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Texte 4 : Tirade de Macol de Macbett, 1972 de Ionesco Ouverture : …
Texte 4 :
Tirade de Macol de
Macbett
, 1972 de Ionesco
Ouverture :
Macbeth
de Shakespeare
Scène du Limonadier
Scène du stripease
Une tirade qui devient un monologue
Au début Macol parle à quelqu'un "vous ne vous taisez pas" ligne 1, "je vous dirai" ligne 4, "vos femme, vos filles, vos matrones, vos vierges" lignes 15 et 16
"L'évêque, qui était resté le seul auprès de Macol, sort" donc Macol reste vraiment seul sur scène et donc on a un monologue
Sur scène il y a plus que Macol et l'évêque mais Macol est seul dans son discours car il emploie maintenant le "je"
Le "je" est omniprésent
Une tirade qui annonce le programme de Macol
Les 2ère lignes, Macol dit que ça va être mieux "maintenant que le tyran est mort" mais dès la 3ème ligne il dit que ça va être pire qu'avant "ma pauvre patrie verra régner plus de vices qu'auparavant", effet de surprise qui ne dure pas longtemps
Après la 2ème didascalie c'est le développement de son programme et il dit que ça va être pire encore qu'avec Macbett "mieux vaut Macbett qu'un souverain tel que moi" lignes 18 et 19
Les dernières lignes sont sa conclusion et il dit qu'il veut aller de plus en plus haut dans son règne "De cet archiduché, commençons d'abord par faire un royaume - et je sui roi. Un empire, je suis empereur. Supra-altesse, super-sire, supra-majesté, empereur de tous les empereurs." lignes 37 à 40 = mégalomanie
Une tirade qui est un bilan de la pièce
Réévocation de Macbett mais à l'imparfait "était"
Enumération d'adjectif péjoratif qui rappelle comment été Macbett "Macbett était sanguinaire, luxurieux, avare, faux, fourbe, brusque, malicieux, imbu de tous les vices qui ont un nom" lignes 12 à 14. Les adjectifs ne se terminent pas par "et"
Une tyrannie qui remplace une autre tyrannie
Macol parle du "le tyran est mort" ligne 3 > tyran = Macbett
La manière dont il veut gouverner est celle d'un tyran "je trancherai les têtes de tous les nobles" lignes 21 et 22
Il emploie le pluriel pour dire que tout y passe "toutes les têtes des nobles" ligne 22, "tous les moyens" ligne 33
=> Macol remplace Macbett avec les mêmes défauts et les mêmes caractéristiques que lui donc il n'y a pas de progrès, on passe même d'une situation qui était difficile à une situation qui restera difficile et qui sera pire
Une violence permanente
Présence de guillotines "guillotines nombreuses dans le fond" // scène avec Duncan qui fait guillotiner tous ceux qui étaient avec Candor et Glamiss
= Cycle car Duncan est associé à la guillotine et c'est ce qui lui fait son pouvoir et Macol tient le pouvoir par la force avec la guillotine
La manière de parler est violente "si vous ne vous taisez pas à l'instant, je jette sur vous mes soldats et mes chiens" lignes 1 et 2 il y a une gradation qui est de plus en plus humiliant
Dès le début de sa tirade on a le symbole de la violence et on a l'impression de ne pas pouvoir s'en sortir
"Le chasseur de papillon" est un élément qui ruine la liberté et installe la violence sans espoir de s'en sortir
Le portrait de l'homme de pouvoir
Mac
bett et
Mac
ol sont deux personnages du côté du mal uniquement
Ces hommes de pouvoirs se mettent en avant et oublient le peuple
"Le noir Macbett semblera pur comme neige et notre pauvre pays le tiendra pour agneau, en comparant ses actes à mes innombrables méfaits" lignes 9 à 12 quand on parle de Macbett il fait parti du côté noir du mal mais quand on le compare à Macol, il est du côté blanc du mal.
Ils sont égoïstes avec l'importance du "je"
Macol a l'avarice, gout pour l'argent "une avarice si insatiable" lignes 20 et 21 comme Duncan qui ne veut pas donner les terres de Glamiss et de Candor
Aucune qualité ne le tourne vers les autres
Il a la mégalomanie (avoir toujours plus) car il désire avoir le pouvoir pour avoir le pouvoir "De cet archiduché, commençons d'abord par faire un royaume - et je suis roi. Un empire, je suis empereur. Supra-altesse, super-sire, supra-majesté, empereur de tous les empereurs." lignes 37 à 40
=> Ce portrait de l'homme de pouvoir donne une vision négative de l'histoire, on ne peut pas sortir de la tyrannie, la vision est donc très pessimiste