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équilibration - Coggle Diagram
équilibration
Histophysiologie du vestibule
6.3.1 Nature du stimulus sensoriel
Les enregistrements des potentiels cellulaires montrent que les cellules sensorielles vestibulaires ont une activité continue spontanée (potentiel d'action de base).
S’accroît lorsque les stéréocils sont inclinés en direction du kinétocil (cil vibratile)
Diminue lorsque l'inclinaison se fait dans le sens opposé.
6.3.2 Cellules maculaires
Elles sont mises en jeu par les accélérations linéaires :
la membrane otolithique, alourdie par les statoconies, possède une inertie qui, lors de l'accélération, entraîne
un mouvement de cisaillement
des stéréocils
Macule utriculaire
Elle réagit aux accélérations dirigées dans un plan horizontal (pour un sujet maintenant sa tête verticale).
Macule sacculaire
La macule sacculaire est sensible aux accélérations linéaires verticales, y compris la pesanteur.
En conclusion : Les deux macules stimulées simultanément renseignent sur la position de la tête dans l'espace.
6.3.3 Crêtes ampullaires
Elles sont stimulées par les accélérations angulaires qui provoquent un mouvement de l'endolymphe dans le canal semi circulaire . Il s'ensuit une déformation de la cupule qui provoque l'inclinaison des stéréocils
les récepteurs vestibulaires
Crêtes ampullaires
Morphologie
Chaque canal semi-circulaire possède à l'une de ses bases d'implantation sur l'utricule une dilatation : l
'ampoule.
L'
endoste
qui tapisse cette ampoule s'invagine, formant un repli disposé perpendiculairement à l'axe de l'ampoule :
la crête ampullaire
.
L'on compte donc
3 crêtes ampullaires
, une dans chaque canal semi-circulaire.
Structure histologique
Elle est semblable à celle de la macule sauf que la cupule (analogue de la membrane otolithique des macules) ne contient pas d'otolithes.
La cupule :
Comporte une masse géliforme riche en glycosaminoglycanes avec un réseau fibrillaire
Est creusée de canaux dans lesquels s'enfoncent les stéréocils.
Macules vestibulaires
se localisent au niveau de l'utricule et du saccule
Elles sont constituées :
D’un massif épithélial haut comprenant des
cellules sensorielles vestibulaires de type I et de type II
,dispersées au sein D’une
couche de cellules de soutien.
Chaque macule est surmontée par une "membrane" exocellulaire épaisse : la membrane otolithique
Il s'agit d'une couche de
substance gélatineuse fondamentale
contenant
Des faisceaux de fines fibrilles
Dans sa zone superficielle, des cristaux de carbonate de calcium : les otolithes (ou statoconies).
La membrane otolithique repose par sa face profonde sur les stéréocils apicaux des cellules sensorielles.
Cellules sensorielles vestibulaires
Seule la microscopie électronique permet d'identifier les deux types de cellules sensorielles, à partir essentiellement de leur forme et leur innervation.
Cellules de
type I
En forme de
vase
,
Une base arrondie
située à distance de la membrane basale
elle contient le noyau (rond).
Le cytoplasme
riche en
mitochondries
et en
REL
à forme souvent
vésiculaire.
Une zone apicale :
elle présente d'abord
un étranglement
puis
se dilate en surface
, supportant une
plaque cuticulaire
dans laquelle
plonge les racines de 60 à 80 stéréocils
.
Cette cuticule dégage un
"pore cuticulaire "
, siège d'un véritable cil vibratile
qui pénètre en profondeur dans
la membrane otolithique
et à partir duquel les stéréocils sont disposées en
rangées, de taille décroissante.
sont
enchâssées
(jusqu'à la région cuticulaire pratiquement) dans
un calice nerveux
qui correspond à la terminaison dendritique d'une cellule du ganglion de Scarpa
Cette terminaison reçoit elle-même des terminaisons synaptiques de fibres efférentes modulatrices.
Cellules de
type II
plus hautes et cylindrique
Stéréocils à base étroite au pôle apical
Présence d'un cil ou d'un résidu ciliaire sous forme d'un corpuscule basal
Contacts avec des terminaisons nerveuses afférentes
Entourage intime par des cellules de soutien
montrent, au niveau de leur portion basale, des boutons synaptiques dispersés de
fibres afférentes (venant du ganglion de Scarpa)
mais aussi de fibres efférentes.
Différence essentielle : leur mode d'innervation
Leurs caractères cytologiques restent pratiquement communs
Cellules de soutien
De forme très irrégulière,
elles entourent les cellules sensorielles et reposent sur la membrane basale.
Elles sont liées entre elles ainsi qu'aux cellules sensorielles par des
complexes de jonction.