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4 - IV. LES APPROCHES HUMANISTES (Fonctionnement psychique, santé et…
4 - IV. LES APPROCHES HUMANISTES
Fonctionnement psychique, santé et maladie
La personnalité :
Théorie développementale ce qui faut que l’on se trouve en difficulté, pression de l’entourage va faire contre notre réalisation personnelle.
Tout organisme est situé dans un environnement social et physique qui constitue la source « d’expérience » qu’il recherche qui permettent de réaliser ou non ces potentialités
(ex : modèle de l’attachement : potentialités : être en contact avec le autres -> on mentalise les expériences)
« Soi » : concept spécifique des approches humanistes -> on se représente les expériences et progressivement on construit à partir de là, une image de nous-même (la personnalité se construit grâce au contact de l’autre => expérience évaluative, cad mesure dans laquelle on nous dit si on est qq1 de bien ou non…)
=> On arrive à une personnalité constituée d’une part de l’expérience que l’on fait dans relations sociales et autre part, l’intériorisation d’interdits.
La nature humaine :
vision très positive de l'être humain (contraire à celle de Freud par exemple)
L'homme --> fondamentalement bon et doit se développer "sans contrôler" (= l’être humain fondamentalement bon -> donc naturellement ouvert aux autres et empathiques avec les autres)
Actions négatives sont donc dues à la peur et à des mécanismes de défense, mais ne sont pas naturelles (pas dvper notre personnalité selon nos aspirations) contrairement à la théorie de Freud (actions négatives sont naturelles)
Deux cas de figure :
Congruence
: image que l’on se revoit est en harmonie entre nos aspirations et l’image que l’environnement renvoie de nous
Décalage
: incongruence entre les aspirations et les interdits
Nous avons tous selon Rogers, besoin d’un regard positif -> regard positif inconditionnel : nous avons besoin que l’on nous aime pour qui nous sommes => fondamental dans la construction d’une personnalité congruente
Réactions de l'environnement face à ce besoin :
Poser des conditions de valeur correspondant à ce que nous devons faire avant de recevoir du respect et de l'amour
Poser un regard inconditionnel : nous valorise sans attendre un comportement quelconque => permet de garantir un développement harmonieux car entraîne la congruence entre le Soi et l'expérience
2 types de personnalité
Personnalité fonctionnelle
: personne reçoit un regard inconditionnel, non valorisée sous condition, peut être congruente entre ses potentialités et Soi =>
ne prend pas en compte/craint pas les jugements des autres, ouvert aux expériences, ne craint pas l’engagement dans un couple, peut essayer de nouvelles choses (créativité)
Confiance orgasmique
: profite de chaque moment présent
Personne mal ajustée
: personne qui ose être elle-même que sous certaines conditions (regard conditionnel) et place le jugement de autres avant le sien ->
peu d’ouvertures à de nouvelles expériences et vie selon le désir des autres, conformiste, se sent manipulée et ne peut faire ses choix, néglige sur les réactions de l’organisme -> ne se repose pas sur l’intuition (on ne se recentre pas assez sur les sensations corporelles), conformiste
Fondé par
Carl R. Rogers
(XXème siècle) : psychologue ayant fait des études de théologie mais se découvre ce nouveau métiers après avoir voyagé en Asie (parle beaucoup de son vécu, de ses expériences)
Caractéristiques
Accent sur l’
aspect expérientiel et la réalisation du soi
(tendance à chercher à s’accomplir dans nos aspirations => motivation de base, postulats pour expliquer pathologies et difficultés psychologiques)
Approche la plus répandue :
Thérapie centrée sur la personne
par Carl Rogers
Mouvement plus proche de la philosophie et du développement personnel
Buts de la TCP :
Personnalité mal ajustée --> symptômes psychopathologiques
Thérapie est généraliste (ne vise pas de perturbations particulières)
Vise à effacer les symptômes en améliorant la congruence entre Soi et expériences
Thérapie
non dirigiste
: thérapeute doit recevoir ce que la personne amène et ne pas donner l’impression au client de lui donner des prescriptions
La dépression
: pas de théorie particulière sur la dépression :
Croyance que l'affection des autres est conditionnelle -> on se voile la face sur nos défauts pour se sentir digne d'affection -> concept de Soi incongruent -> anxiété récurrente -> comportements défensifs pour protégér le "Soi" incongruent -> concept de Soi incongruent etc...
Setting et techniques
Setting classique, égalitaire, doit permettre au client de détourner son attention du thérapeute (comme dans les TCC)
Thérapie
non directive, d'acceptation :
pas de prescriptions car reçoit seulement !!! Il faut transmettre au client que l’on est « aligné » avec lui, qu’on le comprend
Thérapie
expérientiel
: vise ce que le patient vit, expérimente dans l’ici et maintenant de la thérapie au niveau des sentiments, émotions, cognitions… (on recentre sur ses émotions dans l’ici et le maintenant)
Thérapeute reflète les émotions du patient
Intervient très peu
Prédominance de lla relation, de l'attitude thérapeutique, sur la technique
Conditions nécessaires et suffisantes :
Thérapeute et client (anxieux, tendu, incongruent)
Thérapeute capable de se représenter ses propres expériences avec le client -->
congruence et authenticité
Regard inconditionnel positif sur le client (ne pas le juger) ->
considération positive
capable de comprendre le client dans son contexte et de lui communiquer ce qu'il comprend ->
Empathie
Client est capable de percevoir l'offre de relation et d'y répondre
Techniques pour provoquer l e changement thérapeutique :
Patient fait l'expérience d'être écouté et accepté --> devient capable de s'écouter lui-même, permet de se reconnecter avec sa personnalité et être lui-même
Patient apprend donc à se sentir libre de changer en étant capable d'abandonner les comportements défensifs et en s'acceptant davantage
Reformulations empathiques
: On essaye de transmettre à notre client ce que l’on pense qu’il ressent pas de contamination avec ce que l’on ressent nous-même et il faut trouver une formulation qui va permettre de transmettre de manière ouverte (« est-ce qu’il est juste si… ? », « Je me trompe si je vous disais que… ») => important d’être hypothétique car on va accepter ce que le patient est en train de dire