Admission en Soins psychiatriques en cas de péril imminent (API, SPI ou SPPI
Comment?
Pourquoi?
Pour qui?
Il faut un certificat médical constatant à la date de l'admission qu'il existe un danger imminent pour le patient. Puis un second certificat dans les 72h qui suivent.
Sans demande d’un tiers ou lorsque la présence de celui-ci est rendu impossible
Prononcé par le directeur de l'accueil de l'établissement.
C'est quoi?
Définition :
Lois
Permet qu'en l’absence de demande d’un tiers et lorsqu’il existe un péril imminent pour sa santé, une personne peut être admise en soins psychiatriques sans consentement sur décision du directeur de l’établissement de santé.
5 juillet 2011 : Possibilité d'hospitaliser un patient sans son consentement, en cas de péril imminent, sans demande d'un tiers.
Article L3213-1 du code de la santé publique "Le représentant de l'Etat dans le département prononce par arrêté, au vu d'un certificat médical circonstancié ne pouvant émaner d'un psychiatre exerçant dans l'établissement d'accueil, l'admission en soins psychiatriques des personnes dont les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public. "
Adressé par un service d'urgence, SOS Médecin, Médecin libéral...
Quand le patient
Droit des Patients
Les patients isolés et désocialisés
Les sans domicile fixe
Les personnes dont l’identité reste inconnue
Les personnes pour lesquelles aucun proche ne peut être contacté ou identifié
Droit d’information sur les décisions relatives à son admission et son maintien en soins psychiatriques ainsi que sur ses droits, sa situation juridique et les voies de recours qui lui sont ouvertes. Ce droit inclut pour la personne un accès à son dossier médical, qui peut être ici subordonné à la présence d’un médecin en fonction de l’état psychologique de la personne.
nécessite des soins et une surveillance médicale constante ou régulière
a des troubles mentaux qui rendent impossible son consentement
est un risque à la sûreté des personnes ou de l'ordre public.
Pour pallier à une insuffisance du dispositif de la précédente loi (1990)
Lorsque la famille s'oppose à l'hospitalisation ou lorsqu'il n'y a pas de tiers pour décider
Droit de communiquer avec le préfet, le président du tribunal de grande instance, le procureur de la République et le maire qui reçoivent les réclamations des patients et vérifient, le cas échéant, que les droits des patients sont respectés.
Droit de saisir la commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC) et la commission départementale des soins psychiatriques. Cette saisine permet aux patients, en cas de besoin, d’exprimer leurs griefs auprès de ces commissions qui veillent au respect des droits des malades.
Le patient ou toute personne susceptible d’agir dans son intérêt peut également saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) dans le but qu’il ordonne une mainlevée immédiate d’une mesure de soins psychiatriques. Le JLD peut se saisir d’office ou être saisi par le procureur de la République.
Droit de prendre conseil auprès d’un médecin ou d’un avocat de son choix.
Droit d’avertir le contrôleur général des lieux de privation de liberté de toute situation relevant de l’atteinte aux droits fondamentaux de la personne privée de liberté.
Risques
est dans un cas d’ immédiateté du danger pour la santé ou la vie de patient
Il faut veiller à limiter et à bien définir les conditions d’admission pour qu’il n’y ait pas une systématisation de ce type de placement en raison de sa facilité et de sa rapidité de mise en place qui laisse une grande liberté d’interprétation aux médecins