Crise des surprimes (2007) et ses conséquences
Les origines de cette crise sont une “banale” surchauffe des prix de l’immobilier aux USA (croissance de l’ordre de 80 % de 2000 à 2005). Mais la chute des prix de l’immobilier, dès 2005, entraîna une forte hausse du taux de défauts de remboursement des prêts puis, progressivement, une perte de confiance généralisée, et la paralysie du marché interbancaire sauvé par les interventions massives des banques centrales.
Lehman Brothers est mis en faillite en septembre 2008 ce qui conduit à un nouvel effondrement des bourses qui n’avaient cessé de descendre depuis juin 2007.
Finalement en mars 2009, point bas à la Bourse de Paris : le CAC 40 aura baissé de 59 %.
Bien que les pays émergents, notamment la Chine, aient continué à tirer l’économie mondiale vers le haut, cette crise a été suivie dans les pays occidentaux par une sous-estimation des actifs boursiers[35], une récession modérée puis une croissance « molle » et un chômage élevé notamment en Europe dont certains pays à l’économie faible traversent - ou sont menacés par - une crise de la dette souveraine.