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1 La croissance économique : histoire et faits historiques (Histoire de…
1 La croissance économique : histoire et faits historiques
Histoire de Robinson
A son arrivée sur l'île Robinson a comme capital de départ un sac de grains blé et sa force de travail pour produire du blé. On suppose donc que le capital et le bien produit sont homogènes. Mais à long terme, productivité marginale du processus qui transforme les facteurs de production en produit décroissant. La terre a une productivité marginale décroissante d'après les observations de Robinson (crainte de l'état stationnaire des économistes classiques du 18ème et du 19 ème siècle)
Arrivée sur l'île du perroquer et de son savoir qui apporte progrès technique. La croissance semble alors illimitée. C'est le modèle néoclassique de l'économiste de la synthèse Solow. Il intègre dans le cadre classique le progrès technique. Le progrès technique est exogène c'est un résidu et en son abscence on retourne vers un état stationnaire.
Disparition du perroquet. Pour R. comment fair pour faire redémarrer la croissance ? Il va falloir accumuler de capital savoir seul (environ égal au taux d'épargne) et choisir entre travailler et se former. C'est le fondement des nouvelles théories de croissance endogène : le choix d'accumuler du capital immatériel endogène. La théorie traditionnelle ne prenait pas en compte le coût, l'investisement du progrès technique.
Arrivée de Vendredi : externalité positive pour Robinson qui va modifier son comportement. Vendredi peut breveter ses idées mais dans ce cas différenciation des produits et donc concurrence imparfaite. Quid sur la production ? On assiste ici à des comportements socialement inefficaces. Les comportements individuels spontanés ne sont pas optimaux => d'où entente et intervention de l'état ?
La croissance
Entre 1400 et fin du 20ème siècle => richesse par habitant produite chaque année dans les pays actuellement les plus développés multipliée par 33. (Maddison, 1995)
Mais évolution pas que quantitative aussi qualitative. Pas pris en compte dans les chiffres ci-dessus.
Globalement l'économie a cru
-lentetement pendant 4 siècles (0,2% par an)
-plus rapide au 19ème et première moitié du 20ème s (1,2% par an)
-depuis 1950 (2,8% par an)
Grandes ruptures à la fin du 18ème et après la seconde guerre mondiale.
Pendant les années de guerre, la production décroît fortement 36% entre 1913 et 1918 puis croissance augmente rapidement et rattrapée de 1929 à 1932. Idem pour 2GM.
Ruptures tendancielles : A partir des années 50 : croissance durablement forte
Puis depuis 1975 : croissance durablement faible
Attention on pourrait croire qu'1% de variation n'est rien mais il faut prendre en compte le coefficient multiplicateur !!
Le travail
La création de richesses est dû au capital humain (le travail) et au capital matériel (ou physique) communément appelé aussi le capital. Le stock de richesses accumulé est donc le capital.
Productivité d'un facteur = quantité de biens produite/quantité de facteurs utilisé
Donc production annuelle d'un pays = quantité annuelle de travail x production par heure travaillée "qualité du travail"
Nombre total d'heures de travail au cours d'une année = emploi x durée du travail
On observe une augmentation de l'emploi depuis 1870 (1ere grande rupture) surtout aux USA terre d'immigration et inversement baisse durée annuelle du travail (car quand salaires augmentent arbitrage entre consommation et loisirs). Hausse de la productivité horaire du travail dans pays les plus développés comme les USA. Rattrapage des pays les plus développés par les pays les moins développés.
Résultat : la croissance de la productivité est d'autant plus forte que l'efficacité du travail semble faible par rapport au leader
Pourquoi ?
Première interprétation : rendements décroissants du capital. Plus une économie est fortement dotée en capitaux. + efficacité faible et donc + la croissance est modérée
Deuxième interprétation : "imitation" il plus facile de copier que d'inventer.
L'augmentation de la productivité horaire a permis une croissance forte après la seconde guerre mondiale. Mais comment peut-on expliquer la croissance faible qui s'ensuit (après choc pétrolier de 1978 et de la crise qui s'ensuit) ? Pour les pays "suiveurs", le phénomène de rattrapage peut expliquer la baisse de la productivité qui a un moment donné va égaler le pays leader mais quid du pays leader. Y a-t-il des réponses du côté du capital?
3.La productivité du capital
Le capital (machines etc...) permet la production.Plus il y a de machines et d'usines, plus il y a d'impact sur la production. De plus, le progrès technique est d'ailleurs en une partie non négligeable incorporé aux machines ce qui permet une hausse de la productivité.
coefficient de capital = stock de capital/PIB annuel
Le coefficient de capital est plus important dans les pays les moins développés car phénomène de rattrapage
La productivité globale des facteurs
Logiquement quand la productivité globale des facteurs augmentent alors la production augmente
Calcul de la productivité globale
Qt = F(Kt; Lt, t)
avec Qt = niveau de la production
Kt = stock de capital
Lt= travail
t = temps certains qualifient t de progrès technique mais maladroit car autres facteurs que techniques peuvent améliorer la productivité.
Malgré une hausse des innovations technologiques on observe quand même un ralentissement de la productivité
"Les ordinateurs sont partout sauf dans les statistiques de PIB"
=> Paradoxe de la productivité ou paradoxe de Solow
Remarque : l'indicateur pertinant de l'accroissement annuel de technologie est le flux de dépenses en R&D mais limites car d'une part les dépenses sont plus ou moins efficaces et le stock de R&D a ralenti au fil du temps.
Une nouvelle économie ?
Croissance aux USA a repris à partir de 1992. Cycle de croissance le plus long 4% en moyenne par an après 1995. En même temps que investissement dans technologies TIC et internet => fin du paradoxe de la productivité, les TIC produisent enfin leurs effets
On observe aussi une interruption du rattrapage des autres pays. L'écart entre les USA et les autres pays augmentent. On ne peut peut plus se contenter de copier. A présent seuls les pays aptes à créer de nouvelles technologies ou à en tirer le meilleur parti peuvent prétendre à une croissance durable et soutenue.
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