Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE;…
L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE;
I) Le temps des mémoires officielles (1945-1970)
B) La mémoire communiste
Il cherche à: faire oublier qu'il rentre en résistance que lorsque qu'Hitler attaque l'URSS en 1941 et à obtenir davantage de voix.
La mémoire est instrumentalisme.
Le PCF: parti des 75 000 fusillés
C) L'occultation des déchirures et les mémoires oubliées.
Robert Aron avec: "histoire de Vichy" en 1954 défend la théorie du glaive et du bouclier.
Cet historien s'appuie sur les déclarations de pétain lors de son procès, or l'historien doit diversifier ses sources.
Lois d'amnistie sont votées en 1951 et 1953, les détenus sont libérés.
Film "Nuit et Brouillard" en 1955 diffuse l'horreur concentrationnaire mais n'identifie pas les mécanismes de la shoah. Le rôle des autorités françaises est censuré.
A) Le mythe résistancialiste gaullien: priorité à l'union nationale.
La mémoire est gérée par l'état: ordonnance du 9 août 1944 nie l'existence du régime de Vichy.
Bombardements, plus de 500 000 morts, division entre collabo (55 000 personnes) et résistants (200 000 personnes)
Lors du retour de De Gaulle en 58, apogée du MR, beaucoup de commémorations, mémorial au Mont-Valerien en 1960, les cendres de Jean Moulin sont transférées au panthéon, cérémonie à la radio.
Ressouder une société traumatisée:
Les épurations sauvages et légales, les femmes accusées de cola horizontales sont tondues. la société est désunie/affaibie.
MAIS: La plupart de historiens n'ont pas toutes les sources historiques et s'appuient sur l'officiel.
III) Une mémoire, des mémoires: l'Etat et l'histoire de la seconde Guerre Mondiale depuis les années 1970.
VOIR COURS
INTRO: La 2GM: nombreuses épreuves pour les français, La mémoire est complexe, l'historien doit rester objectif, bannir ses affects.
La mémoire est souvent plurielle et conflictuelle. Attention à l'hypermnésie.
La question est de savoir dans quelles mesures et comment les mémoires peuvent devenir un objet d'histoire.
II) Nouvelles mémoires, nouvelles lectures historiques depuis les années 70"
C) Le rôle des historiens face au réveil des mémoires.
Certains historiens ont accepté de participer aux procès (Robert Paxton, René Rémond, MAIS pas Henry Rousso). L'historien jouant le rôle de témoins à un procès risque de voir ses propos instrumentalisés.
L'historien doit prendre du recul, diversifié les sources, confronter plusieurs témoignages de différents acteurs, d'autres type de documents.
B) Une nouvelle lecture du régime de Vichy
1971: "Chagrin et la pitié" montre le quotidien des français à Clermont-Ferrand, reportage non diffusé à la télévision mais plus de 500 000 le voient au cinéma.
La majorité des français étaient attentiste.
Evolution des mentalités: De Gaulle meurt en 1970, il y a une nouvelle génération qui a plus de distance avec le conflit: plus de libertés aux études historiques car moins d'affects.
Robert Paxton publie: " La France de Vichy" il montre que la collaboration a été voulue par Pétain, que ce dernier a instauré des lois antisémites, on réalise que les autorités françaises ont participé à la Shoah.
A) L'histoire et la mémoire face à la Shoah
Serge et Beate Klarsfeld poursuivent les dirigeants nazis (crime contre l'humanité est imprescriptible en 1964) Klaus Barbie est jugé et condamné à perpet en 1987.
"Le Chagrin et la pitié" de Marcel Ophüls en 1971, montre la shoah à tout le monde et contredit les négationnistes depuis les années 70" comme Robert Faurisson.
Historiens et anciens déportés font un travail de mémoire mais pas avec le même objectif (expliquer/commémorer)
Le procès d'Eichmann en Israël en 1961, est un choc dans la mémoire de la Shoah.