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Mémoire à long terme (Encodage (2.3 Niveaux de traitement Perception…

- - - - Rappel libre Rappel du plus grand nombre d'items possible (sans nécessairement être en ordre)
      - Rappel indicé Rappel d'un item particulier à l'aide d'un indice sémantique, phonologique ou contextuel
      - Reconnaissance Forme extrême du rappel indicé (l'indice est l'item)
    - - Conditions naturelles de l'encodage Encodage non intentionnel
      - Apprentissage incident induit à l'aide du paradigme d'orientation
  - - - Plus l'analyse est profonde, plus la trace mnésique est forte et durable.
    - - Impact de la profondeur du traitement sur la mémorisation incidente
      - Impact de la profondeur du traitement sur le temps alloué au traitement des items
      - Les résultats ne réfutent pas l'hypothèse classique.
    - - Taux de rappel dans la condition de traitement superficiel nettement inférieur à la condition de traitement sémantique.
      - Pas de lien causal entre le temps d'étude et le taux de rappel
  - - - Comparable à l'apprentissage intentionnel
    - - Apprentissage plus faible
  - - - Contexte Toute information présente lors de l'encodage qui n'a pas à être explicitement mémorisée.
      - Élaboration de la trace mnésique (Craik & Tulving, 1975) Complétion d'un paradigme d'orientation où le participant doit indiquer si un mot est compatible avec une phrase donnée.
        
        Plus le contexte est riche, meilleure est l'élaboration et plus la probabilité de rappel est élevée si le contexte est compatible au mot encodé.
      - Hypothèse de l'encodage distinctif (Craik & Jacoby, 1979) L'encodage par élaboration est très efficace, car il rend très distincte chaque trace mnésique, ce qui réduit la confusion entre les éléments en MLT.
        
        Traitement superficiel Trace mnésique peu spécifique et plus difficile à récupérer
        
        Traitement en profondeur Trace mnésique plus spécifique
  - - - 4 présentations de structures hiérarchiques avec un temps limité d'une minute de mémorisation ainsi qu'un rappel libre
        
        ½ des participants doivent mémoriser une structure organisée (du général au particulier).
        
        ½ des participants doivent mémoriser une structure où les mots sont répartis aléatoirement.
      - L'organisation du matériel favorise le rappel.
      - Le rappel s'effectuait dans l'ordre hiérarchique pour les participants du groupe organisé
  - - - Groupes expérimentaux Orientation sémantique, taxonomique ou sémantique et taxonomique
      - Groupe contrôle Mémorisation intentionnelle
    - - Le rappel libre bénéficierait de l'encodage distinctif et relationnel.
    - - La reconnaissance bénéficierait principalement d'un encodage distinctif.
  - - - Autorépétition de type I Autorépétition de maintien, correspond à la vision d'Atkinson et Shiffrin (1968)
        
        Traitement superficiel
        
        Effet modeste sur le rappel et la reconnaissance dus à la première ou à la seconde autorépétition
      - Autorépétition de type II Autorépétition d'élaboration, correspondant au traitement profond et au traitement du contexte
        
        Traitement profond
        
        Mène à la création de traces mnésiques fortes et durables selon Craik et Lockhart (1972).
    - - 4 chiffres à mémoriser (pour un supposé rappel sériel), répétition d'un mot à voix haute (tâche de distraction), rappel libre des mots utilisés dans la tâche de distraction
      - Aucun effet de la quantité d'autorépétition sur le taux de rappel
        
        Différence importante entre la répétition occasionnée par la présentation multiple d'un stimulus et la répétition associée à l'autorépétition
- - - - Peut être ± précis
      - Porte sur la nature de l'information recherchée et sur le contexte d'encodage.
    - - Rappel indicé Indice associé de manière contextuelle et sémantique à l'information recherchée.
      - Reconnassance Indice-copie (l'indice est l'item-cible), associé de manière contextuelle et sémantique à l'information recherchée.
      - Rappel libre Indice associé de manière contextuelle à l'information recherchée
  - - - Plan de récupération
        
        Précise les critères d'évaluation (les paramètres qui serviront à décider si la recherche peut cesser ou doit se poursuivre).
        
        Processus conscient et contrôlé
        
        Précise l'indice de récupération (la nature et le contexte de l'encodage de l'item-cible).
      - Activation Activation en MCT d'information stockée en MLT et correspondant à l'indice de récupération
        
        Processus automatique
        
        Plus l'indice de récupération est précis, plus il risque d'activer l'item-cible (et vice-versa).
      - Évaluation L'information activée en MCT est évaluée à l'aide des critères établis dans le plan de récupération.
        
        Décision de poursuivre ou d'arrêter la recherche et de la réponse à donner.
    - - Spécificité de l'encodage Théorie selon laquelle un indice de récupération sera efficace si l'information contextuelle qu'il contient a été traitée au moment de l'encodage et est compatible avec la trace mnésique.
        
        Défini par le contexte de l'encodage
      - Force d'association Théorie selon laquelle l'efficacité d'un indice de récupération sera déterminée par la force de l'association sémantique entre l'indice utilisé et l'item-cible.
        
        Non spécifique au contexte d'encodage
      - Spécificité d'encodage vs force d'association (Thomson & Tulving, 1970) Mémorisation de mots-cibles et rappel indicé, où pour les groupes expérimentaux, les mots-cibles sont suivis d'un mot-contexte (association au mot-cible faible ou forte), et où pour le groupe contrôle, les mots-cibles sont isolés.
        
        Logique de l'expérience
        
        Si c'est la force d'association qui détermine l'efficacité de l'indice de récupération, les indices d'association forte mèneront à un meilleur rappel du mot-cible.
        
        Si c'est la spécificité d'encodage, ce sont les indices qui recréent le contexte d'encodage qui mèneront à un meilleur rappel du mot-cible.
        
        Conclusion Les résultats appuient la théorie de la spécificité d'encodage et la théorie de la force d'association.
  - - - Taux de reconnaissance plus élevé que le taux de rappel et taux de rappel indicé plus élevé que le taux de rappel libre
        
        Explication de ces phénomènes par la force d'association
        
        En reconnaissance, l'indice est l'item lui-même et l'association sémantique est parfaite: donc la reconnaissance de l'item est pratiquement certaine.
    - - Taux de rappel supérieur au taux de reconnaissance
      - Dépendant des mots associés aux mots-cibles, deux traces mnésiques se forment.
      - Le contexte de récupération active l'une ou l'autre des traces mnésiques.
- - - - Mémoire sémantique Mémoire dont le contenu concerne les connaissances générales, exemptes de références personnelles.
        
        Absence de contexte spatio-temporel dans l'information traitée
      - Mémoire épisodique Mémoire dont le contenu concerne les événements personnels, qu'ils soient récents ou anciens.
        
        Information stockée comportant des précisions du contexte spatio-temporel
    - - Mémoire procédurale Mémoire dont le contenu concerne l'exécution d'actions en suivant des séquences précises et qui s'améliore par la pratique répétée
      - Amorçage Concerne l'activité inconsciente et involontaire d'information stockée en mémoire déclarative, laquelle peut influencer la qualité du traitement d'une information entrante.
  - - - vs capacité limitée de la mémoire à court terme
    - - Oubli en mémoire à long terme lié à l'incapacité de retrouver le chemin menant à l'information recherchée.
- - - - Mots divisés en 6 catégories
      - Durant le rappel global, ½ effectue un rappel libre et ½ effectue un rappel indicé.
      - Conclusion L'oubli est principalement un problème d'accessibilité, donc un indice avec une forte association au mot-cible aurait mené à un taux de rappel supérieur a celui trouvé dans l'étude.