éviter de tirer des conclusions hâtives dans la mesure où les moyennes cachent des disparités énormes entre les différentes régions d'une part, et, d'autre part, entre les zones rurales, semi-urbaines et urbaines. Il s'appuie notamment sur le cas de l'Afrique australe, région la plus développée du continent, où le modèle familial est caractérisé par la prédominence d'un régime monogamique, d'une scolarité avancée avec pour conséquence un âge élevé au mariage. Dans cette région, la moyenne enregistrée est de 2,5 enfants par femme. Même chose pour l'Afrique de l'est qui connaît aussi une transition rapide grâce aux progrès dans l'éducation. Seule la zone sahélo-saharienne et l'Afrique équatoriale restent encore à des moyennes de six enfants par femme. Cette situation est due à la faiblesse du niveau d'éducation des populations, principalement en milieu rural: