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Prise de décision (le théorie fonctionnelle de la cognition (rendre compte…
Prise de décision
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Les réseaux bayésiens
parallélisme possible entre le formalisme mathématique et les processus cognitifs :
- probabilité a priori = opinion initiale / vraisemblance = apport de connaissances / probabilité a posteriori = opinion révisée
- décision = maximisation de la vraisemblance et/ou de la probabilité a posteriori
- apprentissage = combinaison des informations nouvelles et anciennes (modélisation = théorème de Bayes)
paradigme des urnes de Rouanet (boules rouges et blanches, proportions variables. Tirage d’échantillon puis sujet donne couleur dominante de l’urne) :
- tendance au conservatisme
- la décision prend en compte l'information antérieure et l'information prélevée sur la situation tout en négligeant le taux de base
nouveau point de vue sur l'incertitude et l'importance de l'information dans une situation :
décisions complexes = hypothèses décomposées en hypothèses dichotomiques structurées en fonction des dépendances entre les différentes hypothèses
Limites :
- KAHNEMAN & TVERSKY : biais et heuristiques de jugement remettent en cause cette approche
- DAHEANE : souhaite réconcilier les deux approches. Les biais proviendraient des mécanismes de décisions (et non d’une mauvaise interprétation des proba) K&T : tâches de haute niveau ≠ bayésien
résultat d'un ensemble de processus décomposable en activités simples sérielles (dû limite MT) :
- évaluation et jugement (prise d'information)
- diagnostic (mise en concurrence d'hypothèses)
- prise de décision
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Heuristiques et biais
- remise en cause de l'utilité espérée (option de sécurité) :
Kahneman et Tversky
principes axiomatiques sur lesquels reposent l’approche en termes d’UE qui ne sont pas vérifiés dans les conduites des individus donc
3 heuristiques de jugement :
règles générales guidant le processus de traitement de l'information pour produire une réponse mais pas de calcul de probabilités pour l'estimation de la fréquence ou de comparaisons d'utilités mathématiques pour la décision
distorsions ou biais par rapport au modèle normatif
contexte, buts, motivation (Gigerenzer)
Baser son jugement à partir d'une valeur particulière (ancre) et l'ajuster pour un jugement sur un objet particulier
Les probabilités d'événements simples servent d'ancrage aux événements composésBiais d'estimation des probabilités composées liées aux problèmes d'estimation des probabilités subjectives
Biais d'évaluation des événements conjonctifsMauvaise estimation des probabilités subjectives
Biais d'évaluation des événements conjonctifs
- heuristique de représentativité :
faire un jugement de fréquence ou de vraisemblance sur la base de la similarité ou de la ressemblance avec des occurrences similaires (assimiler un individu à la classe qui possède les caractéristiques de l’individu)Kahneman et Tversky : les ingénieurs et les avocats (Sujets estiment avec la même proba que le portrait est ingénieur, ils ne tiennent pas compte des informations sur la population)Biais d'insensibilité aux probabilités a priori
Loi des proba : proba d’un évènement ne peut est + petite que proba de cet évènement avec conjonction d’un autre évènement : Sujets ne respectent pas le calcul des proba
Loi des grands nombres
Erreur de conjonction
Insensibilité aux probabilités a priori
- heuristique de disponibilité :
Évaluer une probabilité en ayant recours à nos connaissances Facilité à trouver des exemples en mémoire et nombre de scénarii envisageables (biais d'imaginabilité)
corrélations illusoires (cf. raisonnement causal)
La disponibilité des informations influence notre jugement
+
- boite à outils adaptative
redéfinition de la notion d'heuristique par Gigerenzerheuristiques et biais sous jacents = rationalité limitée (écarts à cette rationalité pour K&T)GIGERENZER : contredit : situations faussement naturelles + approche probabiliste pas la seule possible puisque le format d'interrogation influence la réponse des sujetsFiedler, comparaison de 2 variantes LINDA (fréquentiste et estimation de la probabilité) : violations de la règle de conjonction diminuées avec l'approche fréquentisteGIGERENZER propose de redéfinir les heuristiques : idée de « boîte à outils adaptative » = collection d’heuristiques pour prises de décisions rapides, économes en ressources cognitives (Fast & frugal heuristics) plutôt qu'algorithme unique. Mise en œuvre en fonction du contexte et piloté par buts et motivation
KAHNEMAN et TVERSKY, l’estimation de la fréquence par les sujets fondée sur utilisation d’heuristiques, càd de règles générales, au nombre de 3 :
Prise de décision, diagnostic et contrôle de l'activité
Modèle de diagnostic à échelle de Rasmussen :
ne se limite pas à rendre compte
du jugement, mais cherche à rendre compte de l’ensemble des processus qui vont de la prise d’information à la formulation d’hypothèses
piste de lien entre le raisonnement, la résolution de problème et la prise de décision.
modèle élaboré en ergonomie pour rendre compte des processus de gestion d’environnements dynamiques évoluant dans le temps indépendamment de l’action de l’individu, la décision d’action n’attendant pas un diagnostic abouti.
l’activité de diagnostic intervient aux différents niveaux d’activité (Hoc et al.)
prises de décision et diagnostic : processus interactifs
3 niveaux de contrôle
- par les automatismes : déclenché par la détection de signaux ou d’indices dans la situation
très peu d’analyse de la situation, coût cognitif très faibles, mais sont parfois difficiles à remettre en cause.
- par les règles : l’application de schémas ou d’heuristiques (cadre pour interpréter la situation et mettre en œuvre le savoir procédural associé)
analyse limitée de la situation et coût cognitif modéré
- basé sur les connaissances (déclaratives) et des activités de compréhension de la situation.
Processus lents, analyse approfondie de la situation et coût cognitif important.
3 niveaux de diagnostics
- Le diagnostic fondé sur les règles :
Traitement de l’information symboliqueLes stimuli ne donnent pas directement accès à des actions possibles mais doivent être interprétés et traités par des schémas ou des règlesÉtude des stratégies déployées par les médecins pour stabiliser l’état de patients épileptiques (Boreham et al.) dosage individualisé en fonction de différents paramètres selon trois stratégies montrant un contrôle par des règles très différent en fonction du niveau d’expertise :
- prescripteurs ayant une expérience clinique faible voire inexistante : raisonnement hypothético-déductif (appliquer un modèle théorique (formule de calcul)) : surdosages en raison de la variabilité des besoins individuels.
- stratégie d’essais et tests : médecins avec un niveau intermédiaire
Stratégie, plus efficace que la précédente mais plus lente à mettre en œuvre.
- stratégie experte : ensemble de règles empiriques tenant compte d’un ensemble de facteurs et des paramètres du modèle théorique. Typologies sont assorties d’un ensemble de règles de contrôles permettant d’évaluer l’action thérapeutique.
Le diagnostic fondé sur les connaissances :
nécessite l’élaboration d’une interprétation de la situation et la mise en œuvre d’une stratégie de test d’hypothèses
situations complexes sans contrainte de temps
fait intervenir deux espaces : celui des faits et celui des connaissances
faits = données de la situation (processus bottom-up et nombre de critères top-down (fréquence, saillance de l’information (manière dont elle est recherchée et les connaissances qui lui sont associées))
- Le diagnostic fondé sur les automatismes :
Identifier rapide de l’action appropriéeDifférence en fonction du niveau d’expertise qui n’apparait que dans les situations où le temps disponible pour traiter les informations est limité (cf. recherches en médecine d’urgence)
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un choix parmis d'autres
parmis plusieures options
évaluation des différentes alternatives ; s'en faire une opinion
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ALLAIS, contradiction dans le modèle de décision fondé sur les utilités :
- Loterie 1 : paradoxalement sujets choisissent option A. : évitement de risque
- Loterie 2 : solutions D avec gain + grand choisie, conformément au calcul UE. Plus de choix de minimalisation du risque dans probas de risque de ne rien gagner proches