Le multiplicateur keynésien dans le cadre du modèle IS-LM
Développé par Hicks et kHansen (1937)
Modèle néoclassique en économie fermé
Détermine un équilibre macroéconomique à partir des équilibres sur le marché des biens et services et sur la marché de la monnaie en mettant en relation production et taux d'intérêt
IS =>investissement/épargne,equlibre sur le marché des biens et services décroissante, ensemble des situations d'équilibre possibles sur le marché des biens. Plus le taux d'intérêt est fort plus la production est faible et inversement. En effet, faibles intérêts à payer donc incitation à emprunter pour investir ou consommer augmente, donc augmentation de la demande et donc augmentation de la production
LM => demande de monnaie/offre de monnaie; croissante, ensemble des situations d'équilibre sur le marché de la monnaieplus la production est elevée, plus le taux d'intérêt est élevéEn effet, une production élevée suppose une forte masse monétaire pour l'acheter, donc plus de liquidités, donc inflation, hausse du taux d'intérêt par la BC pour limiter inflation.
Si relance budgétaire => IS est poussée vers la droite hausse de la production MAIS hausse du taux d'intérêt
Si politique monétaire restrictive => LM est poussée vers la gauche hausse du taux d'intérêt ce qui permet de réduire inflation mais baisse du revenu national donc chomage
Dualité entre politique monétaire et politique budgétaire.
Il faut trouver la bonne coordination entre les deux => policy mix
Limites du multiplicateur keynésien :
:check: taux d'épargne : plus on épargne moins on consomme
:check: ouverture commerciale plus on consomme des biens étrangers moins la relance est efficace. Exemple relance budgétaire de Miterrand en 1981 => achat de biens technologiques japonais comme magnétoscope
:check: génération de l'inflation (cf ISLM)
:check: position dans le cycle (si la politique agit trop tard alors risque de provoquer l'effet inverse)
:check: instrument fiscal utilisé : on va moins consommer si on a une augmentation de revenu de 500 que si on a une baisse d'impôt de 500
:check: capacité des entreprises à s'adapter à la demande et aux marchés financiers à augmenter leurs opérations de prêts
:check: équvalence ricardienne/critique de Lucas
Théorème d'équivalence de Ricado-Barro : en cas de relance, les agents vont épargner en prévision d'une hausse future d'impôt
Les keynésiens postulent que propension à consommer stable alors qu les économistes néoclassiques considèrent que non.
Apport de :<3:Friedman (1912-2006), Prix Nobel 1976, les consommateurs ne sont pas sensibles à la variation de leurs revenus courants mais de leur revenu permanent en tant que revenu moyen anticipé sur toute leur vie. Ils considèrent qu'à long terme la variation de leur revenu sera rattrapée par une croissance des PO
:<3:Lucas critique donc les modèles macroéconomiques qui ne prennent pas en compte les anticipations rationnelles des agents
Pour :<3: Friedman la politique budgétaire peut avoir des effets positifs à court terme mais pas à long terme. L'efficacité s'étiole au fur et à mesure que l'illusion monétaire se dissipe.
Pour les théoriciens des anticipations rationnelles, la politique monétaire n'est efficace ni à CT, ni moyen terme, ni à long terme.
Par contre il a efficacité budgétaire, les agents anticipent une baisse d’impôts lorsque politique de rigueur et assainissement des finances publiques cad consolidation budgétaire
Une limite qui peut devenir un atout : les effets de débordement
Avec des pays étroitement intégrés (UE, zone euro) : en cas de relance coordonnée et simultanée, chacun va bénéficier de la relance de l'ensemble des autres pays : ce sont les effets de débordement