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LA 3: sonnet 150 (II.La dénonciation de la cour ("seigneur" :…
LA 3: sonnet 150
II.La dénonciation de la cour
"seigneur" : mot sur lequel est placé le 1er accent
DB apostrophe dieu?
DB apostrophe un grand de la cour ?
Interjection synonyme de "mon dieu" ?
:red_flag: L'apostrophe à l'attaque du vers 1 peut revêtir plusieurs sens mais on comprend d'emblée que DB est interpellé par la situation de la cour. :red_flag:
V.1 et 2 "enjambement"
:red_flag: Cet enjambement dit la détermination de Db, sa révolte face à la situation de la cour :red_flag:
Allitération en s V.2&3 "seigneur" "saurais" "ces" "singes" "savent"
ton persifleur du poète
"Je ne saurais regarder" -> "me dépite"
gradation : de + en + colère
:red_flag: On comprend que le ton sera critique, satirique :red_flag:
"je ne saurais regarder d'un bon oeil ces vieux singes de cour"
oeil + regarder = spectacle
idée corroboré car courtisan = comédien, hypocrite (grec hypocrite = comédien) qui porte un masque V.14 et un costume V.4
"cour" "roi"
C'est bien à la cour du roi qu'a lieu ce spectacle choquant
:red_flag: L'attaque de DB est dirigée contre la cour et présente ce lieu comme un théâtre, un lieu où se joue un mauvais spectacle, une comédie sociale :red_flag:
Second quatrain virgule = miroir : la proposition subordonnée à l'attaque du vers se reflète et ce reflet se retrouve dans la principale qui termine le vers.
Présence dans tout le poème du cl de l'imitation du relfet
:red_flag: Cette qtaque est indirecte car elle passe par la thématique du reflet, du miroir déformant. En dénonçant et en critiquant les singeries des courtisans, DB s'en prend de façon détournée à leur modèle. :red_flag:
évocation de la cour et de ses mœurs :
hypocrisie des courtisans V.9,10...
Est en fait celle des grands de la cour ("s'il ment")
antithèse bon visage ≠ rage
antithèse caresser ≠ crèvent de rage
"pompeux appareil" = imitation de celui des grands de la cour ) vanité
agressivité des princes
agressivité 'ils le montrent du doigt"
méchanceté V.5
"qui ne savent rien faire" "ils vont le caresser"
présence ts le texte -> présents vérité générale : Db donne des généralités = lois
:red_flag: Db ne se contente pas d'énoncer de simples anectodes mais des vérités générales à portée critique. Il se pose en censeur :red_flag:
Cette idée d'un texte sérieux, au dela de la simple caricature des courtisans est d'ailleurs visible au niveau du vocabulaire : le lexique futile du début du sonnet fait place au vocabulaire du jugement moral
:red_flag: Le poète est donc un véritable moraliste qui dénonce les vices de la cour :red_flag:
I.La satire des courtisans
"Ces vieux singes de cour"
->
Le déterminant démonstratif prend ici une valeur critique comme si Du Bellay les montrait du doigt, comme si il les désignait avec mépris.
On note que l'adjectif vieux teinte le portrait d'une conotation négative.
Avec le complément du nom de cour, on comprend que la cour est leur lieu de vie, un zoo dans lequel ils évoluent.
:red_flag: D'emblée les courtisants sont fortement dépréssiés et présentés sous un jour négatif la métaphore animaliaire qui les assimile à des singes est une caricature :red_flag:
"contrefaire" "comme eux" "pareil"
Cl de l’imitation/copie
Rythme binaire ds le deuxième quatrain
Présence d'anaphores hypothétiques 'si" et d'un parallélisme de construction
La première partie du vers décrit l'action du grand , la seconde l'imitation du singe.
"singe"
animal qui imite
:red_flag: Le champ lexical de l'immitation mais aussi la structure binnaire du second quatrain souligne cette idée selon laquelle le coutisan est un être simiesque, il ne fait qu'imiter les grands de la cour, leur démarche (leur marcher) leur vêtements (se vétir comme eux), leurs paroles (second quatrain) et leurs actions (premier tercet) : toutes les attitudes de la cour sont reproduites. :red_flag:
particularité de l'immitation
La syntaxe binaire + jeu sur les temps verbaux dans le 2nd quatrain ( actions du maître = présent)
"se moque" "ment"
singe au futur : "feront" "diront"
Courtisans = robots, pantins, imitation mécanique irréfléchie
Des oppositions à la rime
"faire / contrefaire"
"Bon visage / rage"
"la lune en plein midi, à minuit le soleil"
chiasme
non sens, absurdité, dérréglement
:red_flag: Cette imitation des courtisans et systématique, mécanique ils apparaissent sous les traits de pantins déréglés irréfléchis et maladroits. Ces courtisans ne sont dotés d'aucune personnalité. :red_flag:
V.5-10-11-14 : présence du pronom personnel sujet "Ils"
Courtisans jamais nommés
masse anonyme, dépersonalisé
"Leur maître"
= subalternes
:red_flag: Les courtisans semblent dépourvus d'identité, ils ne sont plus qu'un personnage collectif. :red_flag:
V.2 "Ne savent rien faire"
V.14 "Ne savent pourquoi"
négation -> ignoriance
V.3 "contrefaire"
V.2 "rien faire"
préfixe a valeur négative (contre) annule le sens de faire
innaptitude, incapacité
:red_flag: Ces personnages sans identité sont dépourvus de toute intériorité: ils sont servilles, ignorants et incapables. Ils semblent finalement victimes de leur sort pris au piège de l'immitation la métaphore filée du singe traverse le sonnet comme pour montrer l'enfermement des courtisants dans leur singerie enfermement déja suggéré au vers 2 par le complément du nom "de cour". :red_flag:
V.14 "Ils se prennent à rire et ne savent pourquoi"
Ce portrait est grotesque (nb: on a un effet de zoooooooom) portrait grotesque qui parachève le portrait des courtisants
On a l'impression qu'ils portent un masque grotesque comme des comédiens. Cf. Idée du costume V.4
La pointe du sonnet les présente comme des singes rieurs, hurleurs
Intro