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Le marché de change marocain et la libéralisation du dirham (Le marché de…
Le marché de change marocain et la libéralisation du dirham
Le marché de change marocain:
Les intervenants:
Les investisseurs institutionnels :
le deuxième acteur important.
des sociétés d'investissements ou d'assurance, des fonds de pension et des Hedge Funds. Ils interviennent sur le forex pour couvrir leurs portefeuilles d'actions, d'obligations ou de devises et représentent 30% du total des échanges sur le marché des changes.
Les banques commerciales:
Principaux intervenants.
rôle d'intermédiaires pour les autres intervenants sur le marché. Elles cherchent à réaliser des profits en faisant du «market making», c’est-à-dire en proposant à leurs clients un prix à l'achat et un prix à la vente.
Les Banques centrales
:
Interviennent pour gérer leurs stocks en devises et en papiers d'état.
Leurs transactions représentent 5% à 10% du total des volumes réalisés sur le forex.
Les banques centrales peuvent également intervenir pour ajuster des déséquilibres économiques et financiers.
Les courtiers ou brokers
:
Permettent aux particuliers d'accéder au marché du forex en transmettant les ordres de leurs clients aux banques commerciales ou sur des plateformes comme EBS, Reuters Dealing, HotSpot, FXall...
Ils se rémunèrent soit sur le spread ou en prenant une commission sur chaque opération
Il existe aussi les courtiers markets makers
Les entreprises multinationales:
sont amenées à intervenir sur le forex afin de convertir leur monnaie lors d'opérations d'importation et d'exportation, -
leurs transactions représentent 5% du volume des échanges mondiaux.
Certaines disposent même d'une salle de marché avec des traders qui spéculent dans le but de faire des profits et de limiter le risque de change.
Les investisseurs particuliers:
Interviennent depuis quelques années sur le marché des changes grâce à internet.
Peuvent obtenir des performances sur le forex en maîtrisant certains critères comme l'effet de levier et le money management.
Les opérations sur le marché de change marocains:
les intermédiaires agrées peuvent effectuer pour leur propre compte ou pour le compte de leurs clients les opérations de couverture contre les risques de change lié à tout règlement à destination ou en provenance de l’étranger :
‐ Les opérations de change à terme ;
‐ Les options de change ;
‐ Les opérations à terme devises contre devises ;
‐ Les contrats de swap (devises contre devises) ;
‐ Les contrats de swap (devises contre dirhams).
Diagnostic et enjeux de la politique de change au Maroc
Le régime de change : Le régime fixe
Le système de cotation se fait sur la base d’un panier définissant le Dirham.
la détermination de la valeur externe du Dirham repose sur le mécanisme d’un panier composé des principales devises internationales dont les coefficients de pondération sont déterminés en principe par la répartition géographique des échanges
extérieurs du Maroc.
Un dirham courant est égal à l'inverse du cours de
référence de l'euro multiplié par 60%, plus l'inverse du cours de référence du dollar multiplié par 40%.
La monnaie marocaine dispose d'une petite marge de fluctuation de 0,3% à la hausse comme à la baisse. Le dirham évolue donc actuellement dans un corridor de 0,6%.
L’objectif de ce rattachement pluri monétaire est de minimiser l’incidence des changements de parité de ces monnaies, puisqu’elles enregistrent des
fluctuations dans des sens différents.
Avantages :
Confère confiance dans la devise du pays
Maîtrise de l'inflation.
une stabilité des biens importés, et de la
valeur des transactions internationales, qui ne seront pas influencées par des changements de la valeur relative des monnaies.
Favorise la l'intégration économique du pays.
Inconvéniants :
Bank Al-Maghrib répond aux besoins en devises des banques sans aucune limite ce qui peut conduire à un niveau de réserves anormalement bas, ce qui peut constituer un danger pour l’économie nationale
Les politiques monétaires des pays sont moins libres nécessité d'avoir de gros réserves internationales de devises pour défendre la parité de la monnaie.
Sensibilité aux crises car les gouvernements n'avais pas de contrôle totale sur a politique monétaire.
En cas de choc, il y aura une grande pression sur les réserves de change et passage forcé vers un régime de change flottant.
La nouvelle réforme du marché de change marocain
La libéralisation du dirham s’inscrit dans le cadre d’un programme de réformeséconomiques.
Bank-Al-Maghrib (BAM) a annoncé la transition graduelle et ordonnéesuite en avril 2017, et que le processus de libéralisation du dirham allait débuter en juillet 2017.
le dirham ne sera plus attaché à un panier de devises mais sera déterminé par les forces de marché, c’est-à-dire en fonction de l’offre et la demande annulant ainsi la marge de sécurité qui existait.
Le Maroc dispose de fondamentaux macroéconomiques adéquats permettant de mettre en œuvre cette réforme de manière progressive.
un faible niveau d’inflation et de déficit budgétaire, dettes extérieurs et un niveau adéquat des réserves de changes et d’un secteur bancaire solide.
le début du mois juillet, Le démarrage du processus de libéralisation du dirham marocain a été reporté Des opérations inhabituelles qui ont suscité l’ire du wali de la Banque centrale, car selon lui, malgré son démenti quant à une éventuelle dévaluation du dirham après la libéralisation, les banques ont alimenté la panique en assurant d’une manière habituelle les couvertures des opérateurs.
Etape 1:
Elargissement de la bande de flexibilisation (fourchette entre -1,5% et 1.5%) ;
- Etape 2 :
Convertibilité, 5 ans après la prise de décision ;
-
Etape 3
: Libéralisation entière.
Inconvéniants:
Hausse du coûts des importations et du coûts de la vie :
la dévaluation permet de vendre moins cher à l’international. Mais n’oublions pas que les machines, une partie de la matière première et surtout l’énergie sont toutes importées. Ceci pourrait impacter le coût de revient, le prix de vente et le volume des exportations.
Risque de crises monétaires :
Des pays comme la Turquie (2001) et l’Egypte (2016) ont connu des crises monétaires graves après avoir abandonné le régime du change fixe. Dans les deux cas, cela s’est soldé par une baisse de 50% de la valeur de la monnaie.
Les Spéculations :
Le passage à un régime de change flexible a provoqué la panique des opérateurs. Craignant une dévaluation du dirham, plusieurs entreprises se sont ruées sur les devises pour couvrir leurs importations pour les prochains mois.
Avantages :
Favoriser l’export : Etant donné la vraisemblable dévaluation du dirham, les produits locaux, moins chers pour l’acheteur étranger, devraient être plus faciles à exporter.
Valoriser et protéger les produits locaux : La dévaluation a aussi comme conséquence la hausse du coût des produits importés. De quoi favoriser la compétitivité des produits des entreprises marocaines.
Préserver plus facilement les réserves en devise : L’ancien système de change (fixe) avait pour inconvénient majeur de mettre en danger les réserves en devise. Le nouveau système de change (flottant), corrige ce problème.
Assainir nos finances selon les normes du FMI : Le Fonds monétaire international a des recommandations précises pour les pa ys en voie de développement, dont la libéralisation des systèmes de change. Le fait d’y accéder permettra au Maroc de tirer profit auprès de cette organisation.
Maroc vs Egypt :
Egypt:
Réforme forcé par le FMI visant à réduire le déficit budgétaire et la conjoncture.
Indicateurs macroéconomiques inadéquats pour une réforme un déficit budgétaire de 11% du PIB, un déficit de la balance commerciale de 7,5% du
PIB, et des réserves de change couvrant à peine trois mois d’importations.
Maroc:
Reforme volu avec des indicateurs macroéconomiques stables