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L'Accord de Paris de 2015 à l'épreuve des climatosceptiques -…
L'Accord de Paris de 2015 à l'épreuve des climatosceptiques
La science, l'ennemi du climatoscepticisme
Le 1er juin 2017, le président Trump a annoncé qu'il souhaitait que son pays sorte de l'accord international sur le climat, cette sortie ne pourrait se réaliser qu'en 2020.
L'Accord de Paris prévoit un engagement des pays signataires à contenir à 2°C maximum le réchauffement climatique d'ici 2100 et à atteindre un pic des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans les meilleurs délais.
Trump a remis aussi en cause le Clean Power Plan, qui visait une réduction d'un tiers des émissions de CO2 des centrales électriques américaines par rapport à 2005.
Il a relancé l'exploitation du charbon, du gaz et du pétrole de schiste. Il s'agit d'une volonté de satisfaire l'électorat qui souhaite que soient relancés certains secteurs industriels. Cet électorat se méfie de l'intervention des pouvoirs publics dans la société et dans le fonctionnement des entreprises.
Cette décision était déjà attendue du fait des retours en arrière sur la question de la protection de l'environnement.
Les puissants lobbies de l'énergie et une grande partie des élus républicains se méfient de la science, vue comme une rivale de la religion ou associée au "socialisme".
Donald Trump avait nommé Rick Perry comme ministre de l'Énergie, Scott Pruitt comme chef de l'agence de protection de l'environnement (EPA), dont le président a diminué le budget. Deux climatosceptiques assumés, qui avaient tous les deux voulus, quelques années auparavant, supprimer ces deux administrations dont ils ont pourtant pris la tête
Certains estiment que le changement climatique est un mythe, voire un complot contre les États-Unis.
En 4 ans, la présidence Trump aura annulé ou affaibli une centaine de mesures en faveur de l'environnement et de la protection de la biodiversité.
Les États-Unis isolés sur la scène internationale
De leur côté, les riches États de New York et de Californie ont annoncé poursuivre leur combat contre l'exploitation des énergies fossiles et en faveur de l'environnement.
L'Accord ne prévoit aucune sanction et les États ne sont soumis qu'à de simples engagements moraux.
De nombreuses multinationales perçoivent très concrètement les effets du réchauffement de la planète : beaucoup "décarbonisent" ainsi leur outil de production.
Les États doivent se soumettre aux contrôles d'un comité d'experts internationaux quant au suivi des politiques menées. Chaque pays doit établir un plan et réviser ses ambitions à la hausse tous les 5 ans. Les pays développés doivent aussi apporter un soutien financier aux pays en développement pour sa mise en oeuvre.
En mai 2017, au G7, la France et l'Allemagne avait demandé aux États-Unis de ne pas prendre de décision précipitée. Alors qu'un rapport de l'OCDE paru à la même époque mettait en évidence l'effet positif sur la croissance économique, à moyen et long terme, de la lutte contre le réchauffement climatique.
En 2019, le G20 à l'exception des États-Unis a reconfirmé leur attachement à l'Accord de Paris de 2015.
Seul pays à remettre en cause l'accord de Paris sur le climat
Le dérèglement climatique se poursuit, en l'absence d'une véritable action concrète par les signataires de la COP21. Cela pourrait être pire si le président Bolsonaro mettait à exécution sa menace de sortir à son tour de l'Accord de Paris et d'autres emboîtaient le pas.