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II/ La liberté, la morale et la pratique (B/ Liberté et politique (Selon…
II/ La liberté, la morale et la pratique
A/ Liberté et morale
La morale prescrit un ensemble de règles, de normes, de valeurs rendant possibles la vie en société. Selon Kant la morale est " la doctrine qui nous enseigne [...] comment nous devons nous rendre dignes de bonheur " :warning:.
C'est accomplissant son devoir moral que l'homme peut espérer pouvoir atteindre le bonheur le "contentement de l'âme". Or la loi morale ne contraint pas; elle oblige. Elle implique notre liberté car nous sommes libres de nous soumettre ou de refuser la loi morale. Le devoir moral implique donc de se soumettre en âme et csc à l'impératif catégorique qui énonce une loi universelle.
1-Liberté et autonomie
Selon Kant l'autonomie c'est :warning:"cette propriété qu'à la volonté d'être à elle-même sa loi". Elle caractérise donc la volonté pure qui ne se détermine qu'en vertu de sa propre loi et non par un intérêt externe. L'homme qui demeure totalement esclave de ses passions est hétéronome. Il est indispensable de parvenir à l'autonomie dans un état de droit c'est ce qui fonde la démocratie et ce qui permet aux citoyens d'être reconnus responsable de leurs actes.
Ainsi comme l'a montré Rousseau il ne faut pas confondre l'indépendance et la liberté, car la liberté ne consiste pas à faire ce qui nous plaît mais à se soumettre librement aux lois.
Rousseau :warning: " C'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté".
En ce sens c'est parce que l'Homme est doté d'une volonté libre qu'il peut être considéré comme un sujet responsable
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B/ Liberté et politique
Selon Platon le tyran qui agit comme bon lui semble ne dispose que d'une pseudo-liberté car il ne prend pas en compte les effets à long terme de son action et l'intérêt du peuple.Le tyran du grec turanos signifie maître absolu.
En effet il est asservi à la partie la plus basse de son âme, la sensibilité. Or "le véritable gouvernant n'est point fait pour chercher son propre intérêt, mais celui du sujet gouverné. Le tyran s'oppose au philosophe qui gouverne selon la raison.
Platon critique la démocratie car le peuple peut être aisément manipulé par les sophistes par l'art de la rhétorique, de la flatterie à un régime aristocratique. Cependant comment concilier le bien individuel avec le "bien-commun" peut-on penser la légitimité d'un contrat social en accord avec la volonté générale.
Rousseau entend définir dans (Du Contrat Social) un système politique juste assurant l'égalité et la liberté civile. Il précise que le pouvoir ne peut être fondé sur la force car la force "est une puissance physique subjective". Seul le droit a une légitimité et une valeur objective car il est en lien avec "la volonté générale" qui résulte de la majorité politique.
Il faut distinguer la volonté générale de la volonté de tous et "de la volonté particulière". La volonté particulière renvoie à l'individu et à la liberté naturelle qui ne connait pas de limites ni de règles. Cette liberté naturelle caractérise "l'état de Nature" antérieur à "l'état social" lequel résulte du contrat social.
Grâce au contrat social chacun s'engage à respecter les clauses, ce qui permet l'instauration de la justice