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Carcinome épidermoïde (Formes topographiques (CEI Langue (30%) (CE…
Carcinome épidermoïde
Formes topographiques
CEI Langue (30%)
CE pelvilingual (84%)
- essentiellement bord et face inférieure de la langue, parfois débordant sur la face dorsale et/ou partie postérieure (zone jonction et pailles foliés) et rarement vers la pointe de la langue
- gêne progressive des mouvements de l'organe , avec latéraux-déviation du côté atteint lors de la protraction
- mauvais pronostic
CE du dos de la langue (10%)
- toujours latéral et jamais médian
- sur zone atrophie (lichen plan)
- tabac rarement la cause
CE de la base de la langue
- appartient à l'oropharynx
- difficulté ou impossibilité de la protection
- difficilement palpable, ne peut être vu qu'avec un miroir laryngé (ORL)
- mauvais pronostic
CEI Lèvres (25%)
CE de la lèvre inférieure (88%)
- prend naissance de la demi-muqueuse ou zone de contact (mi-distance entre commissure et partie médiane de la lèvre)
- origine : chéilite actinie chronique, kératose en pastille du fumeur de cigarettes
- cause : tabac (cigarettes)
- croûtelle que le malade arrache, et qui se reproduit rapidement
- stade ultérieur: ulcération, en s'accroissent peut déborder un peu sur la peau, sur la muqueuse. Le fond est humide, fibrineux jaunâtre du côté muqueux, et sec , crouteux et brunâtre du côté de la demi-muqueuse
- pronostic bon
CE de la lèvre supérieure (4%)
- chez le fumeur(cigarette)
- bon pronostic
CE de la commissure et de la zone rétrocomissurale des lèvres (8%)
- très lymphophile
- chez le fumeur et candidose chronique
- mauvais fonctionnel et vital réservé, zone très mobile et difficile à opérer sans compromettre la continence des lèvres
CEI du plancher buccal (15%)
- sujet alcoolo-tabagique
- inde et asie du sud (chique de Bétel)
- tend à infiltrer la langue de l'intérieures, les gg sous-mandibulaire et l'os mandibulaire en dehors
CE du plancher antérieur ou antéro-latéral
- le plus fréquent, facile à dépister et à examiner
- détruit fréquemment le caroncule salivaire, envahit la partie inférieure du frein antérieur et passe la ligne médiane pour envahir le côté opposé
- peut donner des métastases bilatérales
CE du plancher postérieur
- plus rare et plus difficile à examiner (presque jamais dépisté précocement)
- ressemble type ulcération fissuraire, et douleurs intolérables lorsque ls bords sont écartés
- pronostic mauvais
-
CEI du palais (10%)
CE du palais dur (10%)
- rare
- présent chez certaines populations (Inde, Philippine, Américains Sud) --> habitude de fumer la cigarette le bout à l'envers
- lichen plan, état post-lichénien
-
CE du voile postérieur étendu au palais dur (35%)
CEI des gencives (10%)
- envahissement rapidement l'os alvéolaire, puis l'os basilaire
- causes : tabac et lichen plan
- mode térébrant ou ostéologique
- risque de fracture
CE de la gencive supérieure (40%)
- tend à s'étendre vers le sinus maxillaire, voile, le vestibule ou la joue
CE de la gencive inférieure (60%)
- tend à s'entendre dans le plancher buccal
Aspect clinique
- découvert fortuitement au cours d'un examen médical systémique, ou le plus souvent à l'occasion de soins dentaires
- malades ne consultent que tardivement pour la tumeur elle-même, qui ne se révèle qu'inconstant par une simple gène, un saignement, ou l'apparition d'une adénopathie cervicale, et reste très longtemps indolore
- taille très variable (en profondeur et en surface), forme grossièrement arrondie ou irreg, limité par des bords à pic vers l'intérieur, surélevés, éversés ou en pente douce vers l'extérieur
- aspect variable dû à des états ≠ de l'épithélium de revêtement --> épithélium détruit (ulcération), envahi (verrucosités, kératosiques ou mosaïques) ou intact en cas d'extension sous-muqueuse d'origine cachée (comme cryptes amygdaliennes)
- de couleur chair musculaire avec parfois des granulations blanchâtre de kératine, des zones hémorragie rouge noirâtre et/ou nécrose jaune grisâtre
- muqueuse voisine aspect normale ou présenter de façon variable des plages de kératose, d'érythème et/ou atrophie.
- palpation tumorale
Forme ulcéro-végétante
- la plus fréquente, et la plus caractéristique du CEI
- son fond situé au-dessus du plan de la muqueuse voisine, d'aspect plus ou moins granuleux ou végétant.
Forme ulcéreuse
- fréquente
- fond de l'ulcération situé dans le même plan ou plus profondément que la muqueuse voisine
Forme végétante
- la plus rare
- se présente comme une masse indurée d'aspect plus ou moins verruqueux avec parfois des projections papillaires irreg, de teinte rougeâtre à blanchâtre selon le degré de kératinisation
Formes atypiques
- forme ulcéreuse atypique: ulcération cratériforme, ou à bords plats, et fond parfois recouvert d'un voile fibrineux
- forme fissuraire: siégeant dans les plis, surtout plancher buccal latéral ou post, l'ulcération linéaire orientée dans le sens du pli forme une fissure cachée entre les lèvres indurées et inextensibles, recouverte de muqueuse normale.
- forme en nappe superficielle: d'aspect bigarré, érythémateuse avec des plages kératosiques et parfois verruqueuses, et/ou érosions. Induration tumorale absente ou difficile à détecter.
- forme non ulcérée: surface plus ou moins lisse, ou un peu verruqueuse peut être kératinisée blanchâtre, ou érythémateuse , ou présente un aspect en mosaïque
Généralités
- cancer fréquent, représente 95% de toutes les tumeurs malignes de la cavité buccale
- touche essentiellement les pays en voie de développement
- classement : 4ème rang chez les H et 8ème chez la F mais ce dernier tend à augmenter de classement car de + en + de F fument
- américains noirs > blancs (facteur socio-économique)
- les pays les plus atteint : Inde (0.6F pr 0.4H, chique bétel) > France (Suisse 8ème rang)
- les moins touchés : Japon
Histopathologie (CEB)
- Stade in situ: prolifération de cellules tumorales issus de l'épiT de revêtement, qui habituellement commencent par l'envahir et le détruire
- Stade invasif: puis envahissent et détruisent progression les tissus sous-jacents, chorion, sous-muqueuse, plan musculaire, os qui sont remplacés par du tissus épithélial tumoral accompagné par un stoppa conjonctif réactionnel qui en assure la nutrition
- kératinocytes tumoraux : transformation maligne des kératinocytes normaux, marquée par l'apparition d'atypies nucléo-cytoplasmique et de mitoses anormales, et par la perte plus ou moins importante de la différenciation cellulaire.
- CEB habituellement bien différencié et matures : Les cellules tumorales sont entourées comme les kérotinocytes normaux par un espace clair traversé par des "ponts d'union et produisent de la kératine sous forme de globes cornés et/ou cellules dyskératosiques
- CEB moyennement/peu différencié et peu matures/immatures : cellules sans cadres clairs, gardant dans l'ensemble un aspect basaloïde et non kératinisantes
La cohésion entre les kératinocytes tumoraux étant réduite, certaines cellules peuvent se détacher de la tumeur primitive et migrer par voie lymphatique pour donner les fréquentes métastases ganglionnaires cervicales, et bcp plus rarement par voie hématogène pour aller former des métastases à distance
Tumeur différenciée: l'architecture et l'aspect cellulaire se rapproche à celle d'un épithélium normal