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Perception de soi et des autres (Formation d'impression : percevoir…
Perception de soi et des autres
Perception d'autrui : on rend accessible la perception d’une chose et on active ce qui nous vient le plus spontanément. Perception d’autrui est rarement totalement objective. Il y a un rôle « actif » du percevant, il y a une orientation du traitement.
Formation d'impression : percevoir autrui
Rôle de l'accessibilité
Principes de bases (Higgins, 1996) pour l'activation d'un concept : disponibilité, accessibilité, applicabilité.
Bargh & Pietromonaco : le jugement d’une personne peut être influencé par la simple augmentation de l’accessibilité d’un concept
Bargh et Pratto : les traits qui sont accessibles retiendraient notre attention plus que les autres.
Schéma et Catégorisation
Capacité limitée de traitement de l’information, recours à la catégorisation.
Catégorie : groupement en mémoire d’objets ou d’individus similaires
Catégorisation : fait de placer mentalement une entité au sein d’une catégorie que nous connaissons déjà
Schéma : structure cognitive qui représente des connaissances organisées sur un concept. Le schéma contient les attributs et les relations entre ces attributs. Les schémas activés vont orienter notre perception d’autrui.
Schémas de situation = les scripts : relation entre les attributs.
Schémas de groupe = les stéréotypes : croyances qu'on a sur les groupes.
Schémas de soi
Théories Implicites de la Personnalité (TIP) : croyances générales à propos d’un trait, de sa variabilité et de sa liaison à d’autres traits. Implicites car elles ne sont pas forcement formulables par ceux qui les utilisent et car elles relèvent de la psychologie naïve et n’ont aucun critère objectif de validité.
Avantages et inconvénients des théories : les théories ont pour but et avantage de simplifier le réel, mais il y a un biais de confirmation d’hypothèse/corrélation illusoire
Formation d'impression : l’interprétation dépend du contexte, psychologie de la forme ou psychologie de la Gestalt.
Salomon Asch : sommes capables de nous forger une impression uniquement sur la base de quelques traits. Cette impression est relativement homogène : nous allons au-delà de l’information présentée (théories partagées). Cette impression peut changer du tout au tout lorsque l’on change des traits dits centraux, qui apportent une information que les autres traits n’apportent pas, ils structurent l'interprétation globale. Modèle algébrique. Effet de primauté : les premières informations orientent l’interprétation des suivantes, recherche de cohérence évaluative.
Inférence de traits de personnalité automatiquement, faite rapidement, utilisation de différentes dimensions. Ces inférences sont utilisées dans la vie de tous les jours : compétence inférée sur la base de visage.
Anderson - primat des données : il pense que nous ne sommes pas des avares cognitifs, et que nous marchons de manière rationnelle, croit en le modèle algébrique. Modèle par somme ou moyenne
Modèle du continuum (Fiske & Neuberg) : les processus de traitement de l’information relative à autrui peuvent prendre place tout au long d’un continuum allant du traitement basé sur la catégorie (traitement par défaut/automatique) à un traitement basé sur les attributs. Variation sur le continuum en fonction de la volonté (motivation) et des ressources (attention)
Traitement par défaut : mode catégoriel (ou schématique) de traitement de l’information est souvent efficace et économique et permet d’allouer des ressources à d’autres activités. Paradigme de la double tâche.
Traitement de l’information « personnalisé » : traitement systématique. Effet de primauté : le traitement des données n’est pas totalement objectif, mais on voit que lorsque les individus sont motivés à traiter l’information et qu’ils ont les ressources attentionnelles pour le faire, le traitement de l’information devient plus individualisé.
Rôle de l'humeur
Modèle de l’humeur en tant qu’information – Schwartz : notre humeur est souvent une indication correcte du fait que tout se passe bien, un minimum d’effort dans le traitement de l’information. Si notre humeur est mauvaise, tout ne se passe pas bien, un effort plus grand est nécessaire.
Connaissance de soi
Nature du soi
Composantes : Soi = ensemble de connaissances sur soi, "moi" - W. James, acteur qui porte un regard sur lui-même, conscience de soi/"self-awareness". Soi est fait d'inférences sur la base de nos interactions avec le monde extérieur. Problème : capacité cognitive limitée dans le traitement d'informations.
Causes de stabilité : Schémas de soi – Markus, 1977 --> généralisations cognitives dérivées des expériences passées qui organisent et guident le traitement des informations relatives au soi ; les gens se rappellent plus des traits correspondant à leur schéma corporel. Les schémas de soi induisent un traitement sélectif de ces informations, la tonalité de l’ensemble des informations ne peut changer que lentement.
Causes de malléabilité : rôle de l'accessibilité --> la modification du concept de soi influence le comportement. Rôle de la motivation : motivation à se percevoir positivement influence manière de se percevoir et motivation à se percevoir biaise la mémoire.
Stabilité et malléabilité du soi : "working self-concept" - Markus&Wurk --> concept de soi activé à un moment donné, facettes du soi plus ou moins actives en fonction du concept. 2 facettes du soi - Tajfel : soi indépendant (pensées internes) et soi interdépendant (relations à autrui).
Sources de connaissances de soi
Comportements et états affectifs : théorie de l'auto-perception - Bem --> quand nos attitudes/sentiments sont incertains/ambigus, nous inférons ces états en observant nos comportements et situation où ils apparaissent. Dissonance cognitive - Festinger. Effet de sur-justification : tendance à croire que nos comportements sont induis par des raisons externes, ce qui nous amène à sous-estimer le poids des facteurs internes.
Introspection : processus par lequel les individus regardent eux-mêmes et examinent leurs sentiments et motivation. Permet l'accès à des informations inaccessibles en temps normal (pensées et sentiments).
Relation entre attitude et comportement : attitude = "tendance à évaluer une entité avec un certain degré de faveur/défaveur, habituellement exprimées au travers de réponses cognitives, affectives et comportementales", le comportement n'est qu'une résultante des attitudes. Tous les auteurs ne sont pas d'accord sur le concept d'attitude.
Biais favorable à soi : prédire qu'on va mieux se comporter que les autres.
Théorie du comportement planifié - Azjen : attitude, norme subjective et contrôle comportemental perçu déterminent l'intention et intention détermine comportement.
Accès aux attitudes : IAT (test d'association implicite).
Modèle d'évaluation associative-propositionnelle : attitudes implicites et explicites liées par les mécanismes d'IAT et de raisonnement prédispositionnels.
Impact de se regarder soi-même : théories de la conscience de soi, théorie de l'échappatoire - Baumeister (ne pas atteindre des standards importants pour soi va amener à fuir le soi allant jusqu'au suicide).
Introspection peut nuire à la qualité de nos décisions.
Limites : l'introspection permet l'accès au contenu de nos pensées/sentiments mais pas aux processus qui les amènent.
Les autres
Conscience de soi : le regard d'autrui est nécessaire à l'acquisition même du concept de soi
Regard des autres : interactionnisme symbolique = ce que nous savons de nous dérive du regard des autres (looking glass self = soi miroir), relations bilatérales cad que l'image de soi est déterminée par le contexte social et autrui est une source d'information par l'image qu'il renvoie et comme standard de comparaison.
Comparaison sociale : besoin d'auto-évaluation comme besoin fondamental, recours à la comparaison sociale quand il n'existe pas de moyens objectifs d'évaluation. Nous préférons nous comparer à des gens similaires et avec des attributs reliés.
3 motivations de la connaissance de soi - Baumeister : besoin d'évaluation, besoin de réhaussement de soi, besoin de cohérence (self verification)
Conclusion : problème de l'homonculus, illusion de volonté, impact de la croyance au déterministe.