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La reconnaissance des formes (La description des formes (Théorie des…

- - - - Il s’agit de l’objet porteur d’information (signal), d’où
        l’importance d’étudier la forme (et ses propriétés) en
        psychologie cognitive
      - Elle est délimitée par des contours
    - - Dénote les endroits dans l’espace où s’observent des
        contrastes, c.-à-d. des changements de luminance, c.-àd.
        la quantité de lumière retransmise par une surface,
        ou de couleur
  - - - Utiliser les temps de réponses, car les sujets font trop
        peu d’erreurs
      - Ajouter beaucoup de bruit ou altérer le signal, afin de
        forcer la commission d’erreurs
  - - - Possibilité de valider (ou invalider) avec des faits
        observables;
    - - Principe philosophique et scientifique qui consiste à
        n’utiliser qu’un minimum de causes explicatives pour
        expliquer un phénomène
      - On cherche la théorie qui expliquera un
        phénomène de la manière la plus simple possible
- - - - La catégorisation s’effectue en comparant la
        description de la forme perçue à des représentations
        stockées en mémoire
  - - - Chaque forme perçue est mémorisée et devient un
        gabarit qui aidera à la reconnaissance des prochaines
        formes qui seront perçues
    - - Les gabarits sont très rigides, c.-à-d. que la forme perçue
        doit pratiquement être identique (de même taille,
        couleur, orientation, occlusion partielle) au gabarit pour
        qu’il y ait reconnaissance
      - Un peu comme dans un casse-tête,
        où chaque pièce (forme) ne peut
        être appariée qu’à un seul gabarit
      - C’est le processus par lequel un gabarit est superposé à
        une forme pour vérifier la correspondance entre les
        deux
    - - Pour ce faire, on maximise la dissimilitude entre les
        différents éléments (ici, les chiffres) afin de les rendre
        aussi distincts que possible et faciliter la reconnaissance
      - Il s’agit d’un système très rapide et efficace, mais très
        peu flexible; car la moindre altération de la forme
        empêchera sa reconnaissance
      - En conséquence, ces systèmes sont optimisés pour une
        seule tâche
    - - Parfois on utilise une même forme pour désigner
        différents objets
      - Un manque de parcimonie qui mène à l’absurde; en
        effet, le gabarit doit être identique à la forme, ce qui
        implique qu’il faille pratiquement une infinité de
        gabarits juste pour fonctionner au quotidien
      - La cognition humaine est très flexible et traite sans
        problème des altérations qui mettent à mal les systèmes
        qui fonctionnent par appariement au gabarit; la théorie
        n’explique pas comment cela est possible
  - - - Ici les formes rencontrées vont alimenter un prototype
        stocké en mémoire, c.-à-d. une représentation relativement
        abstraite qui peut être manipulée de manière élémentaire
      - Cela confère une certaine flexibilité et rend possible la
        comparaison avec des formes non identiques
      - Il s’agit d’une version plus souple de la théorie des gabarits
    - - Confère une certaine flexibilité dans la reconnaissance des
        formes
    - - N’explique toujours pas comment on parvient à utiliser
        une même forme pour dénoter différents objets
      - Dans certains cas, des visages caricaturés sont mieux reconnus que des visages non caricaturés
      - Manque de parcimonie
  - - - Il s’agit d’une amplification d’un ou de plusieurs traits
        caractéristique d’une personne
    - - Les formes complexes seraient
        décrites avec des caractéristiques élémentaires
      - Le système cognitif, lorsqu’il perçoit une forme,
        procéderait d’abord à une extraction des
        caractéristiques élémentaires, suivie d’une
        comparaison des caractéristiques de la forme à celles
        des représentations stockées en mémoire
      - Il y aurait reconnaissance lorsque les caractéristiques
        de la forme et d’une représentation concordent
      - Cette théorie a été développée pour la reconnaissance
        des lettres, mais des travaux suggèrent que la logique
        s’applique pour d’autres objets
    - - L’idée, c’est que chaque lettre possède une combinaison
        de traits qui lui est propre
    - - Apprendre à reconnaître une forme, c’est
        apprendre les caractéristique de cette forme
      - Une importance particulière est donnée à ce qu’on
        appelle les caractéristiques distinctives, c.-à-d. aux
        caractéristiques qui permettent de différencier deux
        formes
      - On devrait donner une
        attention particulière aux caractéristiques distinctives
    - - Permet une reconnaissance très flexible des formes,
        sans égard à la taille, la position ou l’occlusion (sauf si
        une caractéristique distinctive est complètement
        cachée)
      - Il s'agit d'une théorie parcimonieuse
    - - La théorie des caractéristiques ne dit rien sur les
        relations entre les caractéristiques
      - Les erreurs d’omission sont plus fréquentes que les
        erreurs d’hallucination
- - - - Le système cognitif est indissociable de son
        environnement; il existe en conséquence un
        isomorphisme entre le monde et le système perceptif,
        c.-à-.d. qu’ils ont une structure et des principes
        d’organisation similaires
    - - Il y a des principes de regroupement, qui servent à
        amalgamer certains traits; puis il y a des principes
        séparation, qui servent à isoler l’objet de l’arrière-plan
  - - - il est possible d’imaginer que les
        participants devinent les lettres qu’ils n’ont pas eu le
        temps de reconnaître lorsqu’elles sont à l’intérieur d’un
        mot
      - il est également possible qu’un mot soit
        plus facile à mémoriser qu’une séquence de lettres
        aléatoires de même longueur
    - - Vise à tester les explications alternatives à l’effet
        d’appréhension du mot
    - - Afin de tester cette possibilité, le choix de réponse est
        présenté soit avant la présentation des lettres
        (indicateur pré-stimulus; le sujet n’a à mémoriser
        qu’une lettre), ou après la présentation des lettres
        (indicateur post-stimulus; le sujet doit mémoriser
        toutes les lettres)
  - - - Le système cognitif possède une organisation
        hiérarchique de différents niveaux d’abstraction
      - Certains modules cognitifs sont spécialisés dans le
        traitement de bas niveau, c.-à-d. des propriétés brutes
      - D’autres modules cognitifs sont plutôt spécialisés dans le
        traitement de haut niveau, c.-à-d. des propriétés
        sémantiques
    - - C’est l’effet du contexte ou de nos connaissances sur le
        traitement de l’information à des plus bas niveaux
        d’abstraction
        
        Le traitement descendant explique comment deux
        objets identiques peuvent être identifiés de différente
        manière, selon le contexte
    - - C’est lorsque l’information est traitée de manière
        hiérarchique (data-driven); mais l’information ne circule
        jamais à sens unique!
    - - Plusieurs illusions perceptives dépendent
        presque entièrement du traitement descendant
      - Une théorie qui prétend expliquer la
        reconnaissance des formes doit tenir compte de
        l’influence du traitement descendant et ne peut s’en
        tenir uniquement aux propriétés intrinsèques de l’objet