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"Le portait dérobé" Mme De La Fayette (L'échange secret des…
"Le portait dérobé" Mme De La Fayette
Les contradictions et l'audace de la passion du duc de Nemours
Les circonstances favorables et la peinture de la cour
la scène se passe chez Mme de Clèves, la dauphine et sa cour se sont déplacées pour une séance de pose
tableau peint dans le but de l'envoyer à la Reine d'Ecosse
comparaison avec le portrait plus ancien
retouche puis abandon du portrait sur une table
La princesse et au centre des regards
Par la situation de pose
par sa beauté exceptionnelle (répété depuis l'incipit)
Mais, la focalisation se déplace sur le duc et ses sentiments contradictoires
Hésitation entre l'adoration et la crainte de laisser voir ses sentiments
hésitation entre le désir de dire sa passion ou l'exigence du silence et du secret (héritage du roman courtois)
phrase subordonnée complexe donc distinguées L.
héritage du roman courtois médieval
montre l'importance du regard des autres, aucune imprudence est permise, le secret doit etre maintenu sinon conséquence désastreuses
L'audace du désir et de la passion
La passion à sa folie surtout quand elle est renforcée par la jalousie L.
par métonymie le duc croie remporter une victoire sur le mari envié par jalousie , souligné comme source de l'imagination par "qu'il croyait"
le portrait représente la princesse par métonymie
récit d'une extrême précision sur les positions de chacun comme dans un tableau
la narratrice montre l'audace du geste au milieu de tout ce monde dont le mari
la cour n'a d'yeux que pour la princesse donc elle seule peut voir le vol par celui qu'elle cherche du regard derrière "un des rideau qui n'était qu'a demi fermé"
ce regard trahit ses sentiments dont elle n'a pas conscience
cela se voit a la rapidité de déduction
certitude de se savoir aimé qui la trouble
L'échange secret des regards
Regard intense L.
résume le coup de foudre réciproque de la scène du bal, l'amour ne passe que par les yeux, ici regard réciproque
intensité accompagné d'embarras
embarras remarqué et dit tout haut
simplicité et litote classique ne doivent pas cacher le danger du scandale qui lui ferait perdre sa réputation
contradictions qui agitent la princesse "la raison voulait qu'elle lui demande son portrait" mais d'autres raisons s'y opposent: la bienséance (règle du classicisme) pour éviter de l'"apprendre à tout le monde" ou demande en privé qui entrainerait un aveu amoureux
duc redouble d'audace en parlant tout bas
triomphe ainsi et à un aveu amoureux par le silence de la princesse
silence qui entraine culpabilité et aveu au mari
provoquera la fatalité de la passion jalouse du prince sa mort et la culpabilité renforcé de la princesse
parole délicate du prince révèle à la princesse les sentiments qu'elle fuyait L. d'où l'aveu fatal qui suivra