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TROUBLES NEVROTIQUES DE L'ENFANCE (INHIBITION (fréquente : dans les…
TROUBLES NEVROTIQUES DE L'ENFANCE
Historique
angoisses de l'enfant prises en compte à la naissance de la psychanalyse (Freud 1909 - cas de Hans)
auparavant non repérés car associé aux aléas du développement normal de l'enfant
apparaissent dans le DSM-IV sous : troubles anxieux, troubles factices, , troubles dissociatifs, troubles de l'anxiété de séparation et trouble réactionnel de l'attachement
les troubles névrotiques de l'adulte ne s'appliquent pas bien à ceux de l'enfant
on parle alors de symptômes, trait névrotiques, survenant à un moment donné de l'évolution de l'enfant = distinguer les symptômes passager d'une organisation plus profonde qui ne se résoudra pas sans intervention thérapeutique
prévalence
difficile à évaluer. Anxiété deséparation, de 5 à 8% à l'entrée à l'école maternelle / 2 à 4 % à l'école primaire
entre 7 et 11 ans : phobies simples 3 à 9 % et 1 % pour les phobies sociales
inhibition scolaire fréquente entre 8 et 12 ans
troubles hystériques à partir de 11 ans (surtout chez les filles)
TOC à partir de 10 ans
ANXIETE PATHOLOGIQUE
permanence d'un sentiment d'appréhension
concernant l'avenir, lui-même (dévalorisation, culpabilité), nécessité de se rassurer par la présence d'un adulte, irritabilité, colères, caprices ou refus
symptômes
crises d'angoisse aiguës
à début brutal et apparemment spontanées
signes somatiques :
palpitation, douleurs, nausées, tremblements, sueurs, frissons, agitation ou prostration
signes psychiques :
sentiment d'étrangeté, peur de mourir ou devenir fou)
souvent liés à l'idée de séparation, ne se calme qu'avec la présence d'un parent
plus grand, les crises d'angoisse se transforment en
passage à l'acte
: colère, exigence, fugues, troubles du comportement, pensées envahissantes de mort ou de folie
TROUBLES PHOBIQUES
peurs focalisées
entraînant une attitude d'évitement et/ou la nécessité d'un objet contraphobique (parents) pour affronter l'objet ou la situation phobogène. D'où l'association de l'association des phobies avec les angoisses de séparation
distinguer les troubles des phobies normales, passagères et chez tous les enfants
8 mois : angoisse de l'étranger
peur du noir (autour de 2 ans)
peur de certains animaux (chiens, loups)
peur de certaines personnes (barbus, médecins, voleurs, ogres, fantômes)
peur de certaines situations (orage, ascenseurs, couloirs, certaines pièces...)
plus tard : peur de la maladie (saleté, microbes) et de la mort
caractéristiques : persistance, handicap, souffrance manifeste et durable chez l'enfant
phobies archaïques :
états de panique déclenchés par des objets de la vie quotidienne (aspirateur, chasse d'eau, écoulement d'eau...
phobies scolaires :
refus d'aller à l'école sous divers prétexte de type sentiment de persécution / non intégration dans la classe risque de déscolarisation et d'isolement et d'une pathologie borderline ou psychopathique sous-jacente
anxiété diffuse, le sujet ne comprend pas pourquoi il a des crises d'angoisse aiguës
TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
névrose obsessionnelle discutable chez l'enfant / distinguer obsessions et rituels banals des symptômes envahissants dénotant une organisation pathologique avec risque évolutif
l'apprentissage de la propreté et la période de latence font naturellement appel à des mécanismes obsessionnels (honte, dégoût, rites...)
pathologie
pensées "sacrilèges" ou "horribles" qu'ils tentent de chasser par des rituels conjuratoires (pensées ou actions)
rituels et cérémonials normaux chez l'enfant sauf s'ils envahissent l'ensemble des activités psychiques
compulsions : actes rituels contre lesquels l'enfant lutte mais dont l'accomplissement provoque un soulagement au prix d'une perte de temps importante
tics, notamment phonatoires
inhibition intellectuelle ou surinvestissement scolaire peut résulter de défenses obsessionnelles (doute, vérification, isolation, évitement de pensées...)
peuvent être accompagnés de symptômes anxieux et phobiques : modalité de cicatrisation d'une psychose infantile ou entrée dans celle-ci
prendre en charge et être attentif à l'évolution : vers une guérison totale ou temporaire avec risque d'une névrose obsessionnelle ou psychose adulte
Peur que les pensées intrusives provoque la mort, par exemple
INHIBITION
fréquente : dans les domaines de l'intellect, l'imagination, l'expression, créativité, mémoire, activité psychomotrice avec répercussions scolaires et sociales
limite du normal : enfant soumis, trop sage, mais prend plaisir à jouer et travailler
plus pathologique : le sujet est isolé et s'en plains, ne joue pas, refuse les activités de groupe, gêné dans son travail scolaire / comportement contrasté entre la maison (autoritaire et dominateur) et l'école
timidité jusqu'au mutisme extra-familial + phobie sociale : risque de prépsychose
au niveau moteur : maladresses, dyspraxie, passivité / intellectuel : "pseudo-débilité névrotique"
peut être lié à des facteurs familiaux (transfert négatif ou positif, mais culpabilité sur l'enseignant)