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ECONOMIE - L'affectation des revenus (La consommation (La consommation…
ECONOMIE - L'affectation des revenus
La consommation
La consommation
Définition
Grâce aux revenus disponibles = consommation individuelle
Services publics = consommation collective
Fonctions de consommation (alimentation, logement, transports, ...)
Satisfaction des besoins >>> Consommation
Les déterminants de la consommation
pouvoir d'achat
groupe social d'appartenance
métier / statut professionnel
besoin d'estime
pratiques et appartenances culturelles
type de ménage
âge / sexe / nationalité
Les coefficients budgétaires
part des revenus consacrée à une fonction de consommation
montant d'un poste de dépense / montant total des dépenses
Limite : c'est un %age, pas un montant.
Le %age peut rester identique mais le montant être différent si les revenus ont changé
La consommation dans le cadre du processus de production
Consommations intermédiaires ou capital circulant : valeur des biens et services transformés ou détruits au cours du processus de production.
Un B ou S utilisé durant moins d'un an dans le processus de production est comptabilisé comme consommation intermédiaire.
Un B ou S utilisé durant plus d'un an dans le processus de production est comptabilisé est comptabilisé comme un investissement (capital fixe).
La consommation des ménages
Comprend les dépenses de consommation des ménages et les consommations individualisables.
Les dépenses de consommation des ménages
dépenses supportées directement
santé, éducation, logement restant à leur charge après remboursements éventuels
loyers imputés que les propriétaires de leur résidence principale se versent implicitement à eux-mêmes.
Les consommations individualisables
incluses dans la dépense de consommation finale des administrations
sont celles dont les bénéficiaires peuvent être précisément définis
c'est le cas particulier de l'éducation et de la santé, on peut identifier précisément qui a reçu ces services, on peut donc imputer à ces personnes le niveau de consommation considérée.
Consommation individuelle et consommation collective
Consommation collective
non individualisables (police, défense nationale, ...)
l'ensemble de la population en profite indistinctement
pas incluse dans la consommation effective des ménages
incluse dans la consommation effective des administrations publiques
La structure de la consommation
Dépenses pré-engagées = fixées à l'avance >25% du revenu disponible des ménages, 3/4 consacrés au logement
Revenu disponible - dépenses pré-engagées = dépenses arbitrables
Hausse des revenus > inflation = hausse pouvoir d'achat
Hausse des revenus < inflation = baisse pouvoir d'achat
Sur les 10 dernières années : pouvoir d'achat en hausse en France
MAIS
Hausse des dépenses pré-engagées = baisse du revenu arbitrable = sentiment de baisse du pouvoir d'achat
L'arbitrage entre consommation et épargne
L'épargne
Définition : part du revenu disponible non affecté à la consommation finale
Taux d'épargne = montant de l'épargne / revenus disponibles
France = 16% - US = 5%
Deux formes
Epargne non financière : placement dans des actifs matériels (oeuvres d'art, immobilier)
Epargne financière
Placements rémunérés (actions, obligations, livrets d'épargne, ...)
Les placements sûrs
sans risque
à capital garanti
la rémunération (intérêts) est assurée
Les placements risqués
censés générer des revenus ou des plus-values
le capital n'est pas garanti
Thésaurisation
placement sans intérêts ni dividendes (ex : diamant, or, épargne improductive, ...).
somme gardée par les agents économiques sous forme de liquidités, c'est à dire sous la forme d'encaisses monétaires utilisables.
Effets de l'évolution du pouvoir d'achat et de l'inflation
2 effets
Cf. "Le financement de l'activité économique"
Hausse de l'épargne ou effet Pigou
Diminution de l'épargne car sa valeur diminue.
Effets d'une hausse des taux d'intérêt
Effet revenu
diminution de l'épargne car il est possible d'obtenir autant d'intérêt avec moins d'épargne
augmente la consommation
D'après les libéraux :
l'effet de substitution l'emporte sur l'effet revenu.
D'après la loi psychologique fondamentale de Keynes :
tout accroissement du revenu entraîne un accroissement plus que proportionnel du niveau d'épargne.
la propension marginale à épargner est croissante avec le revenu
le partage entre consommation et épargne dépend des revenus et pas des taux d'intérêts
Effet substitution
augmentation de l'épargne
rend l'épargne plus attractive
le sacrifice d'épargne actuel permettra de consommer davantage plus tard
L'arbitrage
Les raisons de l'épargne
se protéger des aléas de la vie
se prémunir contre les incertitudes économiques
constituer une retraite complémentaire
anticiper un investissement important sans recours au crédit
volonté d'épargner soumise à la capacité à épargner
Propension à consommer
Propension à épargner
Niveau de vie et pouvoir d'achat
Le niveau de vie
Niveau de vie = revenus disponibles d'un ménage par unité de consommation
(premier adulte = 1 ; 0,5 pour les autres de 14 ans ou plus ; 0,3 aux enfants de moins de 14 ans)
Le niveau de vie est le même pour chaque individu d'un même ménage
Le pouvoir d'achat
calculé en € constant
influence l'évolution de la consommation
Pouvoir d'achat = quantité de biens et services que l'on peut acheter avec ses revenus.
Il varie en fonction...
de la variation du prix des produits
La consommation augmente lorsque les revenus progressent plus rapidement que les prix.
de la variation des revenus