Quel regard porte le narrateur-personnage sur sa vie et sur les éléments du monde ?
I) Un personnage obsédé par son passé
un personnage plein de nostalgie
Un personnage qui appréhende les retrouvailles avec son histoire
Un personnage qui a des comptes à régler avec le passé
II) Son regard déçu sur la vie d’à présent
Un environnement triste et étouffant
Un malaise
Le dédoublement de sa personnalité
III) Son regard sur les événements du monde
Un personnage arrivé de l’autre côté de la misère
Un personnage qui a le bon décodeur pour décrypter l’actualité
repense au bons moments
"papa, maman, les copains" l.20
langage enfantin
il repense tous le temps à ce dernier anniversaire qu'il a passé à Bujumbura, à sa vie là-bas, il se remémore chaque détail
"une lourde mélancolie s'abat sur moi comme une lourde pluie tropicale" l.30
"cette fête d'éternité autour du crocodile éventré au fond du jardin" l. 31
comparaison + registre élégiaque
le narrateur à peu, il appréhende de retourner dans son pays
"il m’obsède ce retour, je le repousse, indéfiniment, toujours plus loin." l. 1
mise en relief : forme emphatique
son pays natal lui manque, il est fragile
"dans les bons jours je me dis que c'est là que je puise ma force et ma sensibilité" l. 5
antithèse force/fragilité
le narrateur doit retourner dans son pays, pour régler ses comptes, mettre un terme
"solder une bonne fois" l. 20
le narrateur est sans cesse préoccupé par son passé
cette histoire qui me hante" l. 21
le narrateur ressent le besoin de retourner dans son paysn son retour est nécéssaire
"je veux lui raconter [...] je doit y retourner" l. 20
verbe d'obligation et de volonté
sentiments de peur, mal être, il qualifie sa peur de cauchemar
"Une peur de retrouver des vérités enfouies, des cauchemars" l. 1/2
phrases nominales ou averbales
ses plus beaux souvenirs, sont restés là bas
"où je vivais heureux avec ma famille" l. 3
ne cite jamais directement son pays, mais donne plein de référence pour en parler, il fait des allusions au Burundi
"mon pays natal" l. 2, "mes pieds... se promener à l'air libre" l. 12, "manguier" l. 14, "pluie tropicale" l. 30 "crocodile" l. 31
périphrase
le narrateur à réussi sa vie, malgré ça il n'est pas épanoui
"mes collègues parlent de la météo [...], chemise, mes chaussures cirées" l. 9/12
description de son environnement de travail
le narrateur joue un rôle, il n'arrive pas à être lui même
"est ce bien moi, ce type dans le miroir de l'ascenseur ? Ce garçon près de la machine à café qui se force à rire ?" l. 10
Question rhétorique + parle de lui à la 3ème personne
le narrateur n'est pas à l'aise avec l'image qu'il reflète, avec celui qu'il est devenu
"j'observe mes chaussures cirées, elles brillent, me renvoient un reflet décevant" l. 11/12
registre pathétique
montre la dualité, le dédoublement, le narrateur se cherche, quête identitaire
"Tout m'intéresse. Rien ne me passione. l. 6"
antithèse
le narrateur est triste, vide, seul
"Je me sens triste comme une aire d'autoroute vide en hiver" l. 29
comparaison
se trouve ridicule, n'arrive pas à s'épanouir, se sent emprisonner
"je m'observe en société, au travail,avec mes collègues de bureaux" l. 8/9
"j'ai le corps emmailloté"
verbe pronominal
regard critique sur l'image médiatique qu'on a en Occident des migrants, il s'indigne de l'opinion publique
"l'opinion publique pensera qu'ils ont fui l'enfer pour trouver l'Eldorado. Foutaises ! On ne dira rien du pays en eux. l. 26
mythe de l'Eldorado + registre satirique + refutation du myhte avec foutaise" + antithèse entre enfer et Eldorado
sa sœur aussi, vit loin de la misère
"elle est en voyage d'affaire à Londres" l. 19
le personnage, à une vie opposée à celle des habitants de son pays, il fait partit des privilégiés
"je les regarde, confortablement installé là, dans la tribune présidentielle, un whisky à la main" l. 25
ironie + métaphore filée d'un match
ne s'adapte pas à sa nouvelle vie en occident
"je suis au fond de mon bouteille vide, j'y vois la cause de mon inadaptation au monde" l. 5
méthaphore
le narrateur ne cautionne pas, comment les médias représentent les réfugiés
"je détourne le regard de ces images, elle disent le réel, pas la vérité" l. 28
oxymore réel/vérité + antithèse
identification à des figures d'exilés > surtout aux enfants, il est conscient de la chance qu'il a
"les enfants qui en sortent sont transis de froid, affamés, déshydratés" l. 24
vision pathétique, désolée + accumulation de participe passé
il se décrit, s'assimile à ceux qui s'affale, qui échoue
"Je suis de la race des vautrés, de la moyenne molle" l. 8
termes dépréciatif
époque associée au bonheur, petit coin de paradis de Gaby
"mon pays" l.2 "mon quartier" l. 3
utilisation de déterminants possessifs
son passé à laissé des traces indélébiles "cet enfance ma laissé des marques don je ne sais que faire" euphémise : marque = tromatismes
il est tourmenté obsédé par ce retour
"indéfiniment" l. 1 "toujours" l. 21
adverbe de temps
un passé qu'il doit affronter seul
"Je tente de joindre Ana ... elle ne répond pas" l. 18 "signe du destin" l. 20
le personnage vit en région parisienne, donne des éléments sur sa vie européenne, atmosphère de grisaille
"il pleut un crachin gris et gluant" l. 14
allitération en gutturales
désigne tous son corps, coincé, étouffé
"Que sont devenus mes pieds ? Ils se cachent. Je ne les ai plus jamais vus se promener à l'air libre" l. 13
métonymie
donne l'impression de se dédoublement, il se regarde vivre
verbes pronominaux "je me pince, je m'observe, je ne me reconnais pas" l.8, l. 10
"ne me reconnais pas"l .10 "ne me passionne" l.8 "ne les écoutes plus"l.11 "ne les ais plus jamais vu" l; 13
négations
il reste un apatride, sentiments de ne pas faire partie de la communauté des gens avec qui il travaille
léthaphore filée du jeu "il joue leur vie sur le terrain de la folie du monde" avec "jouer" "terrain"
désigne l'arrivée des migrants en Europe ils arrivent en masse
"une chaînes d'infos en continu diffuse des images d'être humains fuyant la guerre" l. 22
périphrase
on comprends que pour lui l'écriture est thérapeutique, elle permet de le sauver, on dit de l'écriture que c 'est un exutoire (= permet de soulager une douleur), "ses enfants l'écrirons peut être un jour" l. 28 il se dit que ses enfants écrirons peut être leur histoire comme lui est en train de le faire dans se prologue
c'est par l'écriture que ses enfants migrants peuvent se construire, l'écriture de petit pays va permettre a gaby de réparer cette injustice, de l'indifférence des autres à l'égard de son histoire
on comprends la qu'elles sont les enjeux de l'écriture de cette histoire
situation sans issue favorable, son enfance c'est retrouvée piégée et détruite > un monde clos qui se croyait protégé dans l"impasse et qui soudain se retrouver attaqué
cette idée le jour de l'attaque de Charlie Hebdo : la france se croyait préservée, protégée comme Gaby dans son impasse
"dans cette impasse où je vivais heureux, avec ma famille et mes amis" l.3
métaphore de l'impasse