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INFLUENCES GÉNÉTIQUES ET ENVIRONNEMENTALES DANS L’INTELLIGENCE ET LA…
INFLUENCES GÉNÉTIQUES ET ENVIRONNEMENTALES DANS L’INTELLIGENCE ET LA PERSONNALITÉ
INFLUENCE DES FACTEURS GENETIQUES
Modèle animal
Etude de Tryon sur 8 générations de rats
sélectionne les rats les plus performants et les moins performants a la fin de chaque épreuve de labyrinthe
plus on avance dans les générations, plus les différences sont contrastées
=> supériorité des facteurs génétiques par rapport aux facteurs environnementaux dans l’explication de la performance
performance s’explique par facteurs motivationnels et capacités d’apprentissage, pas forcément par intelligence
Etude sur différentes conditions d'élevage de rats
2 souches de rats (efficients et non eff.)
3 conditions: milieu riche, normal et pauvre
=> plus le milieu est riche, plus le nb d erreurs est faible = meilleure est la performance
différences ne se retrouvent pas systématiquement entre les 2 souches de rats
explications par des facteurs environnementaux pour niveau de performance
en milieu normal: contexte favorable a la synaptogenèse pour rats efficients : leur potentialité peut s’exprimer
Méthode du risque familial
= Analyse du risque chez deux personnes avec et sans lien de parenté
Limites de la méthode:
besoin de connaitre la prévalence d’un risque ou d’une pathologie au sein de la population générale pour la comparer à celle obtenue au sein d’un échantillon partageant un lien de parenté
confusion possible ente facteurs génétiques et environnementaux car influence familiale
échantillons parfois très réduits
risque d'un biais d'assimilation, mieux maîtrisé aujourd'hui
Méthode des jumeaux
compare jumeaux MN et DZ
Etude sur QI
corrélation supérieure à 0.80 chez MZ, stable tout au long de la vie
corrélation proche de 0.50 chez DZ, avec déclin assez marqué à l’âge adulte
=> héritabilité de l’intelligence estimée à 50% dans l’enfance et 80% chez l’adulte
Synthèse d'études sur traits de personalité
compare jumeaux elevés ensemble et séparément
=> corrélations plus faibles par rapport à ce qu’on retrouve sur intelligence cognitive
peu de traits de personnalités, certaines études très anciennes...
incohérences : corrélation presques équivalentes entre jumeaux MN élevés ensembles ou séparément sur anxiété, mais contrastes beaucoup plus important dans une autre étude
Méta-analyse de Polderman
=> 49% de la variance des traits de personnalité s’explique par des facteurs génétiques
Méthode des adoptions
comparer enfant avec son milieu biologique ou son milieu d’adoption
biais car moments d’abandon et d’adoption sont difficiles à standardiser, et difficiles à manipuler éthiquement
Etude longitudinale de Skodak et Skeels
infos sur niveau d’éducation des parents et QI mère biologique
Enfants testés 3 fois (2, 4 et 7 ans)
corrélations tendent à augmenter à mesure que l’enfant grandit
corrélations plus forte entre QI de l’enfant et niveau d’éducation biologique par rapport à ses parents adoptants
=> incidence des facteurs héréditaires, mais pas exclusivement
Etude sur différentes approches:
parents/enfants, fratrie, jumeaux
environ 50% de la variance du QI était expliquée par des facteurs héréditaires
Etude des liaisons génétiques
comprendre l'origine de la prévalence (différents méthode risque familial= quantifier la prévalence )
Etude sur gènes et explication des addictions
cibler les gènes candidats selon rôle qu’ils sont censés avoir dans l’organisme
présence de certains gènes pourraient accroitre les risques
limites: résultats hétérogènes car différents troubles addictifs
Etudes d'associations pangénomiques
lien entre marqueurs génétique ou moléculaires et un trait phénotypique
pluralité de l’association, plutôt que sur un seul gène ou un seul marqueur
Etude sur gène gène 5-HTTLPR et le bien-être subjectif:
gène impliqué dans le transport de la sérotonine et associé aux troubles dépressifs
allèle long de ce chromosome => niveau de bien-etre subjectif plus élevé
limite: corrélation, pas causalité + résultats souvent pas répliqués
Etude sur BE subjectif avec méthode des jumeaux:
méthode jumeaux: environ 30 à 40% de la variance du BE subjectif serait lié à des facteurs génétiques
méthode association pangénomique: prise en compte simultanée de 500.00 gène explique environ 12 à 18% de la variance du BE subjectif
=> Comment expliquer un tel décalage??
Etude sur marqueurs moléculaires associés au facteur g
Chaque gène n’explique pas plus de 0.4% de la variance
il n’y aurait ainsi pas de fondements génétiques au facteur G
d'après méthode des jumeaux = 48% de l’intelligence serait due à l’influence génétique
=> décalage énorme!
INFLUENCE DES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
Environnement partagé
personnalité des parents, style parental, niveau socio-économique..
augmente similitudes
Etude sur régime alimentaire et perf. cognitive
effet direct de la fréquence des repas carnés sur efficience cognitive?
indicateurs qui se confondent avec d'autres variables potentielles (niveau socio-économique...)
Etude sur effet de carences en iode sur QI
Métaanalyse en Chine:
=> Perte d’environ 12 points de QI face à des carences sévères
Récupération de 9 points de QI auprès des enfants diagnostiqués d’une forte carence
Mais différence selon les programmes
Etude sur niveau d'études et QI:
différences importantes dans le QI selon le nb d’années d’éducation
Limite: difficile d’isoler l’influence du milieu éducatif sur la performance cognitive, et l’influence de la performance cognitive sur la poursuite des études
Environnement non partagé
Place dans la fratrie, relation singulière enfant-parent..
augmente différences
Etude sur QI et taille/place fratrie
aînés tendent à avoir un QI plus élevé que leur cadet
plus la fratrie grandit, plus le QI observé est faible
Mais Taille de la fratrie et facteur g : r = .20
correspond à seulement 4% de variance expliquée => impossible de faire des prédictions
APPROCHE INTERACTIONNISTE
Estimation du phénotype
Modèle additif de la variance phénotypique
variance phénotypique = variance génotypique + variance environnementale
Etude sur Lien entre gènes et environnement sur inhibition du comportement
Analyse du gène 5-HTTPLR
Analyse du soutien maternel dans la prédiction de l’inhibition du comportement
=> Association de l’allèle court du gène 5-HTTPLR et d’un faible soutien maternel
Explications des troubles psychotiques
Présence d’au moins un allèle valine ou consommation de cannabis seraient corrélés positivement avec troubles schizophréniques
Modèle de la niche développementale ou écologique
Trois types d’interaction:
Influence passive
: l’environnement s’impose
Influence évocatrice
: l’environnement répond ou s’adapte à l’enfant
Influence sélective
: l’enfant choisit l’environnement qui correspond le mieux à ses gènes