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Problématiques phobiques (Hystérie d'angoisse (R’ est un déplacement…
Problématiques phobiques
Hystérie d'angoisse
R’ est un déplacement de R, R et R’ sont liées de façon associative.
L’hystérie d’angoisse ne « réussit » pas aussi bien que l’hystérie de conversion
à protéger de l’angoisse.
La représentation R’, associée au quantum d’affect permet de traiter l’angoisse.
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Ce qui ne peut être évité au-dedans via le refoulement va être évité au-dehors
via la motricité.
Elle se construit sur le modèle de l’hystérie de conversion, à la différence près que l’affect n’est pas ici immédiatement lié par la conversion.
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Cliniquement
Fréquentes conduites d’évitement et conduites de réassurance par le bais d’un objet contra-phobique, dont l’utilisation est proche d’un rituel obsessionnel.
Plus rarement, conduites de fuite en avant, où le sujet se jette à la tête de l’objet angoissant (confrontation désespérée ou impulsive).
Oscillation entre attraction et répulsion qui interroge sur ce que symbolise cet objet, à priori angoissant et dégoutant, dans l’économie psychique inconsciente.
Dépense d’ énergie psychique considérable pour tenter d’apprivoiser ou d’éviter quelque chose qui est en lui (conflit intra-psychique) et qui est déplacé sur un aspect anodin de la réalité externe.
L’hystérie d’angoisse s’organise donc autour d’un objet phobogène, surinvesti, auquel le sujet pense sans cesse, redoutant et guettant son apparition.
Le symptôme phobique correspond donc bien lui aussi à un compromis (entre désirs et défenses) puisque l’amour pour la figure parentale infantile rivale peut être éprouvé, la haine oedipienne peut être refoulée mais les questions suscitées par les pulsions sexuelles et agressives continuent à être sources de préoccupations et d’angoisse par leur déplacement sur un objet phobogène (et non « liquidées » par le refoulement). Ainsi quelque chose du conflit intrapsychique trouve à s’exprimer mais de façon détournée et inconsciente (comme avec la conversion).
objet phobogène
La phobie ne traite en fait que de certains aspects de l’objet et du lien à l’objet (les autres étant bien intégrés, permettant l’accès à la ≠ des sexes et générations).
Ces aspects résiduels sont en lien avec la différence des sexes et les fantasmes de castration et de pénétration.
L’objet phobique se constitue en référence à l’objet, au sexuel et à des formes d’angoisse spécifiques (castration et pénétration).