Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
Enurésie ( Etiologie (Explications psychologiques :
. changements…
Enurésie
Etiologie
- Explications psychologiques :
. changements significatifs dans la vie de l'enfant (ex. stress : enfants moins disposés à apprendre la propreté et parents moins disposés à l'enseigner)important d'établir si l'énurésie est primaire ou secondaire, afin d'investiguer l'existence d'événements déclenchants dans les cas d'énurésie secondaire. . attitude des parents : manque quasi total d'éducation
sphinctérienne ou préoccupation excessive pour la
propreté. accompagnée d'un trouble des conduites : faible contrôle des pulsions (acte à caractère vindicatif et hostile), aspect masturbatoire de l'énurésie (psychanalyse)
- Aspects psychopathologiques :
sentiment de honte, mauvaise image de lui-même, faible estime de soi : éviter les contacts avec ses camarades et ainsi s'isolerréactions des parents : colère, irritation et/ou honte (attitudes coercitives ou méprisantes) ou complaisance et acceptation de la présence du symptôme (soins et proximité physique consécutifs au nettoyage)quelques bénéfices de son symptôme contribuant à sa persistance :
- primaires : plaisirs d'ordre masturbatoire (plus marqués dans les cas d'énurésie diurne) et sensations régressives
- secondaires : réaménagements au sein de la famille et vis-à-vis de l'extérieur (éviter d'avoir certaines activités, rester à la maison, contact étroit avec sa mère)
enfant : volonté de rester petit
adolescence : moyen de ne pas accéder à une sexualité adulteimpact sur le fonctionnement familial : avantages au niveau de la relation œdipiennesatisfaction de tendances masochistes chez l'enfant, qui de par son comportement (réprimandes voire d'humiliations)
énurésie nocturne : . éviter la prise de liquides le soir et avoir une miction avant de se coucher et réveiller l'enfant une heure et demie après l'endormissement pendant près d'un mois mais attention à ne pas encourager l'attitude passive de l'enfant face à son problème. munir l'enfant, à partir de sept ou huit ans, d'une alarme sonore qui se déclenche dès l'émission des premières gouttes d'urine. entraînement vésical au cours de la journéeénurésie diurne :. uriner à des intervalles
réguliers, afin d'éviter qu'ils ne soient pris de court. travail psychologique pour corriger certaines
attitudes éducatives inadaptées (rassurer l'enfant et diminuer son sentiment de culpabilité). traitement médicamenteux agissant sur les muscles de la vessie examiner si un conflit latent est à l'origine du trouble et si le symptôme est une manière de manifester l'existence d'un problème
Les 2 types d'énurésie
- primaire : la plus courante
enfants qui n'ont jamais acquis la propretéenviron 80% des cas d'énurésie
enfants qui sont parvenus à être propres et qui, par la suite, présentent à nouveau des problèmes d'incontinence.
Aspects familiaux
Existence d'un facteur génétique dans l'énurésie :
- environ 75% des enfants énurétiques ont un parent de premier degré présentant ou ayant présenté ce problème
- co-occurrence de ce trouble est plus fréquente chez les jumeaux monozygotes (environ 68%) que chez les jumeaux dizygotes (42%)
influence de facteurs psychologiques et éducatifs, aussi présents dans la
famille.
Troubles associés
5 à 15% : également problème d'encoprésie
somnambules, terreurs nocturnes ou instabilité motrice
Prévalence
- 5 ans : 7% des garçons et 3% des filles sont énurétiques
- 18 ans : 1% des garçons et un peu moins de filles
Caractérisiques
- énurésie diurne est plus fréquente chez les filles
- rare après l'âge de neuf ans
On envisage généralement l'énurésie diurne lorsque l'enfant
a au moins trois ans et l'énurésie nocturne lorsqu'il atteint quatre ansDSM-IV : âge de cinq ans pour établir un diagnostic d'énurésie (nocturne et diurne)
-
mictions répétées dans les vêtements ou dans le lit, à un âge où la propreté devrait être acquise
ne s'explique pas par les effets physiologiques directs d'une substance, ni par une affection médicale générale
problème d'énurésie lorsque celui-ci est relativement fréquent et régulier (au moins deux fois par semaine) et s'étend sur une période d'au moins trois mois ou lorsqu'il y a une altération du fonctionnement social ou scolaire.
-
Le pronostic dépend en partie de la capacité de la famille à changer les transactions qu'elle a avec l'enfant, autour de ce symptôme