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Le comportement dans les groupes (La prise de décisions en groupe (Prise…
Le comportement dans les groupes
La nature du groupe
Fonctions du groupe
Besoin d'affiliation (avantages pour la santé/résilience)
Définition du soi
Atteinte d'objectifs autrement difficilement réalisables
Groupe
Réalisation d'un objectif commun
Individus se perçoivent en tant que membre du groupe
Interdépendance
La facilitation sociale
Effet de simple présence (modèle de Zajonc):
1- Simple présence augmente activation physiologique
2- Augmentation de la réponse dominante
3- Aide et nuit à la performance selon tâche simple/complexe
Effet d'appréhension de l'évaluation
: la peur d'être évalué augmente le niveau d'activation physiologique
Les premières études
Effet de la compétition
Ex. enfants moulinent plus vite en compétition
Effet de la simple présence d'autrui
: Ex. tâche motrice mieux réalisée en présence d'observateurs
Effet néfaste
: Ex. participants génèrent de bons arguments en groupe
La prise de décisions en groupe
Prise de risque
: Expérience de Stoner (1961) - Dans la majorité des cas, les participants sont plus portés à prendre des décisions risquées lorsqu'ils étaient en groupe
Diminution de la pensée de groupe
:
Groupes hétérogènes:
groupes composés d’individus avec des opinions divergentes
Leader discret:
leader qui ne révèle pas sa position dès
le départ, qui se retire du groupe durant les débats
Avocat du diable:
désigner un individu dont le rôle est
de systématiquement réfléchir à des contre-arguments
Inclusion d'observateurs externes:
observateurs qui n’appartiennent pas
au groupe et sont là pour faire un examen critique
Pensée de groupe
: utilisation d'un raisonnement erroné qui évite l’examen critique de la problématique au nom de l’atteinte d’un consensus
observé chez les membres d'un groupe à forte cohésion, en présence d'un leader dominant et confiant, ce qui crée une importante pression sociale
autocensure: les membres du groupe retiennent tout information ou réflexion qui pourrait aller à l'encontre de l'opinion du groupe
raisonnement erronée (évitement d’examen critique/autocensure) pour favoriser un consensus
Polarisation
: les décisions de groupe sont plus extrêmes que celles de l’individu
causée par:
l'exposition à de nouveaux arguments, comparaison sociale et la culture et dévalorisation du risque (les Nords-Américains
valorisent beaucoup plus la prise de décision risquée)
La psychologie des foules
1) Encouragement au suicide
: Lorsqu'une personne menace publiquement de se suicider, une foule peut se rassembler. Parfois (dans la majorité des cas), il arrive que la foule encourage l'individu à passer à l'acte.
2) Pratiques de guerre
: La guerre est une entreprise violente, mais le niveau d'agressivité et de violence peut varier.
3) Comportement d'enfants à l'Halloween
: En groupe, les enfants ont plus tendance à désobéir. Généralement, les enfants dont l'anonymat est préservé ont plus tendance à désobéir.
Désindividualisation
: Diminution de la conscience de soi (observation et évaluation de soi, du souci que les autres nous évaluent) et de l'autorégulation (inhibition) lorsque nous sommes en groupe.
Facteurs menant à la désindividualisation
:
1) Anonymat
: Sentiment d'invulnérabilité associé au fait de ne pas pouvoir être représenté/identifié.
2) Déresponsabilisation
: Diffusion des responsabilités à travers les membres du groupe, diminution de la probabilité d'être puni.
3) Activation physiologique
: Associé à la simple présence des autres (intra-groupe, inter-groupe) et à la nature de l'événement rassembleur.
4) Sur-stimuation
: Sensorielle, laisse moins de ressources cognitives pour être attentifs à nos propres comportements.
Propriétés émergentes
: Comportements qui apparaissent seulement lorsque les individus sont en groupe.
Études et exemples qui démontrent la désinvidualisation