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La conscience, la liberté et la loi (p. 259-287) (Conscience, liberté et…

- - - - Capacité fondamentale et inaliénable à connaître le bien (syndérèse)
      - Conscience actuelle (ou raison pratique)
        Doit être éduquée et formée
        
        Décision concrète
        
        Raisonnement moral (en situation)
- - - - Erreur invincible : pas de responsabilité
      - Absence de recherche de la vérité : responsabilité
- - - - Dimension universelle
        
        Préceptes premiers, qui valent toujours et partout (cf. Kant)
        
        Chez les chrétiens : l'amour
        
        Mais ces principes manquent de contenu fixe : c'est donc une dimension nécessaire, mais qui manque de contenu fixe
      - Dimension particulière
        
        Normes concrètes qui peuvent construire l'humanité dans une société donnée.
        
        Des repères
        
        Indiquent les impasses à ne pas prendre
        
        Elles ne sont ni éternelles ni universelles
      - Dimension singulière
        
        Recherche de ce qui est possible dans la situation concrète
      - La conscience est l'arbitre entre ces trois dimensions
        
        À cet égard, le magistère est à considérer comme l'avant)dernière parole (avant la conscience) à prendre en compte)
        
        Nous avons un devoir d'hospitalité à son égard
    - - Certains préceptes du magistères sont inconditionnels, le raisonnement ne peut les justifier, ils doivent absolument être évités
      - Entre deux maux qui ne peuvent être évités en même temps : le moindre mal
      - Principe de totalité : le bien de la partie est subordonné au bien de l'ensemble (si la relation des deux se vérifie)
      - l'épikie : en situation, il faut respecter l'esprit de la loi et non la lettre (se mettre à la place du législateur, agir selon sa raison)
      - Double effet : un effet bon et un mauvais se produisent simultanément (critère de proportionnalité). 4 conditions :
        
        l'acte n'est pas moralement mauvais
        
        l'intention est droite
        
        l'effet mauvais et le bon sont dans le même rapport causal (le mauvais n'est pas moyen pour obtenir le bon)
        
        le motif doit être proportionnellement grave
      - NB : on est toujours dans des nuances de gris. Il faut discerner dans la prière et être accompagné.