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Texte 2 : "Le Départ" Ouverture : Neige de Fermine (Tristesse,…
Texte 2 :
"Le Départ"
Ouverture :
Neige
de Fermine
Espoir de partir
Le départ est attendu > "enfin" au vers 1
Emploi du passé simple = rompe avec le passé
Souvenir précis du départ
Des connecteurs temporels qui ancrent dans une réalité même si pas d'année, de dates précises
"En décembre" au vers 2
"Un vendredi matin" au vers 1
Evocation de chiffres précis "34 coffres" au vers 4
Evocation de souvenir insignifiant mis en mémoire "J'avais perdu un bouton" au vers 6
Raison du départ réaliste, réelle ?
Accompagne le convoyeur au vers 3
Découverte du train
Les bruits
Isotopie du bruit
Emploi d'allitération en "ant", "ain", "s", "j", "p"
=> Le mot "bruit" est employé plusieurs fois et il a une connotation négative = bruit pas agréable
Le rythme du train
A la strophe 3 ce sont des vers courts qui sont utilisés = accélération du train
Emploi d'une polysyndète en "et" = accélération du train
Pas beaucoup de ponctuation
"Les rythmes du train" au vers 24
Les paysages = perception de la vitesse
Emploi de phrases nominales "pas de nature" au vers 35 = paysage va trop vite
Au vers 36, changement du paysage en un seul vers
Les passagers
"Homme aux lunettes bleues" au vers 30
Personnage menaçant pour le narrateur, personnage qui sort du lot "nerveusement"
"Le voyageur en bijouterie" au vers 3
"Jeanne" au vers 29
Seul personnage qui est nommé
Personnage important car il apparaît dans le titre et c'est la première fois que l'on parle de Jeanne
"Froissis de femmes"
Juste entendu
"Des joueurs" au vers 28
=> Un seul personnage est nommé et les autres sont juste des hommes, des femmes, des joueurs, ou des voyageurs
Tristesse
Opposition avec le jeu
"Et pourtant, et pourtant j'étais triste comme un enfant" au vers 22
Sentiment de solitude
Malgré la présence de plusieurs personnes il se sent seul
A la fin du texte, il se reconcentre sur lui même "me", "je"
Le paysage est triste // l'âme du narrateur, paysage miroir de l'âme ou de l'état d'âme
Il est nu
Tout le temps la même chose qui défile
"Pas de nature !" au vers 35
Il est sombre
"Ombre", "Taciturne", "ciel bas"
Il est froid
"Vitre givrées", "raille congelés"
=> Paysage très sombre qui est associé à l'état d'âme du narrateur
La pauvreté
"Le ferlin"
"Le châle effiloché" aux vers 45 et 46
"N'est pas plus riche que ma pauvre vie" aux vers 43 et 44
"Une pauvre pensée" au vers 51
Métaphore du "châle/effiloché" aux vers 45 et 46
pas sur le même vers = rejet du mot "effiloché"
= sa vie s'en va
Joie
La joie explicite
"J'étais
tout
heureux"
"J'étais
très
heureux"
Emploi d'adverbe d'intensité ce qui insiste sur cette joie
Emploi du passé simple "ce
fut enfin
mon tour" au vers 1
"Je m'en souviens, je m'en souviens" au vers 7 = moment fort en étant enfant car il s'en souvient une fois adulte
Présence de Jeanne
Plaisir du jeu
Aux vers 8 et 11, il joue comme un enfant, le monde réel devient imaginaire
Lui et le voyageur deviennent des brigands
La pacotille devient le trésor de Golconde
Amplification du dangers
Le voyage devient un peu imaginaire puisqu'ils se font attaquer par plusieurs personnages > polysyndète en "et", accumulation de GN "les voleurs de l'Oural" vers 14, "les khoungouzes, les boxeurs de Chine" vers 15, "les enragés petits mongoles du Grand-Lama" vers 16, "Alibaba et les quarante voleurs" vers 17
=> Il se prend pour un voleur imaginaire = preuve du plaisir qu'il a de jouer
=> Mal-être chez le narrateur car il a tout pour être heureux (voyage en train, présence de Jeanne, browning) mais il est quand même triste
Eléments inquiétants
Bruit du train
L'homme aux lunettes bleues qui l'obseve
Les ombres animées
Les risques du vol
=> Tous ces éléments peuvent traduire une angoisse chez le narrateur par rapport à la vie
Peur de l'avenir, de la vie
Le train est associé à la vie = chemin tracé, prisonnier des rails
Le narrateur a peur d'être enfermé dans ses rails qui sont à la fois sécurisants mais aussi angoissants car fermés
Déception face à la vie avec la métaphore du châle effiloché
Pauvreté du matériel
Effiloché = ne tient pas chaud
=> Le poète exprime cette peur face à son destin tracé et imagine ce qui peut le sauver, l'éclairer sur sa vie et sur sa pensée