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ECONOMIE - La répartition des richesses (Le partage de la valeur ajoutée …
ECONOMIE - La répartition des richesses
Le partage de la valeur ajoutée
Se fait en fonction des apports de chacun et des rapports de force.
La répartition peut être inégale.
Les bénéficiaires de la valeur ajoutée
Salariés = salaires
Déterminé en fonction de ...
... la nature de l'emploi
Forte qualification = fort pouvoir de négociation du salarié.
... la situation sur le marché du travail
Chômage élevé = faible pouvoir de négociation des salariés.
... les contraintes légales
SMIC = obligation des employeurs, protection des salariés.
Conventions collectives.
Etat = impôts
Entreprise = réserve
Actionnaires/associés = dividendes
Prêteurs = intérêts
La justification du calcul de la valeur ajoutée
VA = activité réelle de l'entreprise
VA = richesse produite par l'entreprise
Les enjeux du partage de la VA
Les différents types d'enjeux
Sociaux
Niveau de vie des ménages, valeur du travail
Economiques
Autofinancement et dividendes aux actionnaires
Politiques
Niveau des taxes, part de l'Etat
Evolution des phases de partage de la VA
Jusqu'en 1983
Part des salariés jusqu'à 69%. Dû à l'indexation des salaires sur les prix sur une période de forte inflation. Réduction mécanique des profits et marges des entreprises.
De 1983 à 1990
Inversion de la tendance. Dû à la désindexation des salaires sur les prix. Accroissement de la compétitivité et de la marge des entreprises. Part des salariés en dessous de 60%.
Après 1990
Relative stabilité de la part des salariés.
Source d'inégalités
Inégalités de salaire
Pour diverses raisons ...
... l'âge (ancienneté, position hiérarchique, ...)
... le sexe (en moyenne 20% de différence)
... la qualification (cadre/ouvrier jusqu'à x3).
... la localisation géographique (coût de la vie différent, implantation industrielle différente, ...)
Inégalités de patrimoine
Patrimoine : la différence entre ce qu'il détient (ses avoirs) et ce qu'il doit (ses dettes).
France : 10% des ménages possèdent 50% du patrimoine global et 50% des ménages les moins favorisés possèdent 10% du patrimoine global.
Les avoirs
Actifs réels (terrains, maisons, ...)
Actifs financiers (actions, obligations, comptes sur livret, ...)
Les dettes
Emprunts bancaires, crédits à la consommation
Mesurer les inégalités
La courbe de Lorenz
2 courbes
Situation idéale d'égalité vs situation réelle
Part cumulée des revenus vs Part cumulée de la population
L'indice de Gini
Calcul des surfaces résultantes de la courbe de Lorenz.
Coefficient de Gini = A / (A+B)
0 = situation d'égalité parfaite
1 = situation la plus inégalitaire (1 individu possède 100% des richesses)
La courbe de Kuznets
Permet d'analyser le stade de développement d'une nation à un instant t.
Selon Kuznets, deux étapes :
1 - Stade de développement, accroissement des inégalités au profit de ceux qui épargnent et investissent.
2 - Nécessité de développer le capital humain > réduction progressive des inégalités
Coefficient de Gini vs Revenu par habitant.
Il y a des contre exemples dans les pays développés dans lesquels les inégalités et la pauvreté de diminuent pas.
Le revenu des agents
Flux de ressources (monétaires ou en nature) issus directement ou non de l'activité économique.
Le revenu disponible (RDB)
Revenu disponible brut = revenus primaires + revenus de transfert - prélèvements obligatoires
Part des revenus qui est à disposition des ménages pour la consommation et l'épargne
Revenus primaires
(revenus des facteurs)
revenus perçus en contrepartie de la participation à l'activité économique.
Revenus du travail
Revenus que perçoit l'agent en échange d'une activité productive.
ex : salaire, prime, commission, traitement, ...
Revenus d'activité
Revenus salariaux (salaires/traitements)
ensemble des versements effectués par les employeurs au titre de la rémunération du travail
inclut les salaires nets, les cotisations sociales, les avantages en nature.
Revenus non salariaux :
professions libérales, bénéfices industriels et commerciaux, revenus agricoles
Revenus du capital
Revenus de la propriété
Revenus du patrimoine
Revenus liés à la détention d'un actif.
Rémunération de ceux qui participent à l'activité économique en fournissant des capitaux
Revenus des actifs financiers
Obligations = intérêts
Actions = dividendes
Coupons
Revenus des actifs immobiliers et fonciers
Immobilier = loyers
brevets/licences/auteurs = droits
Revenus mixtes
(des entreprises individuelles)
les travailleurs indépendants participent à la production (travail et capital)
La répartition secondaire des revenus
La redistribution
Revenus de transfert / secondaires
Prestations sociales / transferts sociaux destinés à alléger la charge financière que représente la protection contre un certain nombre de risques ou de besoins (santé, vieillesse, maternité, famille, emploi, ...)
Monétaires/non monétaires
Grâce aux prélèvements obligatoires essentiellement tirés sur les revenus primaires.
En 2018 : environ 30% du RDB
Composition
Transferts sociaux (prestations sociales, actions sociales, soins médicaux, ...)
Transferts fiscaux : réductions fiscales ou réduction du montant imposable
Transferts collectifs (éducation, APL, équipements publics, ...)
Objectifs : réduction des inégalités, couverture des risques
Permettre l'accès aux biens et services de base pour tous.
Protéger les individus contre les principaux risques de la vie : maladie, chômage, accident du travail, ...
Créer une solidarité
riches>pauvres
bien-portants>malades
actifs>chômage
Assurer à chacun un minimum de pouvoir d'achat dans une logique de performance économique (soutien à la consommation, politique de stabilisation de la demande, ...)
Corriger les inégalités les plus criantes comme les inégalités de revenus à des fins de justice sociale.
Formes de transferts
Redistribution verticale
Réduction des inégalités issues de la répartition primaire
hauts salaires>bas salaires
Redistribution horizontale
Diminuer les risques sociaux (ex : chômage)
Les 3 acteurs
L'Etat
Les organismes de sécurité sociale
Les collectivités territoriales
Les différentes approches de la redistribution
La logique keynésienne
Donner plus à ceux qui ont moins
Maintien de la demande globale à un niveau important
Offre une meilleure cohésion sociale
Garantit un moindre chômage
Les critiques de la redistribution
Désincitatif pour les initiatives privées
Courbe de Laffer
Trop d'impôts tuent l'impôt
Quand les prélèvements obligatoires sont déjà trop élevés, le fait d'augmenter encore les impôts entraîne une réduction des revenus de l'Etat ; les agents estimant qu'il n'est plus rentable d'essayer d'obtenir davantage de revenus.
Les instruments de la redistribution
Impôts
40% des prélèvements obligatoires
Impôts directs
Déclarés et payés directement par le contribuable au Trésor public.
(IR, ISF, IS, taxe d'habitation, taxe foncière)
Impôts indirects
Collectés par des tiers qui les reversent à l'administration fiscale.
(TVA)
Cotisations sociales
(logique d'assurance)
Permettent le versement d'une indemnité en cas de réalisation d'un risque.
Assurance chômage
Assurance maladie
Assurance vieillesse
Allocations familiales
L'efficacité de la redistribution
Positifs
Meilleur accès pour un plus grand nombre d'agents aux services publics, réduction des inégalités sociales
Négatifs
Hausse du coût du travail, baisse de la compétitivité des entreprises.
Difficilement finançable en cas de faible croissance ou de vieillissement de la population.
Comment réformer le système de retraite ?
Pbm : détérioration du nombre d'actifs par rapport au nombre d'inactifs.
(Aujourd'hui : 2 actifs pour 1 inactif ; en 2040 : 1 actif pour 1 inactif)
Augmenter les recettes
Augmenter les prélèvements et les cotisations sur les actifs occupés
Augmenter le nombre d'années de cotisation obligatoire pour une retraite à taux plein
Diminuer les dépenses
Retarder l'âge de départ à la retraite
Réduire le montant des pensions (calcul sur un plus grand nombre d'années)
Compléter le système de répartition par un système de capitalisation (assurance privée)
Comment réformer le système de santé ?
Pbm : augmentation des dépenses maladie en raison du vieillissement de la population et du fait du coût plus élevé du traitement des maladies (meilleure détection, progrès technique). Réduction des possibilités de cotisations du fait d'un chômage de masse persistant.
Augmenter les recettes par une hausse des cotisations
Diminuer les dépenses et en limiter les remboursements
Mieux organiser le système de soins (ex : regroupement et concentration des unités de soins)
Déduction des prélèvements obligatoires
cotisations sociales
impôts directs
Le revenu arbitrable
Revenu courant et revenu permanent
Revenu courant
revenus au cours de la période actuelle
peut varier dans le temps
selon Keynes, les agents économiques raisonnent à court terme selon leurs revenus courants.
Revenu permanent
selon Milton Friedman, les agents économiques raisonnent à long terme, de manière intemporelle en prenant en compte toutes les périodes de la vie
la consommation et l'épargne dépendent du revenu permanent
sommes des revenus actualisés sur toute la vie
Si les agents anticipent des revenus futurs élevés mais disposent provisoirement de faibles ressources, ils préfèrent utiliser immédiatement ces ressources futures en réalisant des emprunts.
Dans le cas contraire, ils épargneront.
Les consommations seront lissées dans le temps afin de ne pas subir les variations des revenus courants.
Le revenu disponible ajusté
RDB + prestations sociales en nature (rbst des soins, valeur des services individualisables d'éducation et de santé fournis gratuitement par les administrations).
Disponible pour la consommation effective et pour l'épargne.