Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Carcinome épidermoïde
de la muqueuse buccale
( tumeurs invasives)…
-
- +de 95% des tumeurs malignes de la muqueuse buccale
- Nouveaux cas /an dans le monde
- pays développés : ~ 100 000
- pays en voie de dvpt : ~ 300 000
- total : ~ 400 000
-Les statistiques concernent généralement le CE bucco-pharyngé
- H : 4ème rang de tous les cancer
- F : 8ème rang de tous les cancer
- En Inde, 1 CE /2 est de siège buccal
- France 2ème et Suisse 8ème rang
- détruit ( le + souvent ) : ulcération à fond ± végétant
- envahi ( assez rarement) : aspect de "mosaïque", ou kératose
- intact ( origine cachée) : tumeur sous-muqueuse ± indurée
- de très petite taille ( "microcarcinome" de qq mm)
- à très large (occupant plusieurs régions, indépendamment de la profondeur)
- bords
- surface
- granulations blanches du fond de l’ulcération ( « vermiottes »)
- couleur du fond (de chair musculaire à rouge foncé)
- exsudat fibrineux
- aspect du gris jaunâtre, gris brunâtre à brun rougeâtre du fond ulcéreux
- s'il est superficiel, la palpation ne perçoit pas l'induration
- Etiologie :
- l’alcools-tabagisme est une cause particulièrement fréquente
- En Inde et Asie du Sud -> chique de bétel
- Evolution :
- extension à la gencive, à l’os mandibulaire et à la langue
- et à la glande sous-mandibulaire pour le CE du plancher postérieur
- siège le + fréquent
- atteinte fréquente de la caroncule salivaire ( pb lors de chir ou biopsie car ill faut sacrifier la caroncule salivaire )
- extension bilatérale, ligne médiane souvent franchie
- possible métastases gg bilatéral
- siège le - fréquent
- lésion à type d’ulcération tissulaire
- localisation cachée, difficile à détecter et à explorer
- mauvais pronostic
- La fréquence des CE de la langue varie entre 25 à 50 % selon les statistiques, selon qu’elles prennent en compte ou non les CE des lèvres
- pronostic plutôt mauvais
- CE de l’oropharynx, non visible sans miroir laryngé
- révélé par ↓ de la protraction ou métastase ganglionnaire
- le + souvent à la partie moyenne
- rarement à la partie dorsale post : < 10% ( papilles foliés et zone de jonction)
- exceptionnellement à la partie antérieure
- face int ≠ base de la langue
- sur zone atrophique ( surtout lichen plan)
- toujours latéral (jamais médial)
- Surtout la demi muqueuse, union 1/3 externe - 1/3 moyen
- rôle du tabac fumé
- et sur cheilite aclinique chronique
- bon pronostic après exérèse
- rare, demi-muqueuse, 1/3 externe - 1/3 moyen
- rôle du tabac
- bon pronostic
- rôle du tabac, et candies chronique (?)
- carcinome très lymphophile
- pronostic fonctionnel et vital réservé
- localisation la + fréquente
- presque toujours chez les fumeurs (cigarette, pipe)
- également chez les fumeurs
- localisation rare
- lichen plan, état post-lichénien
- fumeur de cigarette « à l’envers »
- Evolution : quelle que soit la localisation, le CE tend à s’étendre vers :
- le côté opposé
- la tubérosité
- la gencive sup
- l’os alvéolaire
- le rhino-pharynx
- Se développent le +souvent sur la gencive latérale ou postérieure en zone denté ou édentée
- Les causes habituelles sont le tabagisme et le lichen plan
- La tumeur gingivale tend à envahir l’os alvéolaire puis basilaire
- souvent sur le mode térébrant, invasif et le + rapide
- parfois sur le mode ostéolytique, non-invasif et relativement lent
- extension à :
- l’os mandibulaire
- extension au plancher buccal
- extension au vestibule
- extension à
- l’os alvéolaire
- au sinus maxillaire
- à la tubérosité
- au palais
- au voile
- au vestibule
- à la joue
- localisation la +++ fréquente
- sont le + souvent en cause :
- le lichen plan (ancien) ou l’état atrophique post-lichénien
- la tabagisme (fumeur de pipe)
- particularités : apparition d’un trismus avec parfois douleurs
- évolution : extension vers la peau, « nodule de perméation » cutané
- il est très rare qu’un CE apparaisse à ce niveau, il s’agit habituellement de l’extension post d’un CE rétrocommissural (des lèvres)
- muqueuse du fond du cul-de-sac ± gencive vestibulaire et joue voisines
- le + souvent vestibule inf (région PM), parfois sup
- étiologie habituelle : chique de tabac
- particularités : C verruqueux plutôt que CE habituel, au moins au début
- Le CE est une prolifération maligne de kératinocytes, né habituellement de l’épithélium de revêtement ulcéré, qui envahit les tissus voisins et profond , et s’étend en iceberg
- Le tissu épithélial tumoral est disposé en lobules ± massifs, qui peuvent être centrés par un globe comé éosinophiles , en travées fines et anastomosées + abondante dans les zone d’extension de la tumeur et parfois en cellules isolées, au sein d’un stromae conjonctif ± inflammatoire et vascularisé
- Les travées sont surtout faites de petites cellules basaloides, également présentes en périphérie des nobles, dont la structure caricature celle de l’épiderme, aboutissant au centre à l’ortho- ou parakératose sous forme d’un globe corné
- Les atypies cellulaire ( anisocaryose, irrégularités de forme, hyperchromatisme) et les mitoses souvent anormales sont + fréquentes dans les zones d’extension (- fréquentes et - importantes que dans les CE - différenciés)
- dans certaines CE, un élargissement par acantholyse des espaces intercellulaire peut aller jusqu’à simuler des structures glandulaires
- Le tissu conjonctif de soutien de la tumeur ou du stroma peut être très richement vascularisé, oedémateux, siège d’un dense infiltrat inflammatoire souvent lympho-plasmocytaire parfois mêlé de PM ou de PE ou de cellules macrophagiques
- Plus rarement, le tram est peu vascularisé, fibreux voire très riche en fibroblastes ( aspect desmoplasique) correspondant généralement à une tumeur à croissance + lente
- Une tumeur est dite d’autant + différenciée qu’elle ressemble davantage au tissu normal correspondant. Dans le cas du CE, il s’agit de l’épiderme normal ou hyperplasie avec ses « cadres clairs » et ses « ponts d’union »
- on peut distinguer
- CE très bien différencié
- CE peu mature, ou peu kératinisé
- CE immature ou non kératinisé
- ⚠ il existe des carcinomes indifférenciés mais pas de CE indifférencié
- une tumeur est dire mature si elle est capable de produire les mêmes substances que les tissus normaux correspondants : la kératine pour le CE
- on peu distinguer
- CE très bien différencié
- CE peu mature, ou peu kératinisé
- CE immature ou non kératinisé
- CE très différencié
- cadre clair et pont d’union - atypie cellulaire modéré
- NB : carcinome verruqueux est une variété particulière de CE très différencié
- CE moyennement différencié
- absence de cadres clairs
- nombreuses atypies et monstruosités
- CE peu différencié
- petites cellules , peu d’anisonucléose
- raccordement à l’épithélium de surface
- Généralement facile en cas de CE différencié
- parfois difficile pour un CE peu différencié l’étude immunihistochimique est nécessaire
- Le problème peut être d’ordre histologique
- coupe mal orienté (élémentaire !)
- hyperplasie pseudo-carcinomateuse et tumeur à cellules granuleuses
- métaplasie malpighienne ( tumeur salivaire)
- tumeur odontogène épidermoïde
- Le problème peut être d’ordre clinique
- gomme syphilitique ulcérée
- ulcération tuberculeuse
- histoplasmose classique
- maladie de Crohn
- aphte géant
- ulcération traumatique et ulcération éosinophiles
- Ou d’ordre clinique et histologique
- kérato-acanthome de la lèvre
- sialimétaplasie nécrosante
- elle peut apparaisse comme dans ce cas, dans un contexte inflammatoire chronique
- ou dans un contexte tumoral dont un des meilleurs exemples est celui de la tumeur à cellules granuleuses d’Abrikossof
- le tissu épithélial hyerplasique ne présente pas d’atypie, les travées ont souvent des extrémités effilées
- la + fréquente
- ulcération de taille variable
- forme arrondie ou irrégulière
- limitée par des bords à pic vers l'intérieur, surélevé, évérsé ou en pente douce vers l'extérieur
- Son fond
- est au dessus du plan de la muqueuse voisine
- d'aspect ± granuleux
- couleur chair-musculaire
- parfois granulation blanchâtre
- zone d'hémorragie rouge noirâtre et/ou de nécrose jaune grisâtre
- muqueuse voisine souvent avec plage de kératose, d'érythème et / ou d'atrophie
- très fréquente
- aspect comme forme ulcéré-végétante
- sauf que le fond est situé au même plan que la muqueuse voisine
- assez rare
- Aspect
- bourgeonnant irrégulier en surface
- ou projection papillaire rougâtre ou blanchâtre
- forme rare ± invasive
- ulcération à bords plat
- pas / peu d'induration
- DD : ulcération traumatique
- rare, superficiellement invasive
- associe érythème, parfois érosions, kératose ± verruqueuse
- pas d'induration
- DD : lichen plan
- forme rare, ± invasive
- souvent découverte au stade de tumeur invasive profonde
- très rare, profondément invasive
- origine peut être cachée ou peu visible
- ne se révèle que tardivement par une tuméfaction sous-muqueuse ou une métastase ganglionnaire
- très rarement décelé à ce stade
- déjà micro-invasif ou invasif superficiel
- petit carcinome généralement ulcéré associé à une plaque kératosique et/ou érythémateuse