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Marx (Modalités du travail dans l'économie capitaliste (Division du…
Marx
Modalités du travail
dans l'économie
capitaliste
Division du travail
(Capital, Chapitre XIV)
Coopération
(Capital, Chapitre XIII)
Machinisme
(Capital, Chapitre XV)
Production de la
plus-value
relative (Chapitre VII /
Chapitre XII)
Le
taux de plus-value
varie en fonction de la prolongation du temps de travail journalier
au delà du temps de travail nécessaire
(
surtravail
). Le temps de
travail nécessaire
est
constant
, mais la journée entière (en comptant le surtravail) est
variable
.
Problème qui se pose au capitaliste → Comment la production de plus-value peut-elle être encore augmentée
sans prolonger encore davantage le temps de travail journalier ?
Distinction entre
deux formes
de
production de la plus-value
.
La
plus-value relative
qui correspond à un
accroissement seulement relatif du temps de surtravail
par rapport au temps de travail nécessaire,
sans accroître le temps de la journée de travail
.
Le temps absolu de la journée de travail ne pouvant être accru
indéfiniment
, c'est la plus-value
relative
que va rechercher le capitaliste.
La plus-value
absolue
qui correspond à un
accroissement absolu du temps de surtravail
, par
accroissement de la journée de travail
.
Première solution
possible à ce problème : On peut, pour se faire, augmenter le temps
relatif
de surtravail sans augmenter le temps de travail journalier. Pour cela, il est nécessaire de
diminuer la portion du temps de travail nécessaire
. Une partie du temps que l'ouvrier consomme
pour lui-même
(qui est rétribuée par son salaire, et qui lui permet de se sustenter et de continuer à travailler) se transforme en temps de travail
pour le capitaliste
.
La
valeur journalière de la force de travail
(
salaire
journalier) est déterminée par la
valeur des subsistances nécessaires à l'entretien quotidien du travailleur
et donc à
la reproduction de sa force de travail
. Celle-ci détermine la durée quotidienne de son
temps de travail nécessaire
, c'est à dire le temps nécessaire pour produire un équivalent de ces subsistances.
Le temps de
surtravail
s'obtient en
soustrayant ce temps de travail nécessaire
à la journée entière de travail.
Par conséquent, l''accroissement relatif du temps de surtravail (pour une journée constante) ne peut être obtenue qu'en
diminuant la valeur absolue du salaire journalier
, en dérobant une partie non-rémunérée du temps de travail sur la partie auparavant rémunérée.
Cette pratique de diminution absolue du salaire joue un rôle important dans le
mouvement réel
du salaire. Mais théoriquement, en admettant que toutes les marchandises soient achetées et vendues
à leur juste valeur
– c'est à dire
à la valeur de la force de travail nécessaire pour les produire
– la prolongation
relative
du temps de surtravail par diminution du temps de travail nécessaire revient
à un vol
commis sur le temps de travail nécessaire, puisque ce dernier n'est plus suffisant pour assurer la subsistance du travailleur, qui ne reproduit plus sa propre force que
de manière défectueuse
.
Deuxième solution
convenable (équitable) au problème de la plus-value relative : Le temps de travail nécessaire à l'entretien de la force de travail ne peut pas être diminué
en abaissant le salaire au dessous de la valeur de cette force
(ce qui serait un vol), mais
en abaissant la valeur de la force elle-même
.
Le
travail nécessaire
est la quantité de travail minimum requise pour
reproduire la force de travail
- c'est à dire pour permettre aux travailleurs d'acheter
de quoi subvenir à leur besoins élémentaires
.
Essence du
travail
(Capital, Chapitre V)
Aliénation
par le travail
(Manuscrit, 1er cahier, 22-27)
Formule générale
du Capital (Seconde section)