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TROUBLES THYMIQUES Dépressions (Formes cliniques de la dépression (…

- - - - apragmatisme (difficulté à effectuer les actes de la vie quotidienne),
      - aboulie (i.e., absence de désir)
      - asthénie (i.e grande lassitude, fatigue)
      - repli social
      - Visage figé, voix monocorde
      - bradypsychie (i.e., ralentissement de la pensée) avec
        troubles de la mémoire et appauvrissement idéique.
    - - L'insomnie liée à la douleur morale est fréquente,
        mais le ralentissement peut au contraire entraîner une hypersomnie
      - La diminution de la libido est constante (si l'on met à part les défenses maniaques).
      - L'anorexie avec amaigrissement est classique, mais l'on constate
        parfois une hyperphagie avec obésité.
      - L'angoisse est toujours présente, même si elle peut être masquée par le ralentissement
    - - Il s'agit d'une tristesse durable, peu sensible au réconfort, et qui frappe par son association avec une perte de l'estime de soi (sentiment d'incapacité et d'échec, la honte se profilant sous la culpabilité).
      - L'anhédonie désigne l'impossibilité du plaisir.
      - Le pessimisme ferme l'horizon sur un passé ruminé de façon pénible.
      - Les idées noires (i.e., idées de mort) peuvent être envahissantes
        au point d'imposer une hospitalisation.
- - - - -forme mélancolique caractéristique
      - -fréquence des antécédents personnels
        et familiaux dépressifs ou maniaques
      - -efficacité des
        antidépresseurs
        
        Dans la nosographie classique, les dépressions endogènes se rattachent à la psychose maniaco-dépressive
        
        Les psychoses maniaco-dépressives apparaissent comme
        des cas particuliers d'oscillations maniaco-dépressives de faible fréquence mais particulièrement intenses
        
        . La gravité des conséquences des épisodes maniaques ou mélancoliques justifie la prévention par des médicaments thymorégulateurs, souvent difficiles à accepter initialement pour le sujet.
        
        Les nosographies plus récentes comme le D.S.M-5 ne retiennent d'ailleurs plus la notion de psychose maniaco-dépressive, préférant distinguer plusieurs types de troubles bipolaires en fonction de la sévérité des antécédents maniaques, outre la cyclothymie caractérisée par l'alternance d'épisodes hypomanes et de phases subdépressives.
      - Facteurs génétiques possibles, mais aucune étude génétique.
        
        La violence des épisodes dépressifs ou des réactions maniaques
        peut également être le reflet de mécanismes de défense puissants, le plus souvent de type clivage contre une angoisse d'abandon (organisation-limite), mais allant parfois jusqu'aux processus psychotiques de déni contre une angoisse de morcellement (structure psychotique)
      - Durée
        
        N.B: Selon son caractère réactionnel ou endogène, la durée de l’épisode dépressif varie dans le temps. Mais, selon des études sur la population générale (Üstün et Kessler, 2002), sa durée médiane est aux alentours de trois mois.
        
        Un autre diagnostic est parfois porté sur le long cours,
        celui de "névrose" dépressive ("dysthymie" ou Trouble dépressif persistant dans le D.S.M.-5), lorsque la dépression persiste des années.
        
        symptomatologie dépressive persistante, ou intermittente, d’au moins deux ans
        
        intensité subsyndromique (juste en dessous d’un accès dépressif majeur)
        
        absence de virage maniaque ou hypomaniaque.