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L'imagerie mentale (Autres rôles de l'image mentale (La Rotation…

- - - - Méthode des lieux
        
        Mémorisation préalable d'un parcours.
        Au moment de l'encodage, les items à mémoriser sont « distribués » à travers les différents lieux en suivant le parcours à l'aide de l'imagerie mentale.
        Au moment du rappel, les items sont récupérés à tour de rôle en suivant le même parcours et chaque lieu agit comme un indice contextuel
        
        Ration idéal d'items et de lieux (Crovitz, 1971)
        
        Expérience:
        On demande à de groupe de mémoriser 32 mots. Un groupe n'a pas de stratégie de mémorisation prédéfinie, l'autre utilise la méthode des lieux. Le groupe utilisant la méthode des lieux, doit placer les mots dans 1, 2, 4, 8, 16 ou 32 lieux.
        
        Résultats:
        
        1-2 items par lieu semble être le ratio optimal
        
        À 8 items et plus par lieu, l'indice de récupération (c.-àd. le lieu) n'est plus suffisamment spécifique et la méthode ne confère pas d'avantage significatif vs le simple rappel libre
      - Méthode des crochets
        
        On mémorise un certain nombre de mots crochets dans un ordre précis (un-pain etc..). Puis on associe aux items à mémoriser (ex: pain-table: on pense à du pain sur une table). En suite puis on peut récupérer nos items en fonction de l'odre
      - Prérequis
        
        Apprentissage préalable d'une liste d'items qui agiront comme indices de récupérations
        
        Les items lors de l'apprentissage doivent être présenté à un rythme assez lent
        
        Les items sont plutôt concrets pour avoir plus facilement une image mentale
  - - - S est un mnémoniste il peut emmagasiner jusqu'à 40-50 items en 3 min
        
        il utilise l'imagerie mentale et pense que son atout se trouve dans la bizarrerie de l'image qu'il créait
        --> on se demande alors si c'est cette bizzarerie ou l'association avec un autre objet ou les deux qui favorise la mémorisation d'une information
      - Expérience1 Wollen, Weber & Lowry (1972)
        Apprentissage incident de paire de mots associés avec des images (interactif/bizarre/non interactif/non-bizzare)
        
        Conclusion: :red_flag:
        Le rappel est meilleur lorsque les mots sont présentés en interaction, indépendamment de la bizarrerie
      - Expérience 2—Kroll, Schepeler & Angin (1986)
        La critique de l'expérience 1 était qu'à la différence de S nous ne produisions pas nos propres images
        On donne donc ici des phrases (plausibles ou bizarres) aux participants et on leur demande de se créer une image mentale
        Ex. plausible : L'AUTOMOBILE roule sur un PARAPLUIE
        Ex. bizarre : L'AUTOMOBILE se couvre d'un PARAPLUIE
        
        Conclusion:
        Le rappel des participant n'est pas meilleurs lorsque les images sont bizarre
    - - Expérience:
        On réalise l'apprentissage d'une liste de paires de mots parmi lesquels se trouve des mots concrets (image mental facile) et des mots abstraits (image mentale difficile).
        On a alors 4 types de paires de mots (E.E; F.E. E,F;F.F)
        Au test de rappel indicé, le premier mot de la paire est présenté au participant comme indice de récupération et le participant doit donner le deuxième mot de la paire en réponse
      - Résultats
        Les paires E-E ont entraîné le meilleur rappel, alors que les paires F-F ont entraîné le moins bon rappel
        Les paires E-F ont entraîné un meilleur rappel que les paires F-E, ce qui suggère que l'effet du potentiel d'imagerie élevé agit principalement au niveau de l'indice de récupération
        
        Dans cette même étude on a aussi demandé qu'elle stratégie avaient employer les participants:
        
        stratégie d'imagerie
        
        stratégie verbale
        
        stratégie d’auto-répétition
        
        Résultats: :red_flag:
        L’imagerie est surtout utilisée lorsque les mots ont un potentiel d’imagerie élevé
        La stratégie verbale et l'autorépétition sont en revanche davantage utilisées lorsque le potentiel d’imagerie est moins élevée
        Toutes ces stratégies ont une utilité, laquelle dépend largement du contexte/de la nature du matériel à encoder
- - - - 1: La localisation (Levine,
        Warach & Farah, 1985)
        Dans le cadre d'une lésion pariéto-occipitale le sujet est incapable de localiser les objets dans l'espace par la modalité visuelle (tactile et auditive conservées ainsi que la reconnaissance des objet)
        --> Ce trouble affecte l'imagerie mentale, le patient est incapable de localiser de mémoire les villes sur une carte.
        --> Il peut pourtant décrire facilement un objet de mémoire
      - 2: 'identification (Levine,
        Warach & Farah, 1985)
        Une lésion temporo-occipitale cause une agnosie visuelle, c.-à-d. l'incapacité d'identifier les objets par la modalité visuelle; l'identification tactile et auditive sont préservées; la localisation d'objets dans l'espace par la modalité visuelle est préservée. Ce trouble affecte également l’imagerie mentale; il est incapable de dessiner de mémoire, ou de décrire de mémoire des objets communs. Ils peut cependant facilement indiquer de mémoire l’emplacement de villes de son pays, de meubles dans sa maison