Le serpent qui danse de Charles Baudelaire
Intro
I-L'éloge de la femme aimée
II-L'ambivalence de la femme
Conclusion
Phrase d'accroche
Charles Baudelaire,auteur appartenant au mouvement du symbolime (voir fiche mouvement),élement de biographie (si util),Le poète s'adresse a la femme,a sa muse.Poème en 9 quatrains dédié a Jeanne Duval la "venus noire",célébrant la beauté en mouvement du corps féminin
Lecture du texte
Annonce du plan +de la problématique (selon la qestion posée)
A)L'éloge de la beauté féminine
B)La femme,puissance d'évasion
A)Un jeu d'antithèses
B)L'incarnation du mal,une incitation au péché
Tradition du blason:le poète décrit différentes parties du corps féminin (corps,peau,chevelure,yeux,tete,bouche et salive)
Lyrisme du poète:exprime son emerveillement face a la beauté du corps féminin:adjectifs "beau" (v.2) et "belle" (v.18) associé a 'lintensif "si" et a des points d'exclamations,enthousiasme du poète.
Multiples comparaisons célèbrent le caractère précieux de la femme:"etoffe vacillante" (v.3) peut évoquer des tissus luxueux comme la soie ou la moire,tout comme les "bijoux" (v.15) auxquels sont comparés les yeux de son amante
le blason décrit la marche élégante de la femme,dans un portrait en mouvement.Les verbes connotants le mouvements sont nombreux :"miroiter","vagabonde","marcher en cadence"...La marche est comparée a une danse,souligne la grace ("dans" (v.19)," se balence" (v.23)) et le rythme régulier et harmonieux.Le poète évoque la démarche sensuelle de son amante,ses courbes qui ondulent au gré de sa marche,semblant hypnotiser le poète :"ton corps se penche et s'allonge".
La F incarne L'ailleurs,elle permet l'évasion qui arrache le poète aux douleurs du spleen et le transporte vers l'idéal.
-Métaphore filée de la navigation et de l'eau traverse le poème.Les boucles de la chevelure et les mvts du corps s'apparentent a des vagues ("Aux flots bruns et bleus",v.8,"comme un navire qui s'éveille",v.9,"comme un fin vaisseau",v.26,"comme un flot grossi",v.29)
Dans la deuxième strophe le poète évoque son "ame reveuse" qui appareille pour un reve éxotique,comme si souvent des Les fleurs du Mal:la référence aux "ciels lointains",la "mer odorante",les animaux exotiques comme le serpent ou l'éléphant connotent l'éxotisme.cette reverie exotique prend la forme d'une synesthésie,car la F sollicite tous les sens:le toucher avec l"etoffe",l'odorat avec le "parfum",la vue avec les "yeux",le gout avec le "vin de boheme".
Cpdt cette F est décrite comme une belle indifférente:impénétrable,elle semble garder son mystère,comme l'indique le détail de "ses yeux,ou rien ne se révèle" (v.13).La F est présentée comme une créature froide avec la mention des "deux bijoux froids" (v.15),la comparaison avec du métal ("l'or avec le fer",v.14),matériau froid,ou encore la mention des "glaciers" (v.30).La progression du poème manifeste l'inquiétude grandissante du poète face a la "créature" qu'il contemple:dès la 2 strophe,les senteurs de la chevelure,qualifiées d'"acres parfums" (v.6),présentent un caractère agressif et irritant,amertume que l'on retrouve dans la derniere strophe:"je crois boire un vin de bohème,amer et vainqueur" (v.34).Dans l'avant dernière strophe,la mention du "flot grossi" et des "glaciers grondants" présente un caractère de plus en plus inquiétant,comme une menace qui croit.
La F est ambivalente,a la fois belle et inquiétante,fusion de "l'or" et du "fer",métal noble et métal vil,beauté et froideur.De meme,les pays chauds évoqués par les "mers odorantes" contrastent avec le flot des "glaciers" de l'avant derniere strophe.De nombreuses antithèses sont employées pour la définir (doux/amer;or/fer).A la fois enfant ("ta tete d'enfant") et femme redoutable,douceur et froideur.
-La F reunit les contraires:elle incarne la figure de la F fatale.Dans la dernière strophe,l'effet de la F sur le poète est double:s'il parseme son coeur d'étoiles (evocation probable du septième cie),la comparaison finale avec un vin "amer" assimile aussi la F a un "paradis artificiel" (titre d'une autre oeuvre de B),c'est a dire une drogue,un poison agréable mais qui génère de violentes rechutes.
Mais surtout,la F est comparée a un serpent ("on dirait un serpent qui danse/Au bout d'un baton",v.19-20,titre "le serpent qui danse").Or le serpent,animal biblique,symbole du Mal.La F est donc présentée comme un etre tentateur et maléfique.La mention des "dents" et de "l'eau qui remonte "a la bouche (v.31) n'est pas sans évoquer le venin mortifère du reptile,et les nombreuses allitérations en {S} ("paresse","se balence"...) créent une harmonie imitative qui donne a entendre le sifflement du serpent.La forme du poème reproduit d'ailleurs les ondulations du serpent,avec son alternance d'octosyllabes (8) et de pentasyllabes (5) et ses nombreux enjambements imitant les mouvements souples et fluides de l'animal (voir sous entendus sexuels"
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