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Syndromes hystériques Conversions somatiques (éléments cliniques (Absence…

- - - - Individualisé en 1951 par Richard Asher
      - Regroupe un ensemble de singularités pathologiques rencontrées chez certains individus affabulateurs, mythomanes.
      - La symptomatologie
        qui peut couvrir la nosologie tout entière nécessite généralement
        une hospitalisation d’urgence est en réalité provoquée par les sujets eux-mêmes par absorption de corps étrangers, de médicaments, etc.
      - Pauvreté des investissements sociaux des sujets –
        isolement qui rend difficile l’anamnèse, d’autant que s'ils sont particulièrement prolixes s’agissant de leurs symptômes, ils restent très discrets concernant leurs difficultés psychologiques.
      - Anxiété profonde accompagnée de réactions agressives, soudaines et brutales
      - inadaptation sociale et instabilité professionnelle
      - Le syndrome, qui touche davantage les hommes
        que les femmes, survient sur la base d’une personnalité schizoïde ou encore
        psychopathique. L’hospitalisation paraît avoir le sens d’une solution aux conflits.
      - Le syndrome de Münchhausen par procuration concerne, quant à
        lui, les sujets (le plus souvent des femmes) qui induisent une pathologie somatique chez un enfant, une personne âgée ou un handicapé mental dont ils sont proches, afin de bénéficier de l’entourage hospitalier pour leur propre compte. (Corraze, 1976).
    - - Isolé par Bernard (1967), appartient au registre des anémies en médecine hématologique.
      - Concerne essentiellement des femmes, pour la plupart soignantes, souvent
        décrites comme zélées dans leur travail, et se provoquant elles-mêmes des
        anémies par des ponctions sanguines pouvant entraîner des hémorragies, et
        donc la nécessité d’une transfusion.
      - Tableau clinique apparenté à la mélancolie, dans le registre de l’humeur triste: un corps immobile, un masque facial blême, un regard figé et vide, une pâleur, des étourdissements,
        des éblouissements, des vertiges et une asthénie. Ces sujets accordent peu d’attention à la douleur physique en tant que telle.
  - - - thymique(syndrome de Cotard)
      - psychotique (paranoïa, il y alors sentiment de persécution qui s’exprime généralement de façon très virulente par le sentiment d’avoir été négligé, mal soigné... et par des revendications irréalistes, délirantes)
      - névrotique : est caractérisée par l’association
        d’une nosophobie, d’une préoccupation concernant le fonctionnement
        corporel et d’une revendication vis à vis du corps médical, constamment
        mis en échec par le sujet « vous êtes tous nuls ! ». Dans ce cas, elle
        peut s’associer à une névrose ou exister isolément et être l’expression d’une problématique névrotique sous-jacente, expression directe des mécanismes de défense du moi. (Lévy-Soussan, 1994)
      - schizophrénique ( avec des thèmes de possession corporelle);
      - organique (syndrome démentiel avec thématique d’empoisonnement, de persécution)