Peut-on parler d'un bon gouvernement

La science du bon gouvernement

Au commencement était l'analyse normative

Platon imagine cité idéale : nb parfait de citoyens, eugénisme, organisation hiérarchisée ontologiquement, idéal communiste

Aristote, Les Politiques : un bon gouvernement ne fait pas que satisfaire notre instinct grégaire sinon on serait un troupe --> objectif : bien-être commun

= jugement en f° du bien et du mal

De la philosophie politique au savoir des princes

Renaissance et Machiavel : rupture --> on ne cherche plus à savoir si le monde est conforme à ce qu'il devrait mais on l'analyse comme il est

Meinecke, L'idée de la raison d'Etat dans l'histoire des temps modernes, 1924 : « La raison d’Etat est la maxime selon laquelle l’Etat agit, la loi qui régit son fonctionnement » = pas une loi religieuse ou morale mais de nécessité pour survivre

Naissance de catégories, d'outils : recensements systématiques, stratégie fiscale, études statistiques etc.= le bon gouvernement c'est celui qui apporte à l'Etat stabilité et puissance

la science politique entre normativisme et positivisme

normativisme : contexte moral des décisions --> analyser ce qu'il se passe et dire ce qu'il devrait se passer

empirisme : description de la réalité grâce à des outils

Qu'est-ce que gouverner (De Platon à Zuckerberg)

Gouvernement et gouvernance

Evolution permanente de la forme politique (cité grecque, état-nation, pays dans la globalisation...°

Aujourd'hui Etat n'est plus acteur unique : FTN, ONG, Organisations intentionales, Métropoloes puissantes etc. / réseaux transnationaux / flux financiers, informationnels, droits etc.

Le New Public Management

Utilisation de techniques managériales du privés : division du travail, hiérarchie, sélection sur concours --> contrôle de gestion, gestion par objectif, chiffrage perpétuel

Recherche de la performance accentuée par la globalisation et la numérisation

Les 6 caractéristiques de Toonen

Approche axée sur la qualité et la performance

Objectif d'amélioration de la prestation et de rapidité

Approche axée sur l'éco

séparation institutionnelle : sous-traitance : ceux qui créent les solutions ne sont pas ceux qui y les mep, recours à des experts

services publics gérés par des agences de notation qui évaluent la performance

logique de marché plus que de service publique (peu de structure hiérarchique, plus économique)

Ourzik : Etat facilitateur plus qu'acteur, règlement plus que gère = promeut initiative privée, protège environnement, assure la bonne gestion foncière et l'éducation

La dissémination du point de vue souverain

Pierre Muller : les actions et activités de l'Etat sont déterminées par dynamiques extérieures à lui

Patrick le Galès : l'Etat français n'est pas uniquement français

Souveraineté (tout voir, pouvoir tout faire etc.) --> n'existe plus --> éclaté

Peut-on "bien gouverner" à l'âge de la gouvernance

Comment gouverne-t-on les réseaux et le marché

Elaine Kamarck : deux conceptions du gouvernement

Par réseau : Etat prend décision d'une politique et mobilise réseau d'ONG grâce à son pouvoir de contact, de financement, de coercition

par marché : gvt a peu ou pas d'employés publics, pas d'argent public --> on crée un marché qui remplit un objectif public

Les éléments d'une bonne gouvernance

Rapport de la Commission Economique et Sociale de l'ONU pour l'Asie et le Pacifique

  1. Transparence
  1. Réactivité face aux besoins sociaux
  1. Etat de droit, droits de l'homme, pouvoir judiciaire indépendant, police incorruptible
  1. Consensur
  1. Encourager la participation (pas forcément démocratique)
  1. Equité et inclusion
  1. Efficacité
  1. Responsabilité des décideurs de leurs

L'imputation de la responsabilité

Difficile car responsabilité multiple

John Rawls, théorie de la justice, 1971 : effort rigoureux, objectif, rationnel pdv politique et moral : la recherche d’une société juste —> combiner normativisme et empirisme