Please enable JavaScript.
Coggle requires JavaScript to display documents.
UE 2.8 PROCESSUS OBSTRUCTIF - Lithiases urinaires - Tumeurs de la vessie…
UE 2.8 PROCESSUS OBSTRUCTIF - Lithiases urinaires -
Tumeurs de la vessie
Introduction
Tumeurs fréquentes surtout chez l'homme : 2ème cancer génito-urinaire chez l'homme
Ces tumeurs sont développées au dépend de l'urothélium qui tapisse l'ensemble des cavités excrétrices urinaires : --> TOUT l'arbre urinaire peut être le siège d'une tumeur urothéliale depuis les cavités pyélo-calicielles jussqu'à la vessie
La localisation vésicale est de loins la plus fréquente
Le tabac est le principal facteur de risque --> Importance de la prévention et du dépistage
Pathogénie
:red_flag:
Epidémiologie
Tumeur + fréquente chez l'homme
Age moyen de découverte = 60 ans
:red_flag:
Etiologies et facteurs de risque
Tabac ++++
Principal facteur de risque
Labilharziose urinaire : infection par un parasite,fréquent ++ dans pays d'Afrique du Nord
Profession : teinturerie, peinture, caoutchouc... car toxicité des Amines aromatiques
Autres toxiques : édulcorant de synthèse
Histologie
90% sont des tumeurs UROTHELIALES
tout l'arbre urinaire peut être touché mais 95% de ces Tumeurs sont localisées à la Vessie, deux "mondes" différents: Les tumeurs superficielles "benignes"; les tumeurs infiltrantes malignes
:red_flag: Carcinome In Situ (CIS)
:red_flag: Tumeurs infiltrantes
:red_flag: Tumeurs urothéliales superficielles
Autres formes histologique
:black_flag:
Diagnostic
:red_flag:
Clinique
L'hématurie
signe le plus fréquent
classiquement terminale, intermittente et indolore
parfois caillotante avec rétention aigue d'urine (saignement abondant)
Signes fonctionnels urinaires
Signes d'irritation vésicale : pollakiurie, brûlures mictionnelles
Dysurie si tumeur à proximité du col
RAU
Colique néphrétique si localisation pyélique, urétérale ou pré-méatique
Stade avancé
AEG, douleurs osseuses, douleurs pelviennes si envahissement pelvien
:red_flag:
Paraclinique
Biologique
Rien de spécifique, iono pour fonction rénale
ECBU
Indispensable pour éliminer un cystite hématurique
Cytologies urinaires
Recherches de cellules dusplasiques et cancéreuses : n'ont de valeur que positives
+++ pour le suivit après traitement
Echo vésicale et rénale
voit les gros polypes
Uro TDM ou UIV
Etudie la vessie et surtout le haut de l'appareil --> indispensable devant toute tumeur
de la vessie (recherches des images de Lacune)
Cystoscopie
Sous AL avec un cystoscope souple --> visualise directement le polype vésical sous
contrôle de la vie : diagnostic de certitude
:red_flag:
Confirmation du diagnostic
Nécessité absolue d'une analyse ana-path --> RESECTION TRANS-URETRALE DE VESSIE (RTUV)
Avec un cystoscope rigide et un résecteur pour aller biopsier le polype et le réséquer (Il faut "gratter" la paroi vésicale en profondeur pour avoir du muscle et donc pouvoir analyser stadifier la tumeur)
:red_flag:
Bilan d'extension
Extension loco-régionale
Echo pelvienne
Scanner injecté ou IRM : +++ pour les ganglions pelviens et les reins
Extension général
Radio du thorax
Scintigraphie osseuse
:black_flag:
Traitement
Deux pathologies différentes
Tumeurs superficielles bénignes
Tumeurs infiltrantes
B- TUMEURS INFILTRANTES
:red_flag:
Cystectomie totale
Indications : stades localisés et patients en bon état général
Modalités
Chez l'homme : Cysto-prostatectomie
Chez la femme = Pelvectomie antérieure (vessie + utérus
4 types de dérivations urétérales sont possibles
Urétérostomie cutanée trans-iléale (= BRICKER) : la plus utilisé : nécessite une poche de stomie urinaire
Double urétérostomie cutanée : rare, que si nécessité --> appareillage = 2 poches
Utérérosigmoidostomie (COFFEY) = dérivation interne (complication = acidose, infection, cancer rectum)
Entérocystoplastie (= vessie de remplacement --> dérivation interne)
--> confection d'une néovessie avec du grêle ou du colon) --> IDEAL
intervention lourde
Post-op
quelque soit la technique, les anastomoses urétérales sont toujours protégées par une sonde urétrale
--> ATTENTION aux manipulations et penser à vérifier la perméabilité (seringue Insuline)
Pour l'entérocystoplastie : sonde vésicale de gros calibre simple courant pendant 2 à 3 semaines --> nécessité de lavages vésicaux réguliers pour retirer le mucus intestinal épais au début
:red_flag:
Pour les stades avancés ou si chirurgie CI
Chimio
semble efficace pour les métastases en cas de récidive locale ou en traitement palliatif
Radiothérapie
Efficace modérée, souvent associée à chimio
La RTUV à visée purement hémostatique si hématurie persistante
A - TUMEURS SUPERFICIELLES
:red_flag:
Résection trans-urétrale de vessie
C'est le premier temps de tout traitement : à la fois à visée histologique diagnostique et curatrice pour les tumeurs superficielles
Sous AG ou péridurale
Risque = perforation vésicale
Inconvénient : risque de récidive --> nécessite un suivi cystoscopique régulier (1 à 2 fois par an) et souvent résection itératives
:red_cross:
POUR IDE : POST-OP RTUV
Id RTUP MAIS ballonnet de la sonde moins gonflé et que la sonde n'est jamais tractée
Sonde urinaire double courant avec irrigation
Sonde urinaire double courant avec irrigation
Pas de traction ou de Canadienne
Comptabiliser entrées/sorties RIGOUREUSEMENT
Décaillotage manuel si nécessaire
:red_flag:
Installation intra-vésicales
Pour prévenir les récidives et la progression
Indications : patients jeunes, récidives fréquentes, gros polypes, CIS, critères d'agressivité ana-path
Soit chimio intra-vésicale en instillation
Soit immunothérapie intra-vésicale en instillation
D - TUMEURS PYELIQUES OU URETRALES
Le traitement de référence est la Néphro-urétérectomie élargie
Parfois possibilité d'urétérectomie segmentaire et réimplantation vésicale si petite tumeur du bas uretère