le psychomotricien danse avec un groupe d'enfant. Chaque enfant, met son attention sur le psychomotricien pour suivre la danse, leurs cerveau fait une attention sélective, pour la majorité. Ils ne font pas très attention aux autres enfants, à la musique, aux bruits environnant, etc.
    - - Absolu : la plus petite quantité d'énergie physique qu'une personne peut détecter de façon fiable. :pencil2: Exemple : Lorsqu'un petit insecte vient se poser sur nous. Il est très légère mais on arrive à le sentir légèrement.
      - Différentiel : la plus petite différence qui permet de différencier 2 stimulus de façon fiable. :pencil2: Exemple : une teinte de couleur différente, très légère mais perceptible.
  - - - Proximité : impression que les éléments les plus proches sont groupés.
        :pencil2: Exemple : :green_cross: :check: :green_cross:
        ou :<3: :red_flag: :star: on peut croire que les verts sont groupés, ou que la deuxième ligne l'est, alors que les éléments sont individuels
      - Fermeture : les vides dans les éléments sont comblées dans un but de percevoir des formes ou des séquences d'action complètes.
        :pencil2: Exemple : /!\ le signe du "attention", on a tendance à refermer le triangle
      - Similarité : grouper des éléments lorsqu'il y a des points communs ( caractéristiques ). :pencil2: Exemple : ....,...,,...,, On regroupe cette ligne alors qu'il y a deux éléments ; un point et une virgule
      - Continuité : impression que les lignes et les formes se prolongent dans le temps ou l'espace. :pencil2: Exemple : ....... . . . . . . . .
        On dirait que ces petits points ne s'arrêteront jamais
      - Figure et fond : le fond à l'air plus éloigné que la figure/élément. :pencil2: Exemple : il suffit d'observer mon résumé, les parties colorés ou il y a du texte ont l'air plus proche de nous que le fond
    - - ( Dimberg, Thunberg, Elmehed ) Montrer des images subliminale avec certaines expressions de visages à des sujets et l'on peut constater que les sujets adoptent par eux-même, inconsciemment, la même expression faciale que l'image subliminale. Il y a encore des doutes pour savoir si la perception subliminale peut mener à une persuasion subliminale
    - - ( Kolinsky, Morais ) Comparaison de performances d'enfants et d'illettrés pour une tache avec plusieurs niveaux, plus facile au moins facile. Les enfants ont toujours de bon résultats, et des que les enfants sont en secondaire leurs résultats sont encore meilleurs. Alors que les illettrés restent mauvais, même s'ils reçoivent un apprentissage. La scolarisation influence donc grandement les compétences de perception visuelle vers la cognition. Même si toutes les études ne "prouvent" pas la même chose.
      - ( Kitayam & al ) Chaque différentes cultures suscitent différents modes de traitements cognitifs, avec à chaque fois ses avantages et ses inconvénients. Par exemple les Américains auraient tendance à catégoriser les objets selon une règle logique alors que les Asiatiques auraient tendance à catégoriser selon les liens de relation entre les objets ou la ressemble de "famille".
  - - - La perception est un moyen de s'adapter à l'environnement. L'information émerge de l'environnement mais n'est pas sa propriété ni celle de la personne. La personne capte juste l'information, c'est une perception direct car l'information est déjà la et il n'est pas nécessaire de la crée. Ce qui se passe dans le cerveau est une représentation.
      - :pencil2: Exemple : un rocher sur le sol, l'information qu'il donne, à qui veut le percevoir ou pas, est qu'il a tel forme, qu'il a tel position, qu'il " est ". Cette information est la et devra être la même peut importe qui ou quoi la perçoit