Le paradoxe de Leontief s’énonce de la façon suivante : contrairement à l’idée selon laquelle les pays développés exportent des biens qui incorporent beaucoup de capital et importent des biens dont la fabrication nécessite beaucoup de main-d’œuvre, les États-Unis auraient, d’après les calculs de Leontief, une structure du commerce extérieur proche de celle des pays en développement.
En effet, si les produits exportés par les États-Unis incorporent beaucoup de travail, il s’agit de travail qualifié, voire hautement qualifié, en comparaison avec les biens qu’exportent les pays en développement.