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Problématiques hystériques (Cliniquement (Représentation de soi comme…
Problématiques hystériques
Cliniquement
Représentation de soi comme victime de l’autre (de son désir jugé déplacé ou
de son désintérêt jugé blessant).
Fixation à des positions œdipiennes très vivaces, où les figures parentales de
l’enfance demeurent des objets toujours marqués du double sceau du désir et
de l’interdit.
Oscillations entre la soumission à des représentations de l’autre, puissant mais
inatteignable ou le mépris des représentations de l’autre, accessible mais
insatisfaisant.
Investissement de l’autre comme spectateur de son personnage, garant de sa
propre valeur
La sexualité est très présente bien quelle soit en général source d’insatisfaction
(mésestime de soi ou angoisse devant le désir de l’autre).
Le fort besoin primitif de sollicitude et de protection entraine le sujet à s’adapter
à tout prix, quitte à dénoncer après-coup la dimension insatisfaisante.
Un rôle actif, jugé pénible voire traumatisant, est attribué à l’autre et à son
propre désir.
Vient révéler la fragilité narcissique de ses sujets et la problématique de dépendance au premier objet d’amour (déplacement de la problématique
génitale sur l’oralité).
Le rapport au désir est ici complexe et compliqué.
Le conflit psychique se lit donc ici entre amour et sexualité. Bien que le sujet
érotise les relations (séduction et captation), ce qui est visé est davantage le fait d’être aimé(e) que celui d’être désiré(e).
Empreinte de fantasmes de séduction, qui renvoient à une scène d’enfance fictive, porteuse de désirs incestueux.
Hystérie et conversion
A priori, pas de ressenti d’angoisse, « belle indifférence » de l’hystérique à
l’égard du symptôme.
Le symptôme corporel représente ici une traduction de la représentation
refoulée.
La représentation « gênante » est refoulée et va être signifiée autrement dans
et par le corps
Conversion différente de la psychosomatisation.
R/Q => refoulement => ./Q => conversion/Q
La conversion
Les soins primaires et le plaisir partagé avec l’objet vont nourrir et permettre la mise en place des auto-érotismes (processus qui soutiennent le plaisir à être soi, à habiter son corps).
Le corps libidinal, fantasmé, se superpose et recouvre le corps somatique.
Le corps libidinal se construit dans les 1ers échanges avec l’objet et l’environnement primaire.
C’est le corps libidinal (représentations du corps donc) qui est affecté par le
symptôme de conversion.
Le corps mis en jeu dans la conversion est le corps imaginaire, fantasmé, c’est le corps sexué libidinal.
Les travaux récents sur l’hystérie de conversion soulignent le caractère trop
excitant des liens précoces avec l’objet maternel.
La conversion a à voir avec le désir, le sens, l’adresse à un objet différencié de soi et sexué.
Du coup, investissement précoce de l’objet paternel comme « figure maternelle
apaisante ».
Conversion différente de la psychosomatisation.
Mais la conflictualité oedipienne vient à son tour provoquer le même
débordement d’excitations, cette fois sur l’imago paternelle.
Inscription psychogénétique de l’hystérique dans l’oedipe mais aussi dans les débuts de la vie psychique (fixations orales).