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Quelles sont les sources de la croissance économique ?
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I. Le PIB !
Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des agents résidents, augmentée de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) ainsi que des droits de douane, et diminuée des subventions sur les produits.
Le PIB sert à mesurer la croissance économique d'un pays à l'aide du taux de variation. Par exemple, le taux de variation de -3,1% en 2009 signifie que le PIB a diminué de 3,1% entre 2008 et 2009.
Le PIB en volume sert à évaluer l'évolution de la production en excluant l'inflation de son calcul, tandis que le PIB nominal (ou en valeur) l'inclut. PIB en volume = PIB en valeur/ coefficient multiplicateur des prix. Le PIB/habitant permet de mesurer le niveau de vie d'un pays. Il est utilisé pour comparer le niveau de vie des différents pays.
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2. Les limites du PIB
Le PIB ne mesure pas la production domestique qui est pourtant créatrice de richesses non monétaires. Ainsi les activités d'auto-production des ménages comme le bricolage, le jardinage ou le ménage ne sont pas comptabilisées dans le PIB. Elle a pourtant été évaluée à 26% du PIB par une enquête de l'INSEE en 2011.
Le PIB ne tient pas compte de "l'économie souterraine". Il s'agit des activités l'égales non déclarées (travail ou noir) et des activités illégale comme le trafic illicite qui représente 5,6% des emplois en France.
La production non marchande des administrations publiques est évaluée sur la base du coût des facteurs de production. Le PIB ne prend pas en compte la qualité et l'efficacité de ces services publiques qui sont sources d'externalités positives.
Le PIB comptabilise positivement des activés qui nuisent au bien être de la population comme la déforestation ou les catastrophes qui sont sources d'externalités négatives.
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3. Des indicateurs alternative du PIB
L'IDH est un indicateur qualitative composite qui sert à mesurer le développement depuis 1990. Il est calculé par le PNUD tenant compte de trois dimensions du développement. La moyenne géométrique de ces trois indicateurs permet d'établir un IDH compris entre O et 1. + la valeur d'un IDH est élevée plus son développement est grand.
La comparaison du classement des pays en fonction du seul PIB par tête et l'IDH permet de souligner de la croissance économique ne suffit pas a assurer le développement humain.
L'IDH étant insuffisant pour rendre compte du bien être d'autres indicateurs ont été créés afin de mesurer notamment la pauvreté IPH et IIG (indice d'inégalité de genre)
La commission Stigliz Sen Fitoussi (2008) a réfléchi à la construction d'un nouvel indicateur qui tienne compte à la fois de la dimensions : économique, sociale et environnement du bien être.
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II. Investissement et progrès technique
1. Les différentes formes d'investissement.
On distingue les investissent matériel qui intègrent l'achat de biens durables (le parc de machine d'une entreprise par exemple) comptabilisé dans la FBCF (formation brute de capital fixe) et les investissements immatériels qui intègrent la formation, la R&D, la publicité ou encore l'achat de logiciels. La plupart des investissements immatériels ne sont pas comptabilisés dans la FBCF bien qu'ils représentent pourtant une part croissante du total des investissements
L'investissement est l'opération par laquelle une entreprise acquiert des biens de productions durables. Il lui permet d'accumuler du capital physique, humain et technologique qui sont à l'origine du progrès technique.
Il existe trois formes d'investissement souvent confondues qui contribuent à long terme à l'amélioration du progrès technique.
1.
Investissement de remplacement
: achat d'un nouveau véhicule pour remplacer un camion en panne.
2.
Investissement de capacité
: achat de véhicules supplémentaires pour augmenter la production
3.
Investissement de productivité
: achat d'un véhicule plus moderne et performant pour réduire les coûts de production
2.Le progrès technique.
I. L'origine du progrès technique.
Au sens large le progrès technique désigne l'amélioration des méthodes de production et de consommation. Il provient des innovations (production d'une connaissance nouvelle) qui elles-mêmes donnent lieu à des innovations une fois introduites sur le marché à grand échelle.
II. Les effets du progrès techniques.
Les innovations de produit (iPad) et les nouveaux marchés (le marché bio) permettent aux entreprises de se démasquer et de profiter ainsi de leur situation de monopole afin d'augmenter les prix, leurs profits et finalement les investissements. Les innovations de procédé permettent d'augmenter la productivité. Ces mécanismes sont sources de croissance économique. Cependant à court termes elles détruisent des activités des richesses et des emplois (destruction créatrice)
J.A. Schumpeter
.
3. La productivité.
La productivité sert à mesurer l'efficacité des facteurs de production qui sont le facteur travail et capital
Ces mécanismes permettent d'expliquer le fordiste des Trente Glorieuses. Cependant à court termes la productivité engendre des suppressions d'emplois puisse qu'elle permet de produire plus rapidement.
Finalement la productivité se traduit par des transformations qualitatives des emplois qui deviennent plus qualifiés. Elle est aussi sources d'une meilleur qualité de vie des employés plus qu'elle réduit le temps de travail.
:<3:III. Les facteurs de la croissance économique.
La théorie économique propose plusieurs analyses du processus de croissance en partant de la fonction de production.
1. La fonction de production.
L'augmentation de la production résulte de la hausse de la quantité de facteurs utilisée, le travail et le capital.
On peut schématiser cette relation par la fonction de production qui associe la quantité maximale produite (Y) à diverses quantités de travail (L) et le capital (K) utilisées soit
Y= f(K,L)
.
La hausse de la quantité des facteurs n'étant pas suffisante pour expliquer la totalité de la production, les économistes introduisent la variable (A) qui permet de mesurer l'efficacité de leur combinaison production qu'on appelle la PGF.
Cette variable permet de refléter le niveau de technologie disponible, incorporé à la production :
Y=A f(K,L
)
A partir de cette fonction de production les économiste établissent la loi des rendements décroissants. Si la quantité d'un facteur augment la production augmente également, mais le supplément de production est décroissant , c'est à dire qu'il est de moins en moins important au fur et à mesure que le facteur travail et/ou capital croît.
Seul le progrès technique permet de surmonté ces rendements décroissants et d'assurer une croissance durable de la productivité.
:lock: 2. Les théories de la croissance endogène
Dans la théorie de la croissance exogène(1956), R. Solow considère la PGF comme un résidu qui permet d'expliquer la part de la croissance qui ne provient ni du facteur travail ni du capital. Il s'agit d'un progrès technique exogène dû au hasard et non expliqué.
La théorie de la croissance endogène (1986) tente de montrer que ce progrès technique ne tombe pas du ciel en le reliant aux décisions des agents éco. L'accumulation des quatre formes de capital entraine une dynamique auto-entretenue de la croissance grâce aux effets cumulatifs générer par les externalités positives.