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En quoi le spectacle des vestiges romains est-il propice à une méditation…
En quoi le spectacle des vestiges romains est-il propice à une méditation sur le temps qui passe ?
Rome ou la vision d'une ville en ruine
Ville à la gloire passée
la ville de Rome est invoquée par le poète, associée à l'antiquité et aux empereurs : "césars", Rome est une figure maternelle pour les épars
"Rome, te voilà donc ! ô mère des césars v. 1
apostrophe + o vocatif + périphrase + tutoiement qui créer une intimité en le poète et la ville + personnification
rappelle des référence connue de Rome, les 7 collines ex: mont palatin, capitole
"d'un pâle demi-deuil revêt tes sept collines" v. 12
références culturelles
La harpe fait le lien avec la lyr dans l'antiquité et donc fait référence au mythe d’Orphée > rapport avec le lyrisme (dominant dans le mouvement romantique) + rappel de sa fonction de poème qui est de chanter avec la lyr
"ma harpe, qu'en passant l'oiseau des nuits effleure," v. 15
personnification de la harpe
Ville en ruine
Les ruines sont omniprésentes dans sa vision de Rome, ce qui rappelle le goût des romantiques pour les ruines
"tes monuments épars" v. 2, "ta ruine immense" v. 7 "sur tes propres débris" v. 16 "rêver ce tombeau" v. 9
hyperbole + v 16 allitération en "r" + tutoiement + v. 9 paradoxe
Rêverie romantique du promeneur solitaire dans la ville au crépuscule, qui contemple les ombres invisibles d’un passé silencieux.
"J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau,
À l’heure où de la nuit le lugubre flambeau" v. 9/10
**oxymore + paradoxe + anaphore + répétition
Ville destinée à l'oubli
thème propre à la poésie : topos : la fuite du temps, ici le poète en parle avec un ton satirique, le temps domine toujours et est pus fort que tout
"J'aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire" v. 3
le mot "temps est placé à la césure : permet d'insister dessus
la Rome antique est morte, le poète fait le deuil de cette ville dont il ne reste que des ruines
Le poète est nostalgique, de cette Rome antique vouée à l'oubli
"Comme l’œil du passé, flottant sur des ruines," v. 11
comparaison + personnification du passé
Rêverie romantique du promeneur solitaire dans la ville au crépuscule, qui contemple les ombres invisibles d’un passé silencieux.
"J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau," v. 9
la gloire de Rome est éphémère et s'efface contrairement à la nature : la nature est omniprésente, elle dominera toujours et sera la tout le long du temps
"torrents > l'eau, flambeau > feu, collines > terre, l'oiseau"
vocabulaire des quatre éléments
La méditation du poème sur le temps
Un sentiment de mépris à l'égard de la vanité de Rome
expression péjorative, qui signifie écraser, mépris à l'égard de Rome qui n'est plus que des monuments épars (en ruine), ce sont les dégâts du temps
"J'aime à fouler aux pieds tes monuments épars" v. 2
Sentiment de mépris, de dédain, de vengeance face à ses prétentions d’éternité et son symbole de gloire, face à sa vanité.
"j'aime à fouler aux pieds tes monuments épars; j'aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire" v. 2/3
anaphore
les couleurs deviennent plus lumineuse, opposition avec "la nuit le lugubre flambeau" v. 10, le poète rappelle ici les beautés du monde
"Et, d'un ciel toujours jeune et éclaircissant l'azur" v. 13
personnification du ciel
Une réfléxion sur la condition mortelle des hommes
réflexion philosophique sur le temps qui passe, sur la mortalité des homme qui croient que leurs œuvres architecturales sont immortelles
"L'homme serait-il donc de ses œuvres jaloux ? Nos monuments sont-ils plus immortels que nous ? v. 5/6
phrases interrogatives + construction sous forme de chiasme + empli du conditionnel + 1er pers du pluriel
pas d'égalité entre les hommes et leurs œuvres, les œuvres perdurent plus longtemps mais sont au final vouées à la mort
"égaux devant le temps, non, ta ruine immense" v. 7
anacoluthe
Il explique bien que comparé aux hommes et à leurs œuvres, la poésie, les écrits eux sont immortels et survivent à l'épreuve du temps
ce cri pas entendu montre la petitesse de l'Homme par rapport à la grandeur de la nature
Le cri de liberté inaudible du poète romantique
Le poète pousse un cri de liberté. Il se revivifie dans la contemplation de la nature mais il est à peine audible dans ce décor grandiose. Il est désolé par l'impuissance de son cri et face à la cruauté de la nature indifférente qui mène les hommes à l'oubli
"Et jette aux flots du Tibre un cri de liberté,
Hélas ! par l’écho même à peine répété." v. 17/18
Interjection “hélas” + Allitération en [p] : harmonie imitative qui suggère l’écho