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L'interactionnisme symbolique (H. Becker, E. Goffman, E. Hughes, E.…

- - - - Sa contribution est double:
        
        Un refus total de moralisme: On ne peut pas devenir les moralisateurs de cette société. Quand on s'intéresse aux normes, le plus grand risque et de devenir juge nous même. Ce n'est pas notre rôle.
        
        Le terrain: Il va convaincre les sociologues de l'importance du terrain. Le terrain va devenir une condition sine qua non, un sociologue sans terrain est un sociologue qui reste captif de sa propre perspective.
      - 2 grands concepts maîtres:
        
        Ajustement
        
        Adaptation
- - - - Ce livre mobilise le travail de terrain mené à l'Hôpital Ste-Elisabeth à Washington. La connaissance intime de l'hôpital va permettre à Goffman de découvrir le problème de la "compétence généralisée du psychiatre": le psychiatre pretend être su tous les plans à la fois et il accapare tous les aspects de l'existence du patient, cette competence l'aide à discréditer le patient ce qui l'aide à instaurer la thérapie.
        
        Goffman présente la notion de sens du moi, il a contribuer a mouvement ant-psychiatrique. C'est le début de la remise en question de la réforme et des institutions totalitaires.Il remarque que les institutions totales ont toutes cette caractéristique d'englober et d'isoler le patient du reste du monde.
        
        1ère partie: Mortification et construction d'identité.
        
        Découvertes
        
        Il étudie comment la vie sociale s'organise autour du binôme internés-personel, comment deux mondes très distincts se créent en opposition l'un à l'autre.
        
        Il découvre les techniques de mortification qui sont toutes les institutions imposent aux internés dans le but d'affaiblir le camp le plus nombreux, les déposséder de leur personnalité pour les rendre plus malléables. L'efficacité des techniques de mortification consiste à rompre le sens d'agir et le sens de l'efficacité de l'interné, il sera alors mis en difficultés vis-à-vis des tâches du quotidien.(>génératrice d'anxiété)
        
        Objections
        
        Les internés tentent de remédier aux techniques de mortification en y ajoutant des moments de récompenses, mais au final, ça ne change rien: l'interné sort toujours de l'institution totale avec une anxiété vis-à-vis du monde extérieur.
        
        On pourrait ré-éduquer le personnel mais ce n'est pas possible car le personnel doit simultanément faire exister deux logiques opposées: Les principes d'humanité d'une part; la rationalité de gestion des foules d'autre part.
        
        Les deux univers pourrait être rapprochés dans des moments de fraternité mais Hoffman montre que ces moments là, qu'il appeler les rites d'intégration, ne rétablissent pas la cohésion. La ligne qui sépare les deux mondes est solide.
        
        2ème partie: Vie clandestine et interstices.
        
        Goffman s'interesse à la résistance ou ce que l'on appelle aussi la distanciation. La résistance ne passe pas par une révolte frontale, Il appelle ce processus la vie clandestine
        
        2 éléments:
        
        La résistance doit être actée, il ne suffit pas de dire "oh moi je suis fou". Il faut des actions qui matérialisent cette distance pour qu'elle soir convaincante vis-à-vis de soi-même. (ex: l'ironie permet de garder un certain degré de dignité)
        
        Les internés vont chercher à s'opposer tout en obéissant.
    - - Becker se demandera où passe la ligne de partage et qui décide de son tracé? Becker déplace le le regard des causes sociales, psychique et économique de la délinquance, vers le processus d'étiquetage qu'exerce la société
        
        Le processus de stigmatisation consiste à réduire un individu l'attribut de deviant, l'empêchant ainsi de mener une vie normal, c'est-à-dire lui rendre impossible toute interaction avec autrui.
  - - - Acquisition
      - Initiation