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Mémoire à court terme (La capacité de la mémoire à court terme (Empan…

- - - - Empan = 50% des essaies réussis
    - - Problème?
        Plus difficile de mémoriser des mots avec plus de syllables
        
        l’empan pourrait dans certaines conditions mieux être prédit par le nombre de syllabes
  - - - Tulving et Colatta(1970) ont estimé que la capacité moyenne de la MCT est de 3,6 items
        
        Problème?
        Est différent de l'empan mnésique
        -- l’effet de récence et l’empan mnésique ne sont pas la même chose/processus?
        
        Départir empan mnésique et effet de récence
        
        Empan mnésique vs. effet de récence (Baddeley& Hitch, 1974)
        Présentation orale de listes de mots, après chacune, le participant effectue un rappel libre.
        De plus certains participants doivent retenir en plus un certains nombre de chiffres (charge mnésique), qu'ils devront rappeler dans l'ordre (rappel sériel)
        
        Logique de l'expérience:
        
        Le rappel libre sert à mesurer les effets de primauté et de récence, alors que l’empan mnésique est mesuré avec le rappel sériel
        
        On suppose que la charge mnésique occupe l’espace de la mémoire à court terme dédié à l’empan
        
        On peut donc vérifier comment la non-disponibilité de l’espace occupé par la charge mnésique affecte la performance en rappel libre
        
        Si la mémoire à court terme est une structure unitaire, tel que stipulé par le modèle d’Atkinson & Shiffrin (1968), alors la charge mnésique devrait altérer l’effet de primauté ET l’effet de récence
        
        Conclusion
        
        Plus la charge mnésique est grande, plus l’effet de primauté est petit; ceci suggère que les chiffres gardés en mémoire pour le rappel sériel occupent la capacité de l’autorépétition
        
        L’effet de récence n’est en revanche aucunement affecté par la charge mnésique; ceci suggère que les chiffres gardés en mémoire pour le rappel sériel et les derniers mots de la liste occupent un différent espace de stockage
        
        Il semble donc que l’effet de récence n’ait aucun lien avec l’autorépétition
        
        L’autorépétition et l’effet de récence (Rundus, 1971)
        Pour quantifier l’autorépétition, les participants font de l’autorépétition à voix haute
        
        Conclusion
        
        On constate que l’autorépétition n’a rien à voir avec l’effet de récence, mais semble en revanche être très fortement reliée à l’effet de primauté et au faible rappel des items du milieu de liste
        
        --> les premiers items bénéficient d’un maximum d’autorépétition et ont de fortes chances d’être rappelés
        -- >les items du milieu bénéficient d’un minimum d’autorépétition et ont peu de chances d’êtres rappelés
- - - - Découverte de la MCT
        
        1ère dissociation : Le cas de H.M. (Henry Molaison)
        subit une lobectomie temporale bilatérale (pour son épilepsie) on lui retire les hippocampes et amygdale
        
        Amnésie antérograde globale
        Depuis l'intervention aucune information n'a pu être stocké
        
        Amnésie rétrograde avec gradient temporel
        Un gradient de rappel des éléments en fonction du temps ( bon souvenir du passé lointain, mauvais souvenir proche de l'intervention)
        
        Mémorisation à court terme intacte
        Excellent rappel immédiat; parvient à utiliser l’autorépétition pour maintenir en activité une information, mais l’information disparaît dès que cesse l’autorépétition
        
        Conclusion:
        Il y aurait 2 types de stockages
        
        à court terme, de courte durée et intact chez H.M.
        
        à long terme, relativement permanent et altéré chez H.M.
        
        Expérimentation pour vérifier:
        
        Effets de primauté et de récence (Glantzer& Cunitz, 1966)
        participants doivent effectuer un rappel libre d'une présentation oral de 15 items a 0sec/ 10 s /30s
        Rq: Afin d’empêcher l’autorépétition des derniers items de la liste, les participants effectuent des calculs mentaux durant les délais de 10 et 30 secondes
        
        Résultats
        
        Dans le rappel immédiat (délai de 0 seconde), on observe un effet de primauté et un effet de récence standard
        
        Dans le rappel différé (délais de 10 ou 30 secondes), on observe un effet de primauté standard, mais l’effet de récence disparaît complètement
        
        Conclusion:
        En empêchant l’autorépétition des items de la fin de la liste, ceux-ci finissent par être oubliés avant leur transfère en mémoire à long terme; les items du début de la liste ont en revanche bénéficié d’autorépétition et ont été transférés en mémoire à long terme
        
        Modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968)
        
        Hypothèses
        
        La mémoire à court terme nécessaire au maintien de l’information dans un état de disponibilité pendant qu’elle est stockée de manière permanente en mémoire à long terme
        
        L’autorépétition est le processus par lequel l’information est maintenue en activité en mémoire à court terme; sans autorépétition, l’information perdure un maximum de 30 secondes avant d’être effacée
        
        il existe un lien causal entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme
        sans la mémoire à court terme et l’autorépétition, le transfert en mémoire à long terme est impossible
        
        2ème dissociation: cas de FK
        subit une lésion temporopariétale à l’hémisphère gauche suite à un accident de moto
        
        Il n'a pas de mémoire a court terme puisqu'il n'y a pas d'effet de récence
        
        un effet de primauté parfaitement normal, ce qui suggère que sa mémoire à long terme fonctionne adéquatement et ce, sans mémoire à court terme;
        
        va à l’encontre de la prédiction faite par Atkinson & Shiffrin(1968)
        
        Conclusion
        La MCT et la MLT sont donc non seulement deux systèmes distincts, mais aussi deux systèmes indépendant
- - - - Elle est limitée par des contraintes temporelles de production
        
        5-6 syllabes par seconde
        
        l’information y perdure environ 2 secondes
        
        Empan et durée de la boucle articulatoire (Schweickert& Boruff, 1986)
        Les participants effectuent à voix haute un rappel sériel immédiat de listes de 3 à 10 items
        Les items des listes sont des noms de formes (ex., carré) ou des chiffres; on s’intéresse au temps nécessaire pour énumérer tous les items de la liste, puisqu’il s’agit d’une bonne approximation du temps requis pour l’autorépétition
        On s’intéresse également à la relation entre le taux de réussite et le nombre d’items dans la liste
        
        Conclusion:
        
        La durée magique est de 2 secondes, indépendamment du nombre d’items
        
        c'est le temps nécessaire à la prononciation et donc, à l’autorépétition, qui détermine le nombre d’items maintenus dans la boucle articulatoire
        
        Cela expliquerait le fait qu’on obtienne des empans variables d’une catégorie à l’autre (ex., 5 pour les noms de formes, 8 pour les chiffres)
      - Elle est responsable de l’effet de primauté observé en rappel libre
    - - L’information dans le registre d’entrée est continuellement mise à jour avec l’information la plus récente
      - Il s’agit du processus responsable de l’effet de récence
    - - capacité serait de 2-3 items
    - - mal connu et controversé
- - - - Le paradigme Brown-Peterson (1958; 1959)
        On présente des séries de 3 lettres (ex., DBS) et le participant doit effectuer un rappel sériel après un délai de 0, 3, 6, 9, 12, 15 ou 18 secondes. Durant le délai, le participant effectue une tâche de compte à rebours afin d’empêcher l’autorépétition
      - Résultat
        La probabilité de rappel diminue en fonction du temps
      - conclusion
        l’information s’estompe avec le temps si un effort conscient d’autorépétition n’est pas effectué
        --> mise en doute par certain
    - - Proactive
        causée par un item présenté avant une cible
        
        Retour sur le paradigme de Brown-Peterson (Keppel&Underwood, 1962)
        On examine les résultats de Brown-Peterson essai par essai (plutôt que la moyenne de tous), on remarque que le premier essai ne démontre aucun estompage à 18s
        
        Conclusion:
        
        Le paradigme de Brown-Peterson présente toujours des items qui appartiennent à la même catégorie. Cette similarité provoquerait une interférence proactive
        
        l’interférence proactive agit en causant de la confusion entre différents items qui ont été mémorisés
        
        Le Relâchement de l’Interférence Proactive
        le fait de réduire la similitude entre les items devrait éliminer l’interférence proactive
        
        Le RIP est proportionnel à la dissimilitude entre les catégories utilisées
        
        Experience:
        Même paradigme que l’expérience précédente, sauf que des fruits sont mémorisés lors des trois premiers essais.
        Au 4e essai, on change de catégorie plus ou moins proche des fruits
        
        Conclusion:
        Puisque l’organisation catégorielle de l’information est une propriété de la mémoire à long terme et non une propriété de la mémoire à court terme, ces résultats suggèrent que l’interférence proactive est due à une intrusion de la mémoire à long terme dans le processus de récupération en MCT
        
        1 more item...
        
        Experience:
        Ils utilisent le paradigme de Brown-Peterson mais au 4eme essai, on présentait des chiffres à la moitié des participants
        
        Résultats et conclusion:
        Le fait de changer la catégorie des items utilisés (ex., de lettres à chiffres) abolit complètement l’effet d’oubli par estompage
      - Rétroactive
        causée par un item présenté après une cible
      - Paradigme du chiffre-sonde (Waught& Norman, 1965)
        Le participant doit mémoriser dans l’ordre des séries de 16 chiffres présentées à un rythme de 1/s ou 4/s
        Le dernier chiffre nommé est le chiffre-sonde
        Lorsque le participant entend celui-ci, il doit le retrouver dans la liste en mémoire et rapporter le chiffre qui suit immédiatement. Le chiffre-sonde peut occuper différentes positions permettant la manipulation le nombres de distracteurs.
        
        Logique:
        
        D’une part, on manipule la possibilité d’interférence rétroactive en variant le nombre de distracteurs entre la cible et le chiffre-sonde; si l’interférence cause l’oubli, alors plus il y a de distracteurs entre la cible et la sonde, plus le taux de rappel sera faible
        
        D’autre part, on manipule également la possibilité d’estompage en variant la vitesse de présentation des items de la liste; si l’estompage cause l’oublie, alors plus la présentation est lente, plus le taux de rappel sera faible
        
        Résultats
        
        plus il y a de distracteurs, plus le rappel de la cible est faible
        
        la vitesse de présentation n’affecte pas vraiment le taux de rappe
        
        Conclusion:
        
        On a donc un fort effet d’interférence rétroactive
        
        Il n’y a pas d’effet d’estompage
        
        l’interférence serait la principale cause d’oubli
- - - - Expérience (Sternberg, 1966):
        Présentation d’un ensemble-mémoire(1 à 6 items) suivi d’un item-sonde et le participant doit indiquer si la sonde était présente dans l’ensemble
      - Résultats et conclusion
        
        Chaque item additionnel augmente le temps de réponse moyen d’approximativement 35ms, ce qui suggère une prospection sérielle
        
        Contrairement à la prospection visuelle, la recherche ne semble cependant pas s’interrompre lorsque le sujet trouve la cible; en effet le sujet semble toujours vérifier tous les item
        
        La prospection mnémonique en mémoire à court terme est donc sérielle et exhaustive