Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Stéréotypes, Inès Daprà, Ming Ming Du, William Monteiro, Camélia Ressam,…
Stéréotypes
-
Origines
Origine socioculturelle, identité sociale : les stéréotypes nous sont transmis par héritage et se développent au sein des groupes d'appartenance durant la vie de l'individu. Chacun d'eux possède en effet ses normes et ses valeurs, que l'individu va intégrer au cours de son adaptation sociale au groupe et qui vont l'influencer.
-
-
-
Origine cognitive : pour traiter les informations qui proviennent de l'environnement d'un individu, il va avoir recours à des stratégies simplificatrices ce qui va se traduire par des effets de catégorisation
-
-
Biais d'homogénéité de l'exogroupe : celui qui a des stéréotypes à l'encontre d'un autre groupe pense que les membres de cet autre groupe se ressemblent plus dans leurs valeurs, leurs caractéristiques que les membres de son propre groupe
Relations entre les groupes stéréotypés : les stéréotypes reflètent ces relations. Ces dernières sont la conséquence des différences hiérarchiques et des rôles sociaux des différents groupes.
Conséquences
Négatives
Menace des stéréotypes : relation négative d'appartenance à un groupe social sur les compétences, avec des conséquences motrices et cognotives.
:arrow_right: Modèle de Schmader
Auto-handicap : absence de volonté de s'investir dans un domaine où le groupe est stéréotypé de mauvais
:arrow_right: Restrictions psychologiques qui poussent les filles à ne pas se diriger vers des carrières scientifiques (stéréotypés masculines)
Effet Pygmalion (Rosenthal & Jacobson) : décroissance de l'estime et de la confiance en soi de l'individu stéréotypé négativement dans une situation ou un domaine. Le stéréotype peut agir comme une prophétie autoréalisatrice.
:arrow_right: Une étude américaine a montré une performance significativement moins bonne sur un test de maths effectué par des filles à qui l'on avait dit que ce test révélait des performances plus faibles en maths chez les filles que les garçons
Autocensure : intériorisation des stéréotypes par le groupe social
:arrow_right: 1/5 des enfants estiment que les cerveaux des filles et des garçons sont différents
Effet plafond de verre : groupe social non associé à un domaine ou une situation, donc favorisation de l'échec de l'individu de ce groupe social
Discrimination positive : nocif puisque la personne en souffre dans son appréciation d'elle-même, de son travail "Si j'ai eu cette promotion, c'est parce que je suis une femme"
Stigmatisation, discrimination : les individus appartenant au groupe stéréotypé sont mal jugés, mis à l'écart voire victime de violences.
:arrow_right: Xénophobie, racisme...
Positives
Stéréotype boost : stéréotypes négatifs font augmenter la performance, effet boost, d'ascenseur du stéréotype qui conduit les individus à performer, à être plus compétent dans un domaine d'activité
Définition : Un stéréotype est un ensemble d’attributs qu’on va associer à un groupe de personnes basées sur leur appartenance à ce groupe. Ils peuvent dépendre du genre, origine, couleur de peau, cadre professionnel de l’individu en question. Cela vient donc d’un souci de simplification : associer un certain nombre de caractéristiques à ce groupe car certains l’ont, et définir cela comme la norme du groupe.
Préjugé : le préjugé est souvent assimilé au stéréotype. Or il porte en lui une dimension évaluative supplémentaire : une personne, du fait qu'il a des stéréotypes sur un groupe social donné va "l'apprécier" ou au contraire le "déprécier".
Inès Daprà, Ming Ming Du, William Monteiro, Camélia Ressam, Laure Wallez-Culioli