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"L'adieu au duc" Mme De La Fayette (L'argumentation de…
"L'adieu au duc" Mme De La Fayette
L'argumentation de la princesse: "les raisons de son devoir"
Les règles austères de son devoir
Réseau lexical dominant "des raisons de devoir insurmontables"
dressent un interdit moral et non social au mariage de Mme de Clèves et du duc (non social car veuve a la cour elle a le droit de se remarier, la cour et la reine y sont favorable; mais causes morales présentées comme des "difficultés insurmontables"
vocabulaire catégorique: "jamais" répété plusieurs fois
La raison de son repos
vrai raison du refus moins héroique: peur de l'infidélité du duc et de ressentir tourments de la jalousie: elle a compris que le duc est disposé à la "légèreté"
le conditionnel laisse penser à une hypothèse mais remplacé par du présent et du futur de l'indicatif
la raison veut qu'elle fuit l'amour et les risques de la jalousie
La hiérarchie dans ses relations
1ere prise de parole:discours direct
insiste sur la crainte de perdre l'amour du duc
2eme prise de parole: la jalousie comme risque horrible l'emporte sur le devoir de mémoire envers son mari
répétition et symétrie inversée (sorte de chiasme) L.
fidélité héroïque a la mémoire de son mari cache la peur de ne plus etre aimée par le duc, sa volonté a arrêté sa décision. elle peut donc avouer ses sentiments
L'aveu de sa passion contre la règle de bienséance
L'oubli des bienséances
princesse à l'initiative de la parole et de l'aveu, monopolise la parole dans une longue tirade ou elle semble prendre plaisir à s'épancher
parole après échange de regard remplace l'union amoureuse
aveu qui scandalise les lecteurs de l'époque car contraire à la tradition romanesque et à la règle classique de bienséance
Une sincérité absolue
"sincérité" accompagné du réseau lexical de l'aveu
princesse passe de la douceur amoureuse a un niveau moral plus profond
tout dire pour dire adieu
elle ose avouer sa peur de la "douleur mortelle" de ne plus etre aimé
rappel de la lettre perdie qu'elle croyait etre de lui qui lui à faire vivre pour la 1ere fois les "inquiétude mortelles de la défiance et de la jalousie"
hyperbole précieuse
registre tragique
une lucidité impitoyable tragique
passion amoureuse sans illusion comme dans les tragédies classiques
sévérité de son jugement sur le duc teinté d'un certain mépris pour l'homme
comme chez Racine la lucidité redouble le malheur sans rien ôter à la passion
condamnation classique de la passion amoureuse mais qui est aussi une parole pessimiste violente contre le duc
La vision de l'amour
Incompatibilité entre amour et mariage: vision précieuse de l'auteur
la princesse présente le duc comme une personne loin d'être exceptionnel: elle généralise "les hommes conservent-ils de la passion dans ces engagements éternels?"
question rhétorique, rappelle l'incipit et l'éducation de sa mère
inconstance "dois-je espérer un miracle en ma faveur?"
poursuit son analyse Mr de Clèves était « l’unique homme au monde capable de conserver l’amour dans le mariage » pour une raison peu glorieuse » peut être que sa passion n’avait subsisté que parce qu’il n’en avait pas trouvé en moi »
l'amour ne pourrais donc naitre que hors mariage et ne peut durer que tant qu'il n'est pas satisfait
Amour et inquiétude: vision moraliste pessimiste
l'amour ne peux éviter "le malheur de la jalousie"
affirmation catégorique "c'est le plus grand de tous les maux"
culpabilité lié à la mort du prince et le choc de cette jalousie féroce qui expliquer que la princesse est décidée à fuir absolument
elle ne peut dépasser cette vision tragique de l'amour
raison de l'aveu/adieu qui ne laisse aucune réponse au duc