Perspective interactionniste symbolique structurelle de la Théorie de l'identité
Cette perspective prend origine dans la philosophie morale qui lie étroitement la nature humaine à la société qui la comprend, que la société est constitué de communications, de relations sociales et d'interactions basées sur des charactéristiques propres à la plupart des humains, la sociabilités et la sympathie. Avant l'individu, il y a la société.
Prémisse de la PSI:
1) les sociétés subissent constamment l'institutionnalisation de solutions à des problèmes concrets et subissent des changements constants au fur et à mesures que des problèmes surviennent dans et de l'environnement social
2) l'esprit et le soi sont des phénomènes sociaux, car les deux viennent à exister et ne peux exister dans eet à travers le processus d'interaction avec les autres via des symboles communs.
L'esprit peut être définit comme l'ensemble de faculté permettant à l'individu de réfléchir sur lui-même en tant qu'objet social et de développer des conceptions de soi.
L'esprit est modeler par la société
le soi est un ensemble de sens de soi qui donne une stabilité et une prévisibilité aux interaction et au comportement
La société existe avant le soi. la société est donc celle qui forme le soi, qui forme ensuite les interactions sociales.
La société est vue comme une unité hautement diversifié composé d'une multittude de sous-parties et caractérisée par des tensions et conflits dans la société (sous parties) et entre sociétés.
la vie sociale prend place dans de petits réseaux de relations de rôle. Il y a donc un soi pour chaque situation our réseaux, des sois qui peuvent entrer en conflit, être alignés ou completement indépendants.
" Structural interactionism conceptualizes society as a differentiated but organized mosaic of role relationships, groups,
networks, organizations, communities, and institutions crosscut by structures of age, gender, ethnicity, class, religion, and more. Subparts can be independent or interdependent, isolated or closely related to one another, cooperative or conflicting. "
Les structures sociales influences la formations de certaines formes de soi qui peuvent se former chez l'individu.
Les structures sociales influencera donc aussi les ressources symboliques qui lui permettront de définir les situations dans lesquelles elle entre.
Ces définitions de soi agiront comme médiateurs entre la société et le comportement social.
Société --> Soi --> comportement social
Théorie de l'identité
Engagement--> identité --> Choix de rôle
Les sous parties du Soi sont les Identités, complexes, différenciées et organisées, définie comme des attentes qu'une personne internalise au sein d'une groupe sociale en particulier. D'où le concept de "identity salience" qui émerge d'une perspective ou le Soi contient une multitude de facettes. Donc, en d'autres mots, la personne peut avoir une multitudes d'identités, potentiellement autant qu'elle possède des relations ou groupes sociales dans lesquels elle occupera un rôle spécifique. La hiérarchie des identités peut donc être conceptualisé comme les probabilités qu'une identité soit utilisée plutôt que l'autre dans un certain contexte.
La hiérarchie des identités nécessite premièrement, que les individus soient perçu comme des objets sociaux auxquels on peut assigner des attentes et des positions dans des groupes sociaux et deuxièmement, que ces individus internalisent ces positions et attentes.
Les identités sont alors des attentes de rôles internalisés, des "cognitions de soi" ou des schémas cognitifs lié aux rôles qui sont eux liés aux positions que l'on occupe dans un groupe social. Ces schémas cognitifs ont la capacité d'influencer la perception d'une situation, notre comportement social et plusieurs autres processus cognitifs.
Serpe & Stryker 2011
La société est conceptualisée comme l'attachement affectif et interactionnel qu'un individu a pour un groupe social ou pour les individus qui s'y trouve.
La théorie de l'identité utilise la plus petite unité sociale car, si la société influence de manière générale le Soi d'un individu, c'est bien le petit groupe sociale qui aura un effet sur une des identités de la personne. Méthodologiquement, la meilleure manière de mesurer empiriquement cette corrélation sera de mesurer l'engagement envers ce groupe social.
La relation entre hiérarchie des identités et engagement est réciproque mais la l'impact qu'a l'engagement sur l'identité est plus importante. En d'autres mots, plus on est engagé envers un groupe social, plus l'identité engendrée par sera importante par rapport aux autres identité, c'est-à-dire qu'on sera plus porté à utilisé les schémas mentaux engendrés par les attentes et la position assigné par ce groupe.
Plus l'engagement est grand, plus on sera porté a développé de nouvelles relations qui reproduisent une nature semblable.
Serpe & Stryker 2011
Le comportement social est le résultat de l'influence qu'a la société sur un individu, influence internalisée en tant que perception d'attentes des pairs et assignement de position de la part des pairs dans un groupe social. Cette influence internalisé sous la forme d'identité, sera ensuite re-externalisé sous la forme d'actions de rôle, de performance de rôle, mesuré en théorie de l'identité par le "choix de rôle" (ex. temps passé dans le rôle).
Ce choix de rôle dans le contexte d'une situation aura comme but de satisfaire les attentes du groupe perçues, ici internalisé et dicté par l'identité.
Serpe & Stryker 2011
La hiérarchie des identités est définies comme la probabilité qu'une identité soit évoquée dans des situations données.
les identités sont des schémas mentaux, de l'nformations conservées et des sens qui permet d'interpréter des expériences. elles servent de bases pour définir des situations et augmentent la sensibilité et receptivité à des signaux vers des comportements.
De ce fait, la plus grande est l'importance d'une identité dans la hiérarchie, plus grandes sont les probabilités que les choix de comportements seront faits en concordance avec les attentes de rôle attachés à cette identité. #
L'engagement est défini comme le degré auquel la relation d'une personne envers les autres d'un groupe social dépend de la possession d'une identité de rôle particulier. C'est mesurable par le cout de perdre une relation si une identité est perdue.
De ce fait, L'engagement envers un groupe social détermine l'importance des identités qui détermine le comportement de choix de rôle. #
La théorie suggère une stabilité dans la hiérarchie des identité à travers le temps et situations. Les individus recherchent des opportunités, des situations ou des relations où ils peuvent reproduire les comportements liés à leurs identités les plus importantes et ainsi garder une stabilité dans la structure de leur Soi. Même lorsqu'il y a changement dans leur vie, (entrée à l'uni pour les étudiants qui recherche des relations reproduisant leur anciens groupes sociaux/ famille)
Au contraire, les changements dans la hiérarchie de l'identité survient lorsqu'ils ne sont pas capable de trouver ce genre d'opportunité.
Stryker, Burke 2000 #
Le lien entre l'identité et le comportement social se trouve dans le sens qu'ils ont en commun. L'identité détermine le comportement seulement lorsque le sens de l'identité correspond au sens du comportement. Burke et Reitzes (1981), Stryker et Burke 2000
Le processus cognitif interne qui mène vers le comportement social se fait en 4 étapes:
1) le standard identitaire: ensemble de sens (prescrit culturellement par les groupe sociaux) qui définissent l'identité de rôle d'une personne face à une situation.
2) La perception personnelle des sens au sein d'une situation appariée à la dimension de sens dans le standard identitaire
3) le méchanisme de comparaison des sens perçus en situation au sens du standard identitaire
4) le comportement qui est une fonction de la différence entre la perception et le standard
Stryker et Burke 2000
Le comportement a donc un but: changer la situation et ainsi les sens perçus pour qu'ils soient en concordance avec les sens de nos standard identitaires. C'est ce qu'on appelle l'auto-vérification.
Il est possible de l'accomplir en modifiant la situation et ainsi les sens qui y sont rattaché ou en cherchant / créant des opportunités, des situations où les sens perçus apparient ceux du standard identitaire.
Stryker et Burke 2000
non-match des sens = émotions négatives, perte d'importance
match = émotions positives, renforcement de l'importance de l'identité dans la hiérarchie
Stryker et Burke 2000
Le concept d'identité de rôle suggère une dualité:
le rôle est externe et est lié à la position social que l'on a dans une structure sociale
L'identité est interne, ce sont les sens internalisé associé au rôle.
Les groupes humains sont formés d'humains qui exercent des actions, activités, qu'ils font dans leur vie quotidienne lorsqu'ils rencontrent d'autres humains ou qu'ils confrontent des situations. Les sociétés humaines sont donc conceptualisées comme existant dans l'action et doivent être anaylsée en fonction de ces actions.
La société est un système complexe d'actions entreprises par ses individus qui organisent et qui sont organisées par les structures sociales. Les actions influence la structure. la structure influence les actions.
BLUMER
La nature des interactions sociales: L'existence de société ou de groupes sociaux présuppose nécessairement l'existence d'interactions sociales. La société et donc vue comme un ensemble "d'individus qui interagissent les uns avec les autres."
Dans cette perspective, on reconnait que les interactions sociales ne sont pas que des moyens d'exprimer une certain comportement. L'interaction sociale est formative. En plus d'être une conséquence du comportement humain, elle agit en tant que qu'influence sur celui-ci.
En effet, les humains doivent toujours prendre en compte le comportement de l'autre lors de leur interactions et ainsi adapter leur comportement face à cela. Les individus sont constamment en train d'essayer d'imbriquer leurs paroles, leurs actions dans les activités de l'autre, de l'entourage ou du consensus générale de la société.
2 types d'interactions: symbolique et non symbolique. Simplement dit, une interaction symbolique en est une qui inclue une interprétation de la situation, des objets et des autres personnes.
une interaction non symbolique ressemble plus à un reflex: c'est une réponse à un stimuli, une action, sans interprétation.
Ce qui nous intéresse ce sont les interactions symboliques. On peut les définir comme des actions ou des paroles ayant des sens liés, qui susciteront des réponses à ceux-ci en fonction des sens perçu. Autrement dit, le premier individu avance des signes qui signifie son intention d'action et ses attentes par rapport aux actions de l'autre. Face à cela, le deuxième élabore une réponse en fonction de ce que les actions du premiere signifie pour lui. Ainsi, l'action du premier détient du sens pour les deux interlocuteurs. Si le sens est compris de la même manière pour les deux, alors il y a compréhension et une action commune peut être entreprise. Si il y a confusion dans les attentes, l'action planifié ou dans l'action commune planifiée, alors l'interaction est inefficace. (processus duel 1) inquier aux autres comment agir et 2) interpréter les indications des autres.)
Ainsi, un élément important pour une interaction important est que chacun doit prendre le rôle de l'autre, c'est à dire se mettre dans sa peau et élaborer l'action en fonction de ce rôle. (Voir Parole pour +)