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Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale (Tumeurs épithéliales bénignes…
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Définition : néoformation tissulaire apparu du fait d’un dérèglement mitotique passager et localisé, qui ressemble +/- au tissu normal au dépend duquel il s’est développé
- aspect macroscopique normal, identique au tissu qui lui a donné naissance. Cependant, ces tissus peuvent s’ulcérer secondairement car du fait de la gêne engendré, le patient peut mordre dedans
- tissu mou à la palpation, pas d’induration
- pas d’infiltrations des tissus profonds -> tumeur mobilisable
- pas d’adénopathie en relation ( sauf en cas d’ulcération secondaire, comm toute inflammation des muqueuses)
- type d'HPV : 2
- type plus rare : HPV 4
- peut aussi se présenter dans la cavité buccale
- dans la bouche, elle touche principalement les surfaces kératinisées de la gencive et du palais
- suite d’une auto-inoculation
- lésions sont typiques chez l’enfant
- La croissance initiale est rapide ( jusqu’à 5 mm) , puis demeures stable pendant des années
- Il n’est pas vital cliniquement de différencier la verrue vulgaire du papillome, car le traitement est le même -> résection chirurgicale
- type d'HPV : 6-11
- type plus rare : 2 ( verrue), 16-32 ( condylome)
- tumeurs épithéliales bénigne de la muqueuse buccale
- leur désignation provient de leur état de surface qui rappelle celui du « choux-fleur »
- lésions peuvent être isolées, parfois multiples, - pédiculées rarement sessiles
- diagnostiquées à tous les âges avec une fréquence + élevée vers 30 ans
- affectent volontiers les hommes d’ethnie blanche
- sur ( ordre décroissant) les muqueuses palatines, linguales, labiales et gingivales
- type d'HPV : 6-11
- type plus rare : 2-6-32
- se retrouve normalement au niveau des aires génitales et il est considéré comme une MST (maladie transmissible sexuellement )
- lésions ressemblent au papillome, mais + volumineuses, multiple, ont un aspect davantage en chou-fleur et sont + profondément enracinées
- beaucoup + rare dans la cavité buccale. On les retrouve surtout sur la muqueuse labiale, le palais mou et le frein de la langue
- transmis par un contact bucogénital ou pendant l’accouchement
- il est préférable de réséquer l’ensemble de ces lésions simultanément afin de diminuer la probabilité d’une autre infection ( une autre inoculation)
- on ne recommande pas l’excision au laser (risque de dispersion des particules virales dans l’air)
- pas d’agents antimitotique utilisé au niveau génital
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- type de HPV
- en bouche
- sur le col : 6-11 ( bas risque), 16-18-31 ( haut risque)
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- type de HPV : 13-32
- type plus rare : 1-6
- elle n’intéresse que la muqueuse orale
- Indiens nord américains et Inuits , enfants nord-africains noirs et antillais
- macules ou papule peu saillantes ( de 1 à 10 mm)
- lisse blanchâtre, opaline ou rosée
- toujours multiples, parfois très nombreuses, lèvres face interne des joues parfois langue , presque jamais sur les gencives le palais durs
- s’effacent + ou - quand on étire la muqueuse
- après quelques années, souvent, elles guérissent spontanément(?), et persistent rarement chez l’adulte jeune immunocompétant
- Cliniquement en faveur de ce diagnostic
- papules multiples : presque plates de couleur blanchâtre à rose pâle chez un enfant de couleur
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- La quasi-totalité des TBE buccales est liée à une infection par un papillomavirus humain (HPV)